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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

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L’étonnant constat de surexploitation des forêts de la commission Coulombe

La Forêt à Coeur Publié le 23 mars 2021 par Eric Alvarez24 mars 2021

[…] Là, on surexploite la forêt. […] en 2004, la commission Coulombe a demandé qu’on soustraie 20 % de la récolte parce qu’on surexploitait la forêt.

— M. Henri Jacob, extrait d’entrevue à TVA, le 13 novembre 2020
Commission Coulombe (page titre)

Comme le thème de cette chronique découle de mon précédent texte, il m’a semblé à propos d’en reprendre un élément clé pour débuter celle-ci.

Dans ma précédente chronique, je m’étais attardé à démontrer que, dans les 10 dernières années, la surexploitation des forêts au Québec n’était pas vraiment un enjeu. Je revenais aussi sur le constat de surexploitation de la commission Coulombe pour faire valoir qu’il n’était pas si clairement énoncé… pour ensuite réaliser, à la suite du commentaire d’un lecteur, que j ‘avais raté un paragraphe du rapport de la Commission où il n’y avait pas de nuances sur ce point!

Sa lecture m’amena toutefois plus de points d’interrogation qu’elle n’aida à éclaircir les choses. Il m’apparut clair que je n’avais pas seulement raté un paragraphe. Un pan complet de la réflexion de la Commission semblait m’avoir échappé. Il me fallait en avoir le cœur net. Et pour faire bonne mesure, je relus les 300 pages du rapport.

Trop de réflexions sont ressorties de cette lecture pour raisonnablement entrer dans un seul texte. Il est donc fort possible que je revienne sur le sujet dans mes prochaines chroniques. Mais pour aujourd’hui, je vais me concentrer à présenter ce qui m’apparaît comme un étonnant constat de surexploitation des forêts par la commission Coulombe.

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De la partialité médiatique dans la vérification des faits en foresterie

La Forêt à Coeur Publié le 12 février 2021 par Eric Alvarez18 février 2021

[…] ce qu’on essaie de faire présentement et c’est pas seulement ce ministère-là… ce ministre-là, tous ceux qui ont précédé ont fait la même chose, c’est d’essayer de fournir à l’industrie ce qu’elle demande contrairement à ce qui devrait être fait : simplement transformer ce que la Nature peut nous donner. Là, on surexploite la forêt. […] en 2004, la commission Coulombe a demandé qu’on soustraie 20 % de la récolte parce qu’on surexploitait la forêt. Durant 10 ans, on a essayé de transformer ça. On a dit : « On fait de la foresterie écosystémique ». Mais depuis les 10 dernières années, c’est recommencé de plus belle […]

— M. Henri Jacob, extrait d’entrevue à TVA, le 13 novembre 2020 (à partir de 1 min. 56)

Cette entrevue faisait suite à une lettre intitulée Le bunker du ministère des forêts co-signée par messieurs Henri Jacob et Richard Desjardins et publiée dans Le Journal de Montréal. Pour le résumé, cette lettre se voulait une critique très virulente contre le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs et son ministre en titre (M. Pierre Dufour) pour cause d’être trop inféodés aux intérêts de l’industrie forestière. Un discours qui, pour l’essentiel, n’avait rien de surprenant de la part de ces deux acteurs très critiques du monde forestier québécois.

Toutefois, je dois avouer avoir sursauté en écoutant l’extrait d’entrevue retranscrit ci-haut. Cette affirmation concernant la surexploitation des forêts est tellement erronée que cela en est presque grossier. Une revérification des faits s’imposait. Et la meilleure façon était de retourner à la source, soit la commission Coulombe.

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Bientôt dans une forêt près de chez vous : des aménagistes imputables

La Forêt à Coeur Publié le 2 décembre 2020 par Eric Alvarez2 décembre 2020
Point de vue à partir du Massif du Sud dans Bellechasse (Photo: E. Alvarez)

C’est le 6 novembre dernier que le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) dévoilait sa « révision ciblée du régime forestier ». Une révision explicitement développée pour répondre aux demandes de l’industrie (ce qui a le mérite d’être honnête).

Les attentes étaient hautes alors que cet été le premier ministre ne promettait rien de moins qu’un nouveau régime forestier. Plusieurs groupes avaient rendu publiques leurs listes de souhaits. Finalement, il n’y aura aucune modification législative, seulement des ajustements administratifs et réglementaires. De plus, la liste synthèse des modifications spécifie que certaines s’appliquent immédiatement alors que pour d’autres on parle « d’hiver 2021 », voire d’une mise en place « graduelle ».

À l’évidence, plusieurs acteurs du monde forestier sont restés sur leur faim et les réactions, pour l’essentiel, peuvent être résumées par le fameux « petit pas dans la bonne direction ». Toutefois, à la mesure de plusieurs commentaires et propositions faits en marge de cette « révision » du régime forestier, le MFFP a été sage de ne pas aller en Commission parlementaire. L’actuelle politique forestière, qui a fait du MFFP l’aménagiste des forêts publiques, n’aurait peut-être pas survécu à cette consultation.

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Entre infopub et guerre de clochers, quel bilan pour l’aménagement durable des forêts publiques du Québec?

La Forêt à Coeur Publié le 18 novembre 2020 par Eric Alvarez18 novembre 2020

Le 28 octobre dernier, le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) rendait public le «Bilan quinquennal de l’aménagement durable des forêts 2013-2018». Le MFFP prenait ainsi le relais du Bureau du Forestier en chef (BFEC) qui avait été responsable des deux précédentes éditions, soient celles de 2000-2008 et 2008-2013.

Ce changement de garde est attribuable à l’entrée en vigueur, en 2013, de la «Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier» faisant du MFFP le grand responsable de l’aménagement des forêts publiques du Québec. Le BFEC est cependant resté impliqué alors qu’il a produit une «Analyse des résultats obtenus en matière d’aménagement durable des forêts du domaine de l’État». Cette analyse est intégrée en annexe du bilan produit par le MFFP.

Ayant dans ma bibliothèque les deux précédents bilans produits par le BFEC, je ne peux que constater que le changement de responsabilités n’a pas été pour le mieux tant pour la qualité que pour l’utilité du document. Mais plus encore, il est symptomatique de la complaisance du MFFP dans son aménagement des forêts québécoises tout en amenant au constat « qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de l’Atrium (bâtisse regroupant les fonctionnaires du MFFP et du BFEC) ».

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Les 10 ans de La Forêt à Cœur

La Forêt à Coeur Publié le 2 novembre 2020 par Eric Alvarez2 novembre 2020
Source de la photo et recette 🙂

C’est le 5 octobre 2010 que la première des 166 chroniques de La Forêt à Cœur fut publiée. Dix ans déjà !

Si je devais résumer cette décennie à animer La Forêt à Cœur en un seul mot, ce serait « passion ». D’une certaine façon, une drôle de passion après un doctorat, mais sans ces années de formation le blogue n’aurait pas été le même. En fait, il n’y aurait probablement pas eu de blogue. Et sans le blogue et la diversité des sujets que j’ai abordés, il n’y aurait pas eu de livre. Bref, comme on dit : « Tout est dans toute » 🙂

« Passion », mais aussi « privilège ». Avoir eu dans les 10 dernières années la liberté professionnelle d’aborder les sujets que je souhaite, sous n’importe quel angle et à mon rythme (plutôt lent), c’est un rare privilège. Un privilège que je dois à ma conjointe qui est aussi ma relectrice. Alors, doublement « merci » chérie ! 

Pour les suites…

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Entre Anthropocène et nouvelle Pangée, quel avenir pour les forêts ?

La Forêt à Coeur Publié le 21 octobre 2020 par Eric Alvarez4 novembre 2020

Pourquoi le Séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) se retrouve seulement dans certains secteurs de la Sierra Nevada en Californie ? Devrions-nous préparer nos forêts au réchauffement climatique en les aidant à migrer vers le nord ? Quel est le sens du terme « espèces envahissantes » lorsque la planète est de facto composée d’un seul et unique supercontinent ? De quoi aura l’air l’écosystème des épinettes noires au Québec (pessière) dans un siècle ? 

Ce ne sont là que quelques-unes des questions que vous pourriez avoir en tête à la fin de la lecture de Journeys of trees : A story about forests, people, and the future du journaliste scientifique américain Zach St-George. Ce n’est cependant pas un livre qui donne des réponses (ou peu). Et considérant les incertitudes qui entourent ces questions, cela aurait été quelque peu présomptueux. Au fil des 200 pages de ce livre divisé en sept chapitres, l’auteur prend surtout le temps de faire le tour des différents enjeux liés au futur des forêts et de certaines espèces d’arbres. 

C’est là un excellent livre non seulement pour réfléchir à l’avenir des forêts dans un monde en transformation, mais qui est aussi très bien écrit. Pour ces raisons, plutôt que d’essayer de résumer les idées qui y sont exprimées, mon compte-rendu sera axé sur la présentation de quelques (longs) extraits du livre. J’espère ainsi pouvoir mieux vous faire découvrir les grandes pistes de réflexion qui y sont explorées. 

Finalement, point qui devrait susciter l’intérêt de plusieurs, le sixième chapitre fait une large place à des chercheurs québécois 🙂

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Le papier : 2000 ans de services environnementaux à l’humanité

La Forêt à Coeur Publié le 17 septembre 2020 par Eric Alvarez2 avril 2025
« Papier », en chinois
« Papier », en chinois (Wikipédia)

Le papier. On l’utilise tous les jours sans bien souvent s’en rendre compte. Il faut dire qu’il se présente sous de très nombreuses formes. Des historiens du papier ont même pris le temps d’en dénombrer quelque 20 000 usages commerciaux ! Pourtant, et sans jeu de mots voulu, il a souvent mauvaise presse. Certains pronostiquent même sa fin malgré le fait qu’après quelque 2000 ans d’existence il continue de se transformer pour faire partie de nos vies. Si l’on connaissait mieux son histoire, il serait peut-être mieux apprécié. C’est d’ailleurs ce qui m’est arrivé.

Pour la précision, j’aime le papier ! Le plaisir de lire, par exemple, a toujours été pour moi associé au papier. Toutefois, jusqu’à ce que je tombe cet été sur un petit article présentant son histoire deux fois millénaire, il ne m’était jamais passé à l’idée d’en faire un sujet de chronique. À mon propre grand étonnement, découvrir les grandes lignes de son histoire a stimulé chez moi une petite passion d’en savoir plus. Deux livres achetés, trois empruntés à la bibliothèque et quelques articles lus sur internet, me voilà aujourd’hui plus renseigné et surtout prêt à vous livrer un petit compte-rendu 🙂 

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Certification forestière : vent en poupe pour le PEFC

La Forêt à Coeur Publié le 15 juillet 2020 par Eric Alvarez4 novembre 2020

Le Sommet de la Terre de Rio en 1992 représente un jalon clé dans l’histoire contemporaine de l’aménagement des forêts. C’est à la suite de cette rencontre que des ONG (Organisations Non-Gouvernementales), insatisfaites des engagements des États pour assurer la durabilité dans l’aménagement des forêts, décidèrent de prendre les choses en main. Ce fut la naissance des programmes de certification forestière. Le FSC (Forest Stewardship Council) est né en 1994 et le PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) devait suivre en 1999.

Ce sont là les deux grands programmes de certification forestière à l’échelle internationale. En fait, c’est une nuance à bien comprendre, le PEFC valide des programmes de certification forestière. Le PEFC n’est donc pas « un », mais plusieurs programmes de certification de par le monde. Au Québec, le programme de certification SFI (Sustainable Forestry Initiative) est associé au PEFC.

L’objectif de cette chronique est de faire un bilan statistique de l’état de la situation de la certification forestière. Je m’attarderai tout d’abord à l’échelle internationale avant de détailler la situation canadienne et québécoise. Suite à ce bilan, j’aborderai de petits éléments de prospective sur l’avenir de la certification forestière.

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Objectif : Début juin

Thème probable : Le projet de modernisation de la politique forestière qubécoise

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Acceptabilité sociale Aires protégées Aménagement écosystémique Autochtones Biodiversité Brûlage dirigé Caribou Certification Changements climatiques Chemins forestiers Commission Coulombe Concessions forestières Dendroctone Du Bois Déforestation Feux Forêts nationales Forêts privées Forêts tropicales FSC Greenpeace Groupes environnementaux Histoire Industrie MFFP Ministère Mode de tenure OIFQ Planning rules Plantations Politique forestière Possibilité forestière Premières Nations Rendement soutenu Restauration Récolte Rôle des forestiers SAF 2012 SAF 2013 Sondage Statistiques Surexploitation Sylviculture Tenure USDA Forest Service
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