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La Forêt à Coeur

Un regard indépendant en aménagement des forêts

La Forêt à Coeur

Archives du mot-clef Concessions forestières

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Bientôt dans une forêt près de chez vous : des aménagistes imputables

La Forêt à Coeur Publié le 2 décembre 2020 par Eric Alvarez2 décembre 2020
Point de vue à partir du Massif du Sud dans Bellechasse (Photo: E. Alvarez)

C’est le 6 novembre dernier que le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) dévoilait sa « révision ciblée du régime forestier ». Une révision explicitement développée pour répondre aux demandes de l’industrie (ce qui a le mérite d’être honnête).

Les attentes étaient hautes alors que cet été le premier ministre ne promettait rien de moins qu’un nouveau régime forestier. Plusieurs groupes avaient rendu publiques leurs listes de souhaits. Finalement, il n’y aura aucune modification législative, seulement des ajustements administratifs et réglementaires. De plus, la liste synthèse des modifications spécifie que certaines s’appliquent immédiatement alors que pour d’autres on parle « d’hiver 2021 », voire d’une mise en place « graduelle ».

À l’évidence, plusieurs acteurs du monde forestier sont restés sur leur faim et les réactions, pour l’essentiel, peuvent être résumées par le fameux « petit pas dans la bonne direction ». Toutefois, à la mesure de plusieurs commentaires et propositions faits en marge de cette « révision » du régime forestier, le MFFP a été sage de ne pas aller en Commission parlementaire. L’actuelle politique forestière, qui a fait du MFFP l’aménagiste des forêts publiques, n’aurait peut-être pas survécu à cette consultation.

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Les concessions forestières : un mal nécessaire dans l’histoire du Québec ?

La Forêt à Coeur Publié le 12 avril 2019 par Eric Alvarez12 avril 2019

concessions

Chargement de billots à proximité du lac St-Aubin, février 1924 (Source: archives Produits Forestier Résolu, Grand-Mère)

De par mon intérêt pour l’histoire forestière du Québec, plusieurs chroniques de ce blogue ont déjà abordé le sujet des concessions forestières.

Pour le rappel, une concession représentait un droit de coupe renouvelable de 12 mois dans des limites bien définies. Il n’y avait qu’un seul concessionnaire par territoire et ces derniers avaient alors les droits sur tous les arbres à l’intérieur de leurs concessions. Par exemple, les papetières pouvaient vendre les droits sur les feuillus même si elles s’approvisionnaient seulement en résineux. Malgré cet aspect fort critiqué qui contribua à mettre fin à ce régime forestier, les concessionnaires étaient reconnus par le gouvernement comme des aménagistes (trop) prudents.

Pour continuer à documenter ce mode de tenure, et en continuité avec ma série sur les Rapports annuels du ministère des Terres et Forêts (MTF) pré-Révolution tranquille, je vous présente aujourd’hui l’évolution de la superficie des concessions entre 1925 et 1961. Mais pas seulement.

De fait, les concessions ont été si dominantes que l’on a tendance à oublier qu’elles ne représentaient pas le seul outil d’attribution des bois dans les mains gouvernementales. De plus, comparativement aux superficies couvertes par les actuelles Unités d’aménagement forestier (UAFs), la « dominance » des concessions forestières apparait toute relative. À la clé, cela m’a amené à réfléchir sur le rôle historique réel des concessions dans la stratégie gouvernementale d’attribution des bois.

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M. Ellwood Wilson : Sylviculteur pour la patrie

La Forêt à Coeur Publié le 22 septembre 2016 par Eric Alvarez22 septembre 2016

Wilson

M. Ellwood Wilson et autres collègues non identifiés. Photo datant probablement des années 1920. Localisation exacte inconnue. (Source: Fonds d’archives de Produits Forestiers Résolu; Numérisation et retouches: E. Alvarez)

Dans la précédente chronique, j’avais fait ressortir le rôle-clé qu’avait joué M. Ellwood Wilson, alors Chef forestier de la compagnie Laurentide, dans l’intégration de l’aviation à la foresterie. Dans la chronique d’aujourd’hui, je vais détailler un peu plus les actions de ce forestier qui a grandement contribué à introduire le professionnalisme dans l’aménagement de nos forêts. Je vais pour ce faire me baser sur des écrits de ce dernier publiés dans diverses revues. Pour cette raison, je vais laisser une large place aux citations (en anglais) pour m’assurer de respecter l’esprit de M. Wilson.

Nous sommes en 1905, l’industrie des pâtes et papiers est alors naissante et M. Wilson vient d’être embauché par la papetière Laurentide. Il fut un des premiers, sinon le premier forestier embauché par une compagnie forestière au Canada. D’une certaine façon, c’est lui qui a « donné la note » pour la suite des choses. Et une bien belle « note » considérant l’hommage que lui a fait la Forest History Society en 1968 (M. Wilson est décédé en 1952) : « Among the handful of professionals who began the practice of forestry in Canada, Ellwood Wilson stands second to none. »

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Histoire forestière du Québec : deux ères distinctes

La Forêt à Coeur Publié le 8 avril 2016 par Eric Alvarez20 décembre 2016

èresJe me suis beaucoup investi dans des dossiers d’histoire forestière du Québec depuis l’automne dernier. La Figure ci-dessus en illustre mon résumé-synthèse. Pour cette chronique, je vais tout d’abord vous inviter à suivre le raisonnement qui m’y a amené. Je discuterai ensuite de caractéristiques associées à ces deux grandes ères de notre histoire forestière sur la base de graphiques tirés de précédentes chroniques.

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« Cut and run » : une philosophie gouvernementale ? L’épopée des forêts domaniales

La Forêt à Coeur Publié le 23 mars 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016

forêts domaniales

«Cut and run — The assault on Canada’s forests» (1983)… je ne saurais dire si ce livre a fait l’expression ou l’inverse!

Je vous ai déjà fait part du fait que lors de ma formation d’ingénieur forestier (1988 – 1992) le volet « histoire forestière » fut peu abordé. À l’obtention de mon diplôme, il m’aurait par exemple été difficile de vous expliquer l’aménagement dans les concessions forestières, même si ces dernières venaient à peine d’être officiellement révoquées en 1987 avec la Loi sur les Forêts. Une des choses que j’avais cependant « apprises » fut que les années 1970 n’avaient pas été de très bonnes années… ou plutôt avaient été de « trop » bonnes années telles qu’imagées par l’expression « cut and run ». Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’incorporation du rendement soutenu dans la Loi sur les Forêts prit les allures d’une grande avancée.

Dans les années 1970, les concessions forestières étaient toujours très présentes, mais un autre mode de tenure devait progressivement les remplacer et prendre beaucoup de place au cours de cette décennie, soit les forêts domaniales. Leur particularité : contrairement aux concessions qui étaient sous la responsabilité des compagnies forestières, les forêts domaniales étaient directement aménagées par le ministère des Terres et Forêts (MTF). Contrairement aux concessions forestières toutefois, elles ont laissé peu de traces dans la mémoire collective. Pourtant, quand on regarde les chiffres, elles « mériteraient » que l’on se souvienne d’elles, car elles ont probablement eu beaucoup à voir avec l’image du « cut and run » associée aux années 1970.

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Hommage à un pionnier : Gustave-C. Piché (ou pourquoi notre monde forestier n’a pas commencé en 1986)

La Forêt à Coeur Publié le 19 février 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016

Piché

M. Gustave-Clodomir Piché, premier chef (1908 – 1936) du Service forestier du ministère des Terres et Forêts

Lors de mon entrée à la Faculté de foresterie de l’Université Laval, j’étais au Québec depuis seulement 8 ans et, ayant vécu à Montréal toutes ces années, je ne connaissais alors strictement rien du monde forestier (merci à l’orienteuse pour me l’avoir fait découvrir !). Une des premières choses que j’ai apprises était que la Loi sur les Forêts venait de donner naissance au monde forestier québécois en 1986. Cela m’étonna. Que s’était-il passé avant ? Nous ne devions pas l’apprendre. Nous étions dans un Nouveau Monde et c’était tout ce qui comptait. Il fallait regarder vers l’avant. Je n’imaginais pas alors à quel point cette date charnière de 1986 représenterait une réelle muraille temporelle dans le monde forestier québécois.

Dans la nouvelle Stratégie d’aménagement durable des forêts, vous allez retrouver un petit encart (p. 4) qui détaille l’historique des actions gouvernementales entreprises pour assurer la durabilité des forêts. Cet historique commence en 1986. De même, lors d’un débat sur la certification FSC l’automne dernier, le représentant gouvernemental nous fit un retour historique… à partir de 1986. Avant ? Le néant, semble-t-il. L’effet pervers du « mur » de 1986 : tout ce que l’on raconte de négatif sur l’histoire forestière du Québec serait-il donc vrai ? J’ai répondu en partie à cette question l’automne dernier.

Pour aujourd’hui, je vais plutôt vous présenter, en ses propres mots, la vision et les actions du premier grand patron des fonctionnaires québécois chargés de l’aménagement des forêts, soit M. Gustave-Clodomir Piché. Et « non », les actions gouvernementales pour la durabilité dans l’aménagement de nos forêts n’ont pas commencé en 1986…

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La dépossession de nos forêts, ce mythe

La Forêt à Coeur Publié le 4 décembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

DépossessionLes Québécois ont-ils été dépossédés de leurs forêts? L’État a-t-il été complice de cette dépossession au profit des grosses entreprises forestières? Il est impossible d’aborder l’histoire forestière du Québec sans s’attarder à ces questions… d’actualité! De fait, l’Institut de Recherche et d’Informations Socio-Économiques (IRIS) a publié cette année un livre intitulé Dépossession: une histoire économique du Québec contemporain comportant plusieurs volets sur ce thème (agriculture, mines, forêts…). Cet Institut a aussi récemment tenu un colloque sur le sujet à Montréal.

Le volet « Forêt » était sous la responsabilité de l’ingénieur forestier Pierre Dubois. M. Dubois est aussi l’auteur du livre Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçant la mainmise de l’industrie forestière sur nos forêts. Il fut de plus un proche collaborateur de L’Erreur boréale. Vous ne serez donc pas surpris que le chapitre de ce livre sur les forêts soit intitulé: Une histoire d’aliénation.

L’histoire est toutefois souvent affaire de perception et la vision défendue par M. Dubois (et bien d’autres) n’est là qu’un point de vue sur l’histoire forestière du Québec. Un point de vue qui a cependant « quelques » failles. Je vais donc aujourd’hui m’attarder aux faiblesses de deux arguments clés de la théorie de la dépossession, soit: la « quasi » privatisation de nos forêts publiques au profit des entreprises forestières et le fait que le gouvernement ait « cédé » nos forêts contre des redevances « ridicules » ou « dérisoires ». Lire la suite

Dans les coulisses de la révocation des concessions forestières

La Forêt à Coeur Publié le 11 novembre 2015 par Eric Alvarez16 mars 2017

concessions forestières

Barges de ravitaillement sur la rivière Flamand (Mauricie) au mois d’octobre 1923. Note historique: ce territoire fut très touché par les feux de forêts. (Source: archives de Produits Forestiers Résolu à Culture Shawinigan)

Dans la suite de ma quête sur l’histoire forestière du Québec, je vous présente aujourd’hui le texte d’une conférence donnée en décembre 1972, devant une assemblée de l’Association Forestière Québécoise (aujourd’hui dissoute), par M. Roland Royer, alors Chef forestier de la Consolidated Bathurst Limitée. Intitulée « Pourquoi abolir les concessions forestières? », cette conférence se voulait essentiellement une réponse au Livre Blanc sur les forêts (« Exposé sur la politique forestière ») que le ministère des Terres et Forêts (MTF) venait de déposer. Un Livre Blanc qui proposait d’abolir les concessions pour les remplacer par des garanties d’approvisionnement et qui voyait le MTF prendre lui-même en main l’aménagement des forêts. Tout en reconnaissant certains problèmes, M. Royer proposait, au nom de l’industrie forestière, des solutions alternatives à l’abolition pure et simple des concessions.

Vous pouvez vous demander ici pourquoi s’attarder à écrire une chronique sur un tel document considérant que les concessions sont révoquées depuis longtemps (1987 — Loi sur les Forêts) et que le débat est somme toute clos. Tout d’abord, le texte de M. Royer lève le voile sur des motivations gouvernementales en arrière de la révocation qui n’étaient pas écrites dans le Livre Blanc. Ensuite, quand on prend la mesure de l’évolution de notre politique forestière en parallèle aux propositions de l’industrie exprimées dans le texte de M. Royer, on ne peut s’empêcher de constater à quel point des questions idéologiques nous ont fait perdre bien du temps et de la qualité dans notre aménagement forestier. Finalement, si le débat sur les concessions est effectivement clos, la dynamique qui fut alors initiée est toujours en cours depuis 40 ans! Ce texte de M. Royer est donc essentiel à la compréhension de notre politique forestière d’aujourd’hui.

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