
Sauf évènement exceptionnel, il n’y aura pas de chroniques cet automne. J’anticipe une nouvelle version de la révision de la politique forestière, mais à moins qu’elle ne soit exceptionnellement différente de la version proposée plus tôt cette année, je ne lui consacrerai mon attention qu’en 2026. Et même dans l’éventualité «exceptionnelle», il est fort probable que 2025 ne soit consacré qu’à l’analyse et 2026 à l’écriture. La Forêt à Cœur a toujours été en mode slow actualité [note : concept personnel].
La cause de cette décision est que j’ai entamé l’écriture d’un deuxième livre. Ce n’est pas une nouvelle édition de mon premier. C’est vraiment un nouveau livre sur une thématique qui lui sera propre, soit la nature et la biodiversité (dont le caribou forestier).
Ces sujets n’avaient pas été beaucoup discutés dans Forêts québécoises : de la nécessité de s’affranchir de L’Erreur boréale (et comment). En ce sens, ce livre aura une dimension complémentaire à ce premier opus, mais avec sa propre raison d’être. Il ne sera pas nécessaire de l’avoir lu pour bien prendre la mesure du second. Il est toutefois trop prématuré pour décrire plus en détail les contours de ce futur livre.
Pour tout dire, même si je sentais que l’écriture d’un nouveau livre se dessinait, j’avais en tête l’été 2026 au plus tôt. Toutefois, cet été, après de nombreuses versions infructueuses d’une nouvelle chronique, j’ai réalisé que ce que j’essayais de synthétiser en un texte de blogue ne pouvait s’exprimer que par le biais d’un livre.
Pour l’échéancier, la version optimiste vise l’été 2026, mais je ne serais pas surpris qu’il ne soit édité qu’au printemps 2027, voire un peu plus tard cette année-là (2028 n’est pas une option). Comme pour mon premier livre, si mes chroniques vont fournir une bonne base, du travail de recherche complémentaire va être requis. À partir de là, l’échéancier devient plus flou.
Contrairement au premier livre pour lequel j’avais testé l’option des éditeurs conventionnels, pour celui-ci je vais y aller directement à compte d’auteur avec BouquinBec.
À la base, cela va permettre gagner quelques mois en attente de réponses. Mais une raison fondamentale de ce choix est que dans la formule d’édition «classique», l’éditeur prend en charge tous les frais, mais prend aussi les droits d’auteur en échange. Vous n’êtes plus maître de votre œuvre. À compte d’auteur, vous devez assumer les coûts, mais vous conservez vos pleins droits.
Quant à BouquinBec, ce sont à la base des imprimeurs qui offrent des services professionnels pour la révision linguistique et le graphisme (et une illustratrice depuis tout récemment). Cela permet donc de publier à compte d’auteur avec une qualité qui n’a rien à envier à une maison d’édition conventionnelle.
Comme lors de ma première «pause livre», ne soyez pas surpris que je prenne des pauses… du livre pour écrire une ou deux chroniques. Lors de ma première expérience d’écrivain, l’attente de réponses par les éditeurs avait été un peu décourageante. Cela m’avait cependant obligé à prendre du recul de mon livre et m’avait permis de l’améliorer. Donc, à défaut d’éditeurs dans le portrait ce coup-ci, je vais mettre à profit cet enseignement.
Sur ce, je vous souhaite un bien bel automne!
Eric Alvarez