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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

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Des espèces naturellement envahissantes

La Forêt à Coeur Publié le 2 juin 2020 par Eric Alvarez31 juillet 2020

Une espèce officiellement envahissante au Québec (auteur: JJW11700, Wikimedia Commons)

Pour peu que vous vous intéressiez à un sujet environnemental, votre fil d’actualité va avoir un thème récurrent : les espèces envahissantes. Le gouvernement du Québec les définit ainsi :

Une espèce exotique envahissante (EEE) est un végétal, un animal ou un micro-organisme (virus, bactérie ou champignon) qui est introduit hors de son aire de répartition naturelle. Son établissement ou sa propagation peuvent constituer une menace pour l’environnement, l’économie ou la société. (Source)

« Peuvent » exprime ici l’idée que ces espèces non-natives d’une région ne sont pas toutes des sources de problèmes environnementaux. Certes, par leur seule présence, elles modifient l’assemblage de la biodiversité, mais elles peuvent aussi s’intégrer sans problèmes (à tout le moins apparents). Seule une minorité, comme l’agrile du frêne, va poser de très sérieux soucis.

Pour donner quelques chiffres, en date de 2006 une étude avait dénombré 455 espèces d’insectes ou pathogènes non-indigènes se nourrissant des arbres aux États-Unis. Toujours chez nos voisins du sud, une étude très récente a conclu que ces espèces non-indigènes étaient responsables de 21 % à 29 % de la perte de biomasse dans les forêts de l’État de la Virginie au cours des dernières décennies (note : c’est une assez grosse étude, je ne relève ici qu’une conclusion parmi les plus notables).

Les espèces envahissantes peuvent donc, sans contredit, être un sujet de préoccupation. Mais, se pourrait-il que nous nous en souciions trop et, surtout, que nous perdions de vue le portrait d’ensemble ? Petite réflexion…

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COVID-19 : L’industrie forestière québécoise s’en remettra-t-elle ?

La Forêt à Coeur Publié le 20 mai 2020 par Eric Alvarez31 juillet 2020

Figure : Évolution de la récolte dans les forêts publiques québécoises entre 1950 et 2018 en relation avec les années de récessions économiques aux États-Unis (sources : Rapports annuels du ministère des Terres et Forêts, Ressources et Industries forestières du Québec et Wikipédia, montage : La Forêt à Cœur).

La publication de la mise à jour des volumes récoltés en forêt publique québécoise est un classique de ce blogue. Je n’allais donc pas passer à côté de « Ressources et industries forestières du Québec : portrait statistique (2018) », soit la plus récente édition de la référence statistique pour tout ce qui touche le monde forestier au Québec.

Les circonstances de cette mise à jour sont cependant très particulières considérant la crise sanitaire que nous vivons. Surtout, on ne peut penser faire des constats sur l’évolution des volumes récoltés sans prendre en compte les perturbations économiques qui vont obligatoirement suivre cette crise. C’est pourquoi il m’est apparu incontournable de faire un parallèle avec l’historique des récessions aux États-Unis. La logique étant qu’il s’agit là, et ce depuis très longtemps, du principal marché de l’industrie forestière québécoise. Une situation qui ne devrait pas changer dans un avenir prévisible.

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Lectures hivernales et forêts post-génocide

La Forêt à Coeur Publié le 7 mai 2020 par Eric Alvarez31 juillet 2020

Le livre étant édité, me voilà officiellement de retour au blogue !

Question de me mettre à jour avant de retrouver un rythme de production plus régulier, cette chronique se voudra avant tout une petite rétrospective des lectures qui m’ont le plus marqué depuis le début de l’année 2020. Chacune aurait pu faire l’objet d’une chronique individuelle, mais elles sont restées à l’état de projet, car le livre avait la priorité. Et malgré le côté a priori un peu hétéroclite de ma proposition d’aujourd’hui, le tout sera synthétisé par une réflexion.

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Pas de Salon, mais un livre

La Forêt à Coeur Publié le 24 mars 2020 par Eric Alvarez31 juillet 2020

À défaut d’en avoir eu la nouvelle, vous devez vous en douter : le Salon du livre de Québec a été annulé. C’est une déception, mais dans les circonstances il y a assurément pire !

Ceci dit, cet évènement m’avait donné un échéancier pour compléter le livre dont vous pouvez voir le résultat sur la photo ci-contre. C’est la première copie « papier ». Au moment d’écrire ces lignes, il me reste à la réviser avant de donner le feu vert à la « production » (80 exemplaires pour le premier tirage).

Dans un premier temps, le livre sera en vente sur la boutique en ligne de BouquinBec, la compagnie qui m’a accompagné dans sa production. Aussi, lorsque nous pourrons tourner la page sur la COVID-19, je verrais à faire des démarches auprès de librairies indépendantes de Québec afin que le livre soit accessible dans des lieux physiques. Pour les autres régions, cela ira probablement à l’automne. En se croisant les doigts pour que, d’ici là, le cours des choses soit revenu à la normale !

Le prix n’est pas encore officiellement fixé, mais ça va assurément tourner autour de 20 $ — 25 $.

La possibilité d’en faire une version électronique n’est pas exclue. Toutefois, cela n’ira pas avant l’an prochain.

Finalement, le blogue a pâti de l’investissement régulier que j’ai dû mettre pour finaliser le livre au cours des dernières semaines… et il va en pâtir encore un peu ! À moins que la COVID-19 ne me joue un mauvais tour, je devrais pouvoir me concentrer à nouveau sur La Forêt à Cœur dans le courant du mois d’avril.

Salon du livre et… 10 ans déjà !

La Forêt à Coeur Publié le 4 février 2020 par Eric Alvarez31 juillet 2020

«L’écrivain», oeuvre de M. Félix Girard.

Amorcé en novembre 2017, mon projet de livre est en voie de connaître son aboutissement. C’est au Salon du livre de Québec (15-19 avril) qu’il sera officiellement lancé. À noter qu’il n’y aura pas « d’évènement » à proprement parler. Je serai simplement présent au kiosque de BouquinBec à certaines heures (je préciserai une ou deux semaines avant).

BouquinBec est une maison d’auto-édition (assistée) de Montréal. J’ai fait ce choix après un refus d’une maison d’édition traditionnelle à la suite de 8 mois d’attente. Un choix qui ne fut cependant pas par défaut. Depuis les débuts de cette aventure, j’ai toujours été très ambivalent entre cette formule et celle de l’édition traditionnelle. En fait, j’ai toujours eu une petite préférence pour l’auto-édition. Pourquoi ? Pour un point central : les droits d’auteur.

Si vous choisissez un jour d’écrire un livre, la rédaction va impliquer de vous engager à plein temps dans ce projet pendant au moins quelques mois. Et si une maison d’édition vous accepte, elle va alors prendre les droits d’auteur. En clair, le livre ne vous appartiendra plus. Après des mois à s’investir sur un projet d’écriture, la perspective de le céder à des inconnus peut être « agaçante » pour certains. Elle l’est pour moi.

Il y a cependant de grands avantages à faire affaire avec une maison d’édition traditionnelle. Cela donne une crédibilité et un prestige immédiats ainsi qu’une plus large distribution qu’avec l’auto-édition. Aussi, il n’y a rien à débourser. La maison d’édition prend les droits, mais assume les coûts. Dans le cas de l’auto-édition, c’est à l’auteur de les assumer. Et ce peut être dans l’ordre de grandeur d’un voyage pour deux dans le sud lorsque, comme dans mon cas, on investit dans une révision linguiste ainsi qu’une mise en page de qualité professionnelle.

En effet, c’est de l’auto-édition « assistée ». L’auteur n’est donc pas laissé à lui-même pour publier son livre. BouquinBec offre la possibilité d’être en contact avec des réviseurs et graphistes professionnels pour donner un « fini » qui met en valeur le travail accompli.

De plus, pour ajouter une touche de « chic » au livre, j’ai acheté les droits sur une œuvre d’un artiste-peintre de Québec pour illustrer la page couverture. C’est celle que vous retrouvez ci-jointe. L’artiste s’appelle Félix Girard. Je vous invite à jeter un œil sur sa collection qui met souvent la forêt et les arbres en vedette !

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Foresterie québécoise : nous sommes toujours en 1999

La Forêt à Coeur Publié le 19 décembre 2019 par Eric Alvarez31 juillet 2020

« Le secteur forestier présente un énorme potentiel, celui de générer des émissions négatives de GES [gaz à effet de serre] tout en créant de la richesse pour les entreprises, a déclaré M. Dufour. L’augmentation de la production de bois, l’augmentation de la récolte permettront d’augmenter la séquestration de carbone en forêt. » — La Presse

Et c’est ainsi que démarra la controverse forestière de l’automne.

Pour le contexte, cette déclaration du ministre québécois des Forêts fut faite lors du congrès Woodrise tenu à Québec. Ce congrès était axé sur la promotion du bois comme matériau de construction, particulièrement les immeubles en bois de moyenne et grande hauteur. Étant alors à travailler sur mon livre (détails en janvier) et le cycle du carbone n’étant pas mon premier champ d’expertise (ni le second), j’ai avant tout été un spectateur des débats qui ont suivi la déclaration du ministre.

Ce débat fut fort instructif tant sur les aspects scientifiques que sur la perception de la foresterie au Québec en 2019. C’est pourquoi il m’est apparu incontournable de revenir sur cette controverse en guise de dernière chronique de l’année. Et pour débuter, je vais m’attarder à un point de la déclaration ministérielle qui est plus dans mon champ d’expertise, soit le désir du ministre de voir augmenter la récolte.

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Des usages paysans à la foresterie scientifique en passant par la Révolution française

La Forêt à Coeur Publié le 12 septembre 2019 par Eric Alvarez31 juillet 2020

L’été étant une bonne période pour lire, je me suis plongé dans « Forest in Revolutionary France: Conservation, Community, and Conflict, 1669-1848 » (Cambridge University Press, 307 pages). Livre en anglais, car l’auteure (Kieko Matteson) est une chercheure américaine travaillant à Hawaï et ayant grandi au Vermont. Un C.V. somme toute original pour un livre sur l’histoire forestière de la France (et plus spécifiquement la Franche-Comté, dans le nord-est)!

Mon intérêt premier pour ce livre, au-delà de sa question géographique (je suis né en France), est qu’il aborde de front un sujet auquel je me suis intéressé ces dernières années, soit les usages en « biens communs » (commons). Ces usages sont basés sur le principe de l’usufruit, du latin « usus et fructus » qui veut dire « utilisation et jouissance des fruits ». Cela revient au droit de profiter des « fruits » d’un territoire sans en être personnellement propriétaire. À noter que l’on peut aussi parler d’usage « paysan » (chronique sur le sujet).

Plus spécifiquement, l’auteure s’attarde aux conséquences de l’évolution de la politique forestière française sur ceux et celles qui, jusqu’au 19e siècle, utilisaient la forêt pour répondre à leurs besoins de subsistance au quotidien. Une histoire (presque) oubliée de nos jours. De nous la rappeler est une des grandes qualités de ce livre. L’incroyable travail de recherche qu’a nécessité sa production en est une autre.

Au-delà de sa valeur pour quiconque s’intéresse à l’utilisation communautaire des forêts, c’est un livre à mettre entre les mains de tous ceux et celles qui s’intéressent au contexte politique du développement de la foresterie scientifique. À terme, l’approche scientifique remplaça les usages paysans (c’est le cas dans ce livre) avant de s’imposer de par le monde. À souligner finalement que ce n’est pas un livre pour néophytes sur le sujet, mes précédentes lectures m’ayant ici été bien utiles.

Cette histoire débute avec l’Ordonnance de Colbert en 1669…

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Le pin blanc et l’humanisation historique des forêts des Amériques

La Forêt à Coeur Publié le 14 juin 2019 par Eric Alvarez31 juillet 2020
Pin blanc

Pin blanc, Parc national Acadia (Maine, États-Unis). Photo: Harvey Barrison, Source: Wikimedia Commons

Le premier article de la politique forestière québécoise en vigueur s’exprime ainsi :

1. La présente loi institue un régime forestier visant à :
1° implanter un aménagement durable des forêts, notamment par un aménagement écosystémique ;
[à jour le 1er mai 2019, vérifié le 14 juin 2019]

L’aménagement écosystémique est quant à lui ainsi défini :

Un aménagement qui consiste à assurer le maintien de la biodiversité et la viabilité des écosystèmes en diminuant les écarts entre la forêt aménagée et la forêt naturelle.

Et comme le sens que l’on donne aux mots à son importance, la « forêt naturelle » est quant à elle ainsi décrite :

Forêt composée d’espèces indigènes, qui n’a pas subi de transformation majeure résultant de l’exploitation industrielle à grande échelle.

Logiquement, de nombreux enjeux écosystémiques sont intégrés dans les plans d’aménagement forestier. Un de ceux-là concerne la proportion de pins blancs (Pinus strobus L.). Cet enjeu a été retenu à la suite d’études ayant démontré qu’il y a aujourd’hui beaucoup moins de pins blancs dans nos forêts qu’il n’y en avait avant le début des exploitations forestières commerciales.

J’ai déjà abordé la question de l’humanisation des Amériques avant Christophe-Colomb. Dans cette chronique, je prendrai le cas du pin blanc comme exemple pratique. Je complèterai par une réflexion sur la justesse d’incorporer un concept scientifique (aménagement écosystémique) dans une loi.

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Objectif : Début juin

Thème probable : Le projet de modernisation de la politique forestière qubécoise

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