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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

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Le FSC : seul programme de certification dans LEED?

La Forêt à Coeur Publié le 11 novembre 2010 par Eric Alvarez2 avril 2025

[Mise à jour le 16 décembre 2010 – Finalement, FSC reste la seule référence dans LEED… pour l’instant. Le dossier est loin d’être clos et comporte bien des ramifications. Cet article résume bien la situation.]

Ah, les acronymes! Que serions-nous sans eux? ; )

FSC pour Forest Stewardship Council. C’est le seul programme de certification d’un territoire forestier accepté par les groupes environnementaux. LEED pour Leadership in Energy and Environmental Design. Ce n’est pas le seul mais certainement le plus reconnu des programmes de certification environnementale pour les bâtiments. Une certification qui s’acquiert par le biais d’une grille d’analyse selon cinq principaux points. L’utilisation du bois est incluse dans la catégorie “Materials & Resources” qui vaut généralement 13 ou 14 points / 110 (100 de base + potentiel de 10 points bonis; la grille évolue selon le type de construction). Actuellement, seul le bois du programme de certification FSC semble accepté (l’article qui m’a aiguillé sur ce sujet). Cela pourrait toutefois changer très bientôt.

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Réflexion « post – The Economist » : Mettons-nous trop d’efforts à protéger la forêt boréale ?

La Forêt à Coeur Publié le 5 novembre 2010 par Eric Alvarez7 juillet 2016

J’insiste… : ) Le dossier de The Economist mérite un réel détour pour quiconque veut avoir une vue d’ensemble sur les enjeux internationaux touchant les forêts. Dans mes trois dernières chroniques, je n’ai fait que résumer au mieux les principales idées. J’ai dû toutefois laissé de côté plusieurs éléments très intéressants pour éviter un allongement exponentiel de mes chroniques.

Un premier  constat : la déforestation à l’échelle planétaire est un problème qui demande une solution globale qui dépasse la seule question environnementale. De fait, la pauvreté est au coeur du problème. Comme le mentionnait le Président sortant du Brésil Lula Da Silva à la Conférence de Copenhague “I don’t want any gringos asking us to let an Amazon resident die of hunger under a tree”. En tant que pays riche, on ne peut pas se contenter de voeux pieux si on souhaite vraiment préserver les forêts tropicales humides. Il faudra que l’on y mette de l’argent! Et si la Norvège, grâce à son pétrole, apparaît comme le premier leader dans le domaine, il n’y a aucune raison, sauf celle de la volonté politique…, pour que le Canada ne puisse faire de même considérant l’abondance de ses ressources gazières et pétrolières.

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The Economist : 3- La part des pays industrialisés pour sauver les forêts tropicales humides

La Forêt à Coeur Publié le 1 novembre 2010 par Eric Alvarez20 juin 2024

La revue britannique The Economist a publié, dans son numéro du 25 septembre 2010, un numéro spécial sur les forêts et, surtout, comment les sauver. Je vais prendre quelques chroniques pour faire un survol des principaux points développés dans ce dossier essentiel pour quiconque veut comprendre les principaux enjeux internationaux liés aux forêts. 

Aujourd’hui : La part des pays industrialisés pour sauver les forêts tropicales humides (de fait, c’est surtout de ces forêts dont il est question dans ce dossier!)

Un cas en juin 2009. Celui d’un procureur de l’État de Parà au Brésil qui a été en mesure d’établir une chaîne de traçabilité entre des ranchs installés illégalement et des grandes chaînes de détaillants (Wal-Mart, Carrefour et autres non mentionnés) de pays industrialisés. Il a alors donné une amende de 1,2 milliard de $ aux abattoirs qui s’approvisionnaient de ces ranchs illégaux et a menacé d’en faire autant auprès des détaillants qu s’approvisionnaient auprès de ces abattoirs. Une nuit. C’est ce que ça a pris pour que les détaillants cessent de s’approvisionner de la province de Parà.

Les détaillants occidentaux sont sensibles à la mauvaise publicité. Et c’est sous cet angle-là que les choses bougent. Greenpeace travaille beaucoup en ce sens et a fait récemment changé la politique de Nestlé concernant son approvisionnement en huile de Palme. 

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The Economist : 2- Des stratégies pour sauver les forêts de la Terre

La Forêt à Coeur Publié le 25 octobre 2010 par Eric Alvarez20 juin 2024

La revue britannique The Economist a publié, dans son numéro du 25 septembre 2010, un numéro spécial sur les forêts et, surtout, comment les sauver. Je vais prendre quelques chroniques pour faire un survol des principaux points développés dans ce dossier essentiel pour quiconque veut comprendre les principaux enjeux internationaux liés aux forêts. 

Aujourd’hui : Des stratégies pour sauver les forêts de la Terre

Trois grandes stratégies sont retenues dans cet article, soit :

1- Associer un coût ($) d’opportunité au fait de couper une forêt

On peut facilement mesurer les revenus associés à transformer une forêt en terre agricole ou produire de l’huile de palme. Jusqu’à tout récemment cependant, il n’y avait pas d’outils pour être capable d’estimer « combien cela nous coûte-t-il de remplacer la forêt? ». C’est à cette tâche, soit d’estimer le coût d’opportunité de faire disparaître une forêt, que ce sont attelés des « économistes de l’écosystème forestier » (des économistes de l’écosystèmique?).

 « The Economics of Ecosystems and Biodiversity » (TEBB) est un Think Tank supporté par les Nations-Unies et ayant pour mission d’estimer ce coût d’opportunité. Ce groupe a estimé globalement les coûts de la déforestation entre 2 et 4,5 mille milliards (trillions) $/an. Exemple : le groupe a estimé que la « seule » contribution des forêts à l’agriculture sud-américaine par le biais de sa régulation du cycle continental de l’eau valait entre 1 et 3 milliards $/an (billions), ce qui est une estimation conservatrice.  

Dans la même logique, il y a le projet américain « Integrated Valuation of Ecosystem Services and Tradeoffs » (InVEST) qui est un logiciel permettant d’estimer la valeur des services de l’écosystème forestier.

L’espoir est que ces initiatives contribuent à mettre en place un système de « Payment for ecosystem service (PES) » à grande échelle, un espoir qui pour l’instant est synonyme de REDD (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation), un des rares succès du Sommet de Copenhague sur le climat de 2009.

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The Economist : 1- Les plus grandes menaces pour les forêts de la Terre

La Forêt à Coeur Publié le 18 octobre 2010 par Eric Alvarez20 juin 2024

La revue britannique The Economist a publié, dans son numéro du 25 septembre 2010, un numéro spécial sur les forêts et, surtout, comment les sauver. Je vais prendre quelques chroniques pour faire un survol des principaux points développés dans ce dossier essentiel pour quiconque veut comprendre les principaux enjeux internationaux liés aux forêts. 

Aujourd’hui : Les plus grandes menaces pour les forêts de la Terre

Au mois de mai dernier, il a été grand cas de l’entente sur la forêt boréale entre un grand groupe d’industriels forestiers regroupés sous le chapeau de l’Association des produits forestiers du Canada (APFC) et plusieurs groupes environnementaux. Une entente touchant 72 millions d’hectares de forêt canadienne (et québécoise). Malgré le côté spectaculaire de cette annonce, cet effort ne semble pas très bien côté pour répondre aux enjeux internationaux (Yet such progress tends to be exaggerated, and even if it were real it would be insufficient because of two huge threats to the forest – p. 5 du dossier). Quels sont donc ces deux grands enjeux internationaux menaçant les forêts?

1- Les changements climatiques

À terme, si les prévisions s’avèrent, la délimitation des écosystèmes forestiers planétaires sera reconfigurée et cela ne se fera pas sans douleur. Les conditions climatiques vont favoriser de plus grandes périodes de sécheresse, des risques accrus de feux et d’épidémies d’insectes. La forêt tropicale humide (rainforest) serait particulièrement touchée par ces changements, causant une partie de sa disparition et le dégagement de gaz à effet de serre. 

2- La démographie

La population humaine s’accroit. D’ici 40 ans, on prévoit l’ajout de 3 milliards de bouches à nourrir. Un accroissement qui devrait se produire principalement dans des pays en développement possédant une forêt tropicale humide. Non seulement la demande en produits agricoles va s’accroître, mais la demande en bois et biocarburant va elle aussi s’accroître.

Deux cas sont présentés, soit l’Indonésie et le Congo. Le premier a déjà tranformé une partie de sa forêt tropicale humide pour produire de l’huile de palme (que l’on retrouve dans plusieurs des produits que nous consommons). Le second est le Congo. Dans les 40 prochaines années, sa population devrait passer de 70 millions à 140 millions. Cet accroissement, combiné à un engagement de la Chine de rénover 6 000 km de route en échange, semble-t-il, de pouvoir transformer sur une grande échelle de la forêt en huile de palme, fait craindre le pire.

La prochaine chronique: des stratégies pour sauver les forêts! « Oui », il y a un espoir… : )

Le Plan Nord ontarien : une inspiration pour le Québec?

La Forêt à Coeur Publié le 12 octobre 2010 par Eric Alvarez7 juillet 2016

On n’en a pas entendu parlé au Québec, mais le gouvernment de l’Ontario a adopté le 23 septembre dernier une loi sur leur Plan Nord. Un plan ambitieux. Le projet de Loi couvre 450 000 km2 du territoire ontarien dont 50% (225 000 km2, soit 21% du territoire ontarien) serait protégé. Il est question ici d’un réseau d’aires protégées intereliées.Tout comme au Québec, ce plan vise clairement, à tout le moins dans ses intentions législatives, à associer les communautés autochtones au Plan Nord. Or, ces dernières sont littéralement furieuses. C’est une levée de bouclier contre ce Plan. Elles accusent le gouvernment ontarien de décider de leur développement pour elles.

À souligner que les critiques ne sont pas seulement du côté des communautés autochtones.

Il y a là des éléments de réflexion pour le Québec :

  • Une bonne intention législative ne se traduit pas toujours avec les résultats escomptés sur le terrain
  • L’acceptabilité sociale d’une aire protégée n’est pas garantie. Particulièrement de la part de communautés qui vivent de la forêt.
  • Peut-on sérieusement bâtir un Plan Nord sans un clair appui des communautés autochtones?

Comme le projet québécois couvre 1,2 million de km2, soit 72% de la superficie du Québec, espérons que nous saurons apprendre des leçons de nos voisins!

Géopolitique du dendroctone du pin

La Forêt à Coeur Publié le 5 octobre 2010 par Eric Alvarez7 juillet 2016

Intéressante analyse sur les impacts du dendroctone du pin ponderosa (bark beetle) dans le Forestry Source (p.5) de juillet dernier. Selon le principe « Le malheur des uns fait le bonheur des autres », l’auteur s’attarde aux bénéfices que pourrait tirer l’industrie américaine des malheurs de la Colombie-Britanique. Les points qu’il avance sont basés sur le rapport BC interior : Mountain Pine Beetle Attack (International Wood Markets Group, disponible via $) sont :

– À terme, l’épidémie aura tué 90% des forêts de pins en Colombie-Britannique (distribution du lodgepole pine en Colombie-Britannique)
– Avant l’épidémie, la Colombie-Britannique produisait annuellement 10,5 millions de pied-planche (board feet)
– L’épidémie a amené la province à produire 15 millions de pied-planche en 2005, soit presque le quart de toute la consommation de bois d’oeuvre consommée aux États-Unis cette année-là.
– Depuis ce sommet, 12 scieries et/ou de veneer ont fermé et 16 de plus devraient suivre d’ici 2018.
– D’ici là, la demande devrait recommencer à s’accroître aux États-Unis et elle s’accroît déjà en Chine. Or, ce dernier pays, dû à des incertitudes concernant son approvisionnement en bois en Russie, a dernièrement accru son approvisionnement de la Colombie-Britannique pour devenir le deuxième marché d’exportation de la province.

En résumé, d’ici les 10 prochaines années :
– Il devrait y avoir une croissance de la demande de bois de sciage aux États-Unis mais la Colombie-britannique, ne sera pas en mesure de répondre à la demande en plus d’être peut-être de plus en plus dépendante de la Chine comme marché d’exportation. Tout cela devrait contribuer à accroître le prix du bois aux États-Unis.

Il ne dit aucun mot du Québec dans sa réflexion. Toutefois, si cette analyse devait s’avérer juste, les scieries québécoises qui auront réussi à traverser la crise auront potentiellement de belles opportunités devant elles.

 

SuperficiesDendroctone

Figure. Superficies annuelles défoliées à au moins 30% par le dendroctone du pin en Colombie-Britannique de 1975 – 2009. Aussi, récolte totale des résineux (m3) depuis 1970. (Source : Base de données nationale sur les forêts – note : les données comportent de nombreuses précisions en bas de page que je n’ai pas incluses ici pour fins de clarté)

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Probablement dans la 2e moitié de septembre… Bon été! 🏖🌞

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