Commentaire

De la partialité médiatique dans la vérification des faits en foresterie — 8 commentaires

  1. Bravo Éric
    Je trouve que le ministère n’a toujours rien appris pour communiquer les faits et créer un message positif
    Toujours un plaisir de te lire

  2. Bonjour Éric. Tes regards sont toujours aussi éclairants et à peu près les seuls de cette nature dans notre univers polarisé. Observation : La commission Coulombe concluait sur la surexploitation forestière, certes sur la base du volume mais aussi sur la qualité et l’accessibilité de la matière ligneuse (p. 148). Les tiges (faibles diamètres), essences (sans preneurs) et peuplements (mixtes, isolés, éloignés) moins $$$ intéressants ont tendance à être relativement moins récoltés, créant ainsi un appauvrissement qui s’accentue (pensons aux feuillus nobles en Outaouais par exemple). Au pair de la possibilité biophysique, il faudrait déterminer une possibilité « économique ». On devrait de plus en plus introduire la notion de valeur par rapport à celle du volume, aussi applicable dans le cadre de la stratégie de production de bois ou de l’adaptation aux changements globaux.
    Au plaisir de continuer à te lire.

    • Bonjour Gérard, et merci de tes bons mots ! 🙂

      Je fais de mon mieux pour apporter un regard « éclairant » 😉

      Mais j’ai de fait raté le paragraphe de la page 148. J’avais relu de très grands pans de ce chapitre, mais pas assez à l’évidence !

      Un constat très formel de surexploitation qui, il faut dire, me surprend quelque peu considérant la « mer d’incertitudes » dans laquelle vous sembliez naviguer ! Et cela m’amène plusieurs questions et réflexions en tête qui pourraient former ma prochaine chronique 😌

      Salutations !

      Eric

      [ajout 18 février] : j’ai intégré ton observation comme « erratum ».

    • Bonjour M. Szaraz,

      Je trouve très pertinente votre idée d’une possibilité économique, pour tenir compte de l’effet d’écrémage à l’échelle des peuplements. Cette dynamique me semble être l’une des plus grandes sources d’erreur, dû au manque de rétroaction et de cohérence entre le calcul, la planification et l’exécution.

      M. Alvarez,

      Encore un texte fort intéressant pour alimenter la réflexion. Moi et mes acolytes (Anne Bernard et Olivier Villemaire-Côté) envisageons de répondre à nouveau à messieurs Jacob et Desjardins, mais sous la forme du « fact-checking » cette fois-ci. Un peu à la manière des Décrypteurs de Radio-Canada. L’espace médiatique ne nous est pas refusé, jusqu’à preuve du contraire. À nous de l’occuper!