↓
 
  • Accueil
  • Principaux thèmes
    • Histoire Forestière du Québec
    • Modèles d’aménagement au Québec
    • Politique forestière québécoise d’aujourd’hui
    • De l’aménagement forestier (philosophie)
    • Certification forestière
    • Du débat « Aménager ou Préserver? »
    • Forêts nationales américaines
    • Perturbations naturelles
    • Comptes-rendus
      • de Congrès-Colloques
      • de Livres ou Articles
  • Par Géographie
    • Québec
    • États-Unis
    • Colombie-Britannique
    • Canada (autres)
    • Monde
  • Liste chroniques
  • À propos

La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives du mot-clef Industrie

Navigation des articles

← Articles plus anciens

Enquête sous enquête

La Forêt à Coeur Publié le 26 avril 2022 par Eric Alvarez26 avril 2022 17

En mars 2021 ainsi qu’en mars 2022, l’émission d’affaires publiques Enquête (Radio-Canada) a consacré un de ses épisodes hebdomadaires à la foresterie québécoise. Des reportages à la teneur éditoriale bien marquée. Par exemple, celui de mars 2021 commençait ainsi :

On va se poser une question cette semaine : est-ce que le ministère des Forêts du Québec [ne] devrait pas plutôt s’appeler le ministère de l’Industrie forestière?

— Enquête, mars 2021 à partir de 00:04

Celui de mars 2022 n’était pas en reste :

Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Quand on veut raser une forêt, on dit qu’elle est infestée de tordeuses [des bourgeons de l’épinette].

— Enquête, mars 2022 à partir de 00:20

Ces reportages étaient chacun composés de quatre segments distincts. Pour la présente chronique, je me suis concentré sur l’analyse du dernier segment de l’épisode de 2021, lui aussi produit sous un net angle éditorial :

Est-ce que le gouvernement permet à certaines compagnies forestières de s’en mettre plein les poches?

— Enquête, mars 2021 à partir de 31:17

En cause, l’idée que des compagnies forestières, qui sont responsables du mesurage des volumes de bois coupés, en profiteraient pour ne pas tout déclarer. Pendant ce temps, le gouvernement se contenterait de regarder ailleurs.

J’ai choisi de me concentrer sur ce segment, car c’est celui qui semble avoir suscité les plus vives réactions (liens en fin de chronique) et qu’il est aussi représentatif du « niveau » de l’ensemble. Donc, pour aujourd’hui, petite enquête sur le travail d’Enquête.

Lire la suite

COVID-19 : L’industrie forestière québécoise s’en remettra-t-elle ?

La Forêt à Coeur Publié le 20 mai 2020 par Eric Alvarez31 juillet 2020

Figure : Évolution de la récolte dans les forêts publiques québécoises entre 1950 et 2018 en relation avec les années de récessions économiques aux États-Unis (sources : Rapports annuels du ministère des Terres et Forêts, Ressources et Industries forestières du Québec et Wikipédia, montage : La Forêt à Cœur).

La publication de la mise à jour des volumes récoltés en forêt publique québécoise est un classique de ce blogue. Je n’allais donc pas passer à côté de « Ressources et industries forestières du Québec : portrait statistique (2018) », soit la plus récente édition de la référence statistique pour tout ce qui touche le monde forestier au Québec.

Les circonstances de cette mise à jour sont cependant très particulières considérant la crise sanitaire que nous vivons. Surtout, on ne peut penser faire des constats sur l’évolution des volumes récoltés sans prendre en compte les perturbations économiques qui vont obligatoirement suivre cette crise. C’est pourquoi il m’est apparu incontournable de faire un parallèle avec l’historique des récessions aux États-Unis. La logique étant qu’il s’agit là, et ce depuis très longtemps, du principal marché de l’industrie forestière québécoise. Une situation qui ne devrait pas changer dans un avenir prévisible.

Lire la suite

La 2e et 3e transformation du bois : une industrie historique au Québec

La Forêt à Coeur Publié le 15 mars 2019 par Eric Alvarez15 mars 2019

Petite industrie

« La fabrication de roues de bois », Compagnie Normand à St-Pascal-de-Kamouraska. Encart publicitaire publié en janvier 1952 dans la revue Forêt Conservation.

Le Québec forestier est-il un cancre en 2e et 3e transformation du bois (meubles, portes, boîtes en carton…) ? Autrement dit, est-il incapable de produire autre chose que des 2×4 et du papier journal ? On serait tenté de le penser alors qu’immanquablement les commentateurs nous rappellent que nous devrions cesser de nous concentrer sur ces produits pour nous tourner vers de la valeur ajoutée. Si ce jugement m’est toujours apparu quelque peu excessif, mes explorations des Rapports annuels du Ministère des Terres et Forêts (MTF) pré-Révolution tranquille m’ont permis d’appuyer mes impressions avec des chiffres.

Dans une de mes (trop) rares chroniques à saveur « transformation », je vous présente donc quelques statistiques qui mettent à mal cette vision du tout-à-la-première-transformation au Québec. Il y sera aussi question du rôle du MTF dans l’évolution de l’industrie vers plus de 2e et 3e transformation du bois.

Lire la suite

La maladie de Lyme, symptôme d’un sous-aménagement forestier

La Forêt à Coeur Publié le 30 novembre 2018 par Eric Alvarez30 novembre 2018

Lyme

Ixodes scapulaire, tique pouvant être porteuse de la bactérie transmettant la maladie de Lyme (Auteur: Scott Bauer, USDA, Domaine public, Source: Wikimedia Commons)

Depuis quelques années, les avis se font de plus en plus insistants sur l’augmentation des risques de contracter la maladie de Lyme (du nom d’une ville du Connecticut où elle fut diagnostiquée la première fois). Cette maladie, causée par une bactérie transmise par une tique, peut sérieusement affecter la santé humaine pour longtemps. Je n’avais cependant jamais entendu parler des liens entre l’accroissement des risques et l’aménagement forestier avant de lire l’article « Comment j’en suis venu à blâmer Wall Street pour ma maladie » (revue Slate).

L’auteur, M. Jim Harding, un professeur d’aménagement forêt-faune au Vermont, y récapitule les évènements des dernières décennies dans l’aménagement des forêts du Nord-est américain qui ont contribué à ce qu’il attrape cette maladie. Il n’en a réchappé que parce qu’elle fut rapidement diagnostiquée.

Comme le titre de son texte l’exprime, c’est vers le monde de la finance qu’il faut d’abord se tourner pour comprendre pourquoi cette maladie est en croissance. Mais il faut aussi ajouter dans l’équation un arbuste ornemental du Japon. Et finalement, on a une réflexion sur le rôle de l’aménagement forestier pour avoir des forêts en santé… et nous garder en santé !

Lire la suite

Le modèle Domtar : quand l’art d’anticiper rencontre l’économie circulaire

La Forêt à Coeur Publié le 21 octobre 2016 par Eric Alvarez20 décembre 2016

Domtar

Usine de Domtar à Windsor (Estrie – Photo J. Riopel)

Parler « foresterie » au Québec c’est avant tout parler « forêts publiques », car elles occupent pratiquement toute la place avec 84 % de la superficie des forêts sous aménagement. De plus avec la nouvelle politique en vigueur depuis le 1er avril 2013 qui a confié au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) la responsabilité de l’aménagement forestier, on se retrouve en présence d’un unique modèle d’aménagement qui couvre presque l’ensemble du Québec. Certes, il y a aussi la petite forêt privée (< 800 hectares d’un seul tenant), mais d’une certaine façon cela représente seulement un deuxième modèle lui aussi sous l’égide gouvernementale. La question que l’on peut se poser ici est : existe-t-il des modèles d’aménagement « originaux » au Québec ?

C’est avec cette question en tête que j’avais publié en mars 2014 (déjà !) une chronique sur l’aménagement des terres du Séminaire de Québec. Après une « pause » d’un peu plus de deux ans, je poursuis aujourd’hui cette série en vous présentant l’aménagement forestier des forêts privées de Domtar dans les Cantons-de-l’Est, des forêts liées à leur usine de pâtes et papiers à Windsor.

Le hasard a fait que les superficies de ces deux modèles sont équivalentes (1600 km2). Toutefois, il est aisé d’anticiper que le lien des forêts de Domtar à son usine plutôt qu’à des ecclésiastiques dans le cas des terres du Séminaire crée une dynamique bien différente. Une dynamique qui m’a amené à pousser ma réflexion sous un angle « économie forestière » avec, comme c’est souvent le cas dans ce blogue, une dimension historique.

Lire la suite

La Vigilance ou les premiers pas de l’aviation en foresterie

La Forêt à Coeur Publié le 1 septembre 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016

aviation

La Vigilance, le premier avion ayant servi à détecter les feux de forêt sur une base commerciale. Cela se passa en 1919 en Mauricie. (Photo: J. Riopel)

Pour cette reprise automnale, je vais revenir sur une petite découverte faite au début de l’été lors d’une visite au Musée national de l’Aviation et de l’Espace du Canada (Ottawa) et illustrée sur la photo ci-contre. Il s’agit du tout premier avion ayant servi dans la foresterie canadienne (et québécoise par l’occurrence même). Cet hydravion, un Curtiss HS-2L utilisé lors de la Première Guerre mondiale, fut renommé La Vigilance en 1919 en référence à sa nouvelle mission qui allait être de détecter les feux de forêt. C’est à l’initiative de M. Ellwood Wilson, alors Chef forestier de la compagnie Laurentide Corporation Limited que cette première mondiale (dans une optique commerciale) eut lieu en Mauricie. Ce n’était pas le plan initial, mais cette compagnie forestière devint par la suite la première à avoir sa flotte d’avions de brousse ! Petit retour sur cette époque.

Lire la suite

Quelle place pour les gouvernements dans l’aménagement des forêts publiques? (compte-rendu d’un débat sur le FSC)

La Forêt à Coeur Publié le 17 décembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

FSC

Panélistes au débat: « Certification forestière: sommes-nous toujours maîtres de nos forêts? » — De gauche à droite: M. Luc Bouthillier (Université Laval), Mme Sophie Gallais (Nature Québec), M. André Tremblay (CIFQ), M. François Dufresne (FSC Canada), M. Christian Awashish (communauté atikamekw Opitchiwan) et M. Ronald Brizard (MFFP). (Photo: E. Alvarez)

Le hasard m’amène à écrire ma dernière chronique de l’année sur le même sujet que je l’avais commencée, soit la certification FSC (Forest Stewardship Council). Le contexte est toutefois très différent. Au début de l’année, c’était un dossier que j’avais développé. Aujourd’hui il s’agit du compte-rendu d’un débat qui a eu lieu le 19 novembre dernier à la Faculté de Foresterie, Géographie et Géomatique de l’Université Laval. Un débat organisé à l’initiative des finissants en foresterie sur le thème Certification forestière: sommes-nous toujours maîtres de nos forêts? Question provocante s’il en est une dans le monde forestier d’aujourd’hui et avec un panel à la mesure des enjeux impliqués, soit (dans l’ordre de la photo ci-haut):

— Monsieur Luc Bouthillier (professeur, Université Laval)
— Madame Sophie Gallais (Nature Québec)
— Monsieur André Tremblay (PDG, Conseil de l’Industrie Forestière du Québec)
— Monsieur François Dufresne (président, FSC Canada)
— Monsieur Christian Awashish (Chef atikamekw, communauté Opitchiwan)
— Monsieur Ronald Brizard (sous-ministre associé aux Forêts, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec — MFFP)

La « formule » compte-rendu implique pour moi de retransmettre l’information le plus factuellement possible de sorte que quelqu’un qui n’était pas au débat puisse avoir l’impression qu’il y était. Malgré de louables efforts en ce sens, force est d’admettre que je n’ai pas pu, cette fois-ci, m’en tenir à cette stricte « formule ». La cause en étant que j’ai non seulement déjà bien écrit sur le sujet, mais aussi que ce débat a agi sur moi comme un nouveau stimulus pour approfondir ma réflexion. Donc, pour aujourd’hui, je vous invite à un compte-rendu-réflexion sur l’enjeu de la certification FSC. Lire la suite

La dépossession de nos forêts, ce mythe

La Forêt à Coeur Publié le 4 décembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

DépossessionLes Québécois ont-ils été dépossédés de leurs forêts? L’État a-t-il été complice de cette dépossession au profit des grosses entreprises forestières? Il est impossible d’aborder l’histoire forestière du Québec sans s’attarder à ces questions… d’actualité! De fait, l’Institut de Recherche et d’Informations Socio-Économiques (IRIS) a publié cette année un livre intitulé Dépossession: une histoire économique du Québec contemporain comportant plusieurs volets sur ce thème (agriculture, mines, forêts…). Cet Institut a aussi récemment tenu un colloque sur le sujet à Montréal.

Le volet « Forêt » était sous la responsabilité de l’ingénieur forestier Pierre Dubois. M. Dubois est aussi l’auteur du livre Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçant la mainmise de l’industrie forestière sur nos forêts. Il fut de plus un proche collaborateur de L’Erreur boréale. Vous ne serez donc pas surpris que le chapitre de ce livre sur les forêts soit intitulé: Une histoire d’aliénation.

L’histoire est toutefois souvent affaire de perception et la vision défendue par M. Dubois (et bien d’autres) n’est là qu’un point de vue sur l’histoire forestière du Québec. Un point de vue qui a cependant « quelques » failles. Je vais donc aujourd’hui m’attarder aux faiblesses de deux arguments clés de la théorie de la dépossession, soit: la « quasi » privatisation de nos forêts publiques au profit des entreprises forestières et le fait que le gouvernement ait « cédé » nos forêts contre des redevances « ridicules » ou « dérisoires ». Lire la suite

Navigation des articles

← Articles plus anciens
©La Forêt à Cœur - Weaver Xtreme Theme
↑