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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

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Mont Kaaikop: suivre la procédure ne sera pas la solution

La Forêt à Coeur Publié le 28 février 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Le hasard fait parfois bien les choses… Alors que le dossier du mont Kaaikop apparaissait sur les écrans radars de l’actualité, mon ancienne collègue de laboratoire de recherche développait ses chroniques sur l’acceptabilité sociale (c’est vraiment un hasard, nos premiers contacts pour collaborer datant de l’été 2013). Deux parfaites chroniques sur lesquelles m’appuyer pour vous présenter et analyser ce dossier d’acceptabilité, ou plutôt d’inacceptabilité sociale.

Le mont Kaaikop, c’est l’histoire d’un projet de récolte forestière de 180 hectares piloté par le ministère des Ressources naturelles (MRN) depuis 2011 et qui devait servir cet hiver à l’approvisionnement de deux scieries au nord de Montréal. Le hic, c’est que ce mont représente aussi une manne touristique pour la municipalité de Sainte-Lucie des Laurentides par le biais d’activités de récréation (randonnée, raquette…) et il est apparu que les participants à ces activités n’appréciaient guère l’idée même de coupes forestières. Un conflit éclata et connut un dénouement provisoire le 31 janvier dernier alors que, fait exceptionnel dans le monde forestier québécois, la coupe prévue pour cet hiver fut suspendue par une juge de la Cour supérieure en attendant que la cause soit entendue sur le fond.

Dans cette chronique, je vais m’attarder à démêler ce dossier qui, de l’opinion même de la juge impliquée, a connu un cheminement fort confus et dont la leçon à tirer pourrait être qu’une procédure rigoureusement suivie n’est pas synonyme d’acceptabilité sociale. Lire la suite

L’acceptabilité sociale: de qui et pourquoi ? (Partie B)

La Forêt à Coeur Publié le 20 février 2014 par Véronique Yelle18 août 2016

VeroYelle(La Forêt à Coeur s’ouvre! Dans cette deuxième chronique, Véronique Yelle ing.f. Ph.D. discute de l’application du concept d’acceptabilité sociale. Quoique l’auteure est à l’emploi du MRN, cette chronique est faite à titre personnel. Pour en savoir plus sur l’auteure.)

Dans ma dernière chronique, je vous ai entretenu du concept d’acceptabilité sociale, en proposant une définition et en m’attardant sur les aspects individuels du jugement d’acceptabilité. La définition que je vous ai proposée comporte deux aspects importants : d’une part le jugement individuel et d’autre part, la capacité de groupes d’individus partageant un même jugement (et bien souvent les mêmes valeurs) à se faire entendre sur la place publique. C’est de ce deuxième aspect dont je traiterai ici : les groupes à prendre en compte dans l’acceptabilité sociale.

Prendre en compte l’acceptabilité sociale en amont

Dans une optique où on souhaite que des projets de développement des ressources naturelles respectueux des valeurs de la société voient le jour, il est préférable de s’intéresser à l’acceptabilité sociale en amont, c’est-à-dire avant que les différents groupes pour ou contre ne voient plus d’autres options pour se faire entendre que de faire pression publiquement sur les promoteurs ou les gouvernements. En fait, il faut sonder l’acceptabilité sociale avant même qu’il n’y ait une problématique quelconque.

Bien sûr, on peut attendre que les groupes pour ou contre un projet se manifestent sur la place publique, à savoir dans les médias traditionnels, dans les rues, sur les médias sociaux ou encore au tribunal. Toutefois, à ce moment-là, on se retrouve souvent dans une situation d’inacceptabilité sociale, à un moment où plusieurs personnes sont déjà mobilisées et où leur attitude (jugement d’acceptabilité) face à un projet est déjà cristallisée. Aujourd’hui, avec la rapidité de réseautage permise par le Web 2.0, l’opinion publique peut se rallier à une cause qui lui était encore inconnue quelques jours auparavant. Lorsque la mobilisation est forte, il devient très difficile de revenir en arrière, les relations entre les différents camps étant déjà tendues et la confiance minée. Comme une publicité ayant marqué mon enfance le dit si bien : on n’a pas une deuxième chance de faire sa première impression! Lire la suite

L’acceptabilité sociale: définition du concept et aspects reliés au processus de jugement individuel (Partie A)

La Forêt à Coeur Publié le 5 février 2014 par Véronique Yelle2 avril 2025

Veronique Yelle(La Forêt à Coeur s’ouvre! Dans la première de deux chroniques, Véronique Yelle ing.f. Ph.D. discute du concept d’acceptabilité sociale. Quoique l’auteure est à l’emploi du MRN, cette chronique est faite à titre personnel. Pour en savoir plus sur l’auteure.)

Lorsque de nouveaux projets de développement et d’utilisation des ressources naturelles sont proposés, on en vient inévitablement à parler d’acceptabilité sociale. On n’a qu’à penser à la polémique sur le développement de la filière des gaz de schistes, à l’implantation des silos à granule de bois sur les terrains du port de Québec, au tout nouveau débat concernant l’exploitation du pétrole dans le St-Laurent ou encore à l’arrêt des coupes forestières sur le Mont Kaaikop. Dans le monde forestier, le plus célèbre conflit est sans conteste celui de Clayoquot Sound en Colombie-Britannique dans les années 1990. Lorsque ce type de controverse éclate, on entend parler de ceux qui sont contre, de ceux qui sont pour; et la bataille fait rage dans les médias.

Ces derniers sont d’ailleurs nombreux à parler d’acceptabilité sociale, mais, comme plusieurs articles des derniers mois en font foi, l’acceptabilité sociale est rarement définie, et on déplore le fait que ce soit un concept flou (A. Dubuc, A. Robillard). Certains, comme l’Institut du Nouveau Monde et le Conseil du Patronat, le voient comme un processus visant à « faire passer » un projet (référence), ce que d’autres qualifient d’un exercice de manipulation malhonnête. D’autres encore assurent qu’il s’agit d’une problématique bien québécoise, d’un trait inné anti-développement des Québécois et déplorent le fait qu’il n’y ait pas encore de définition, ni de remède à cette épidémie! Or, l’acceptabilité sociale n’est pas un concept si nouveau et ce n’est certainement pas l’apanage de la société québécoise. Au contraire, on peut voir des problématiques d’acceptabilité sociale des projets de développement des ressources naturelles dans la plupart des pays industrialisés. Elles sont souvent liées aux ressources non renouvelables, mais aussi aux ressources renouvelables comme l’énergie éolienne ou encore la matière ligneuse. Comment expliquer cette montée de l’opposition à l’utilisation de notre environnement? Lire la suite

Le FSC, le « Parrain » de l’aménagement des forêts du Québec?

La Forêt à Coeur Publié le 31 janvier 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Au milieu des années 1990, un petit livre intitulé Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçait la mainmise de l’industrie forestière sur les forêts du Québec (une édition revue et augmentée fut publiée en 2002). La suspension de deux certificats FSC (Forest Stewardship Council) au Québec de Produits Forestiers Résolu en décembre 2013 relègue cependant cet essai dans la catégorie des livres d’histoire. Car à la lecture de différents documents associés à cet évènement, il est clair qu’aujourd’hui le « vrai maître » de la forêt québécoise c’est le FSC et, en corollaire, les groupes environnementaux.

Avant de développer mon point, une petite mise en contexte technique est nécessaire. Si le FSC établit des principes et critères à l’échelle internationale avec des indicateurs adaptés localement, ce n’est pas le FSC qui va vérifier leur respect sur le terrain. Dans le cas du dossier avec Produits Forestiers Résolu, c’est Rainforest Alliance (groupe environnemental) qui a fait l’audit et qui doit assumer la pleine responsabilité de la suspension. Même en cas de contestation, le FSC ne peut unilatéralement décider de revenir sur la décision d’un auditeur. Plus encore dans la « non-responsabilité » du FSC, ce n’est pas lui qui accrédite les auditeurs, mais une organisation tierce. Lire la suite

La Forêt à Cœur : bilan de 2013 et perspectives pour 2014

La Forêt à Coeur Publié le 15 janvier 2014 par Eric Alvarez23 juillet 2014

PhotoProfilHiverComme l’an dernier, et dans ce qui devrait s’avérer une tradition, cette première chronique de l’année va faire le bilan de la précédente tout en donnant une petite perspective de celle qui s’amorce.

Ceux qui avaient l’habitude de me suivre dans les années passées ont pu constater que j’ai été beaucoup moins productif en 2013 que les deux années précédentes. De fait, j’ai produit 25 chroniques en 2013, comparativement à 31 en 2012 et 30 en 2011. Cette diminution dans ma production s’est naturellement répercutée au niveau du lectorat alors qu’il y a eu 2 605 visiteurs uniques en 2013 (3 627 au total) comparativement à 3 042 en 2012 (4 289 au total) (chiffres tirés de Google Analytics). Toutefois, sur une base de lecteurs uniques/chronique, les chiffres de 2013 (104/chronique) sont à la hausse comparativement à 2012 (98/chronique). Et si on met en contexte que sur les 25 chroniques de 2013, quatre ont été classées « Annonces », soit des chroniques à caractère plus administratif comme celle-ci, les statistiques de l’année 2013 sont très positives! Lire la suite

Le Rendez-vous de la forêt québécoise ou la continuité dans l’infantilisation de ce monde forestier

La Forêt à Coeur Publié le 6 décembre 2013 par Eric Alvarez2 avril 2025

Les 21 et 22 novembre dernier se tenait à St-Félicien le Rendez-vous national de la forêt québécoise. Organisé par le ministère des Ressources naturelles, ce Rendez-vous réunissait autour de la même table les différents groupes d’intérêt (industrie, syndicats, groupes environnementaux…) liés à la forêt. L’objectif principal de cette rencontre était de marquer un « nouveau départ » pour le monde forestier et plus spécifiquement l’industrie. La présence d’une cohorte de ministres dont la première ministre pour toute une journée (c’est à noter) et des enveloppes budgétaires pour plaire à tout le monde ont fait de cet évènement un incontestable succès politique. Faut-il pour autant parler d’un « nouveau départ »? J’opterais plutôt pour un « éternel recommencement » doublé d’une infantilisation poussée. Explications.

Comme base à ma réflexion, je vais vous ramener pour quelques instants en Caroline du Sud (Carnets de voyage — SAF 2013), et plus spécifiquement à la visite d’une forêt d’une compagnie privée. Pour nous expliquer leur philosophie d’aménagement, le contremaître est revenu sur l’histoire de la compagnie en nous racontant qu’un jour les dirigeants avaient décidé de changer leur vision de l’aménagement de leurs forêts. Plutôt que de conserver une logique de production de volume pour leurs usines de pâte, ils ont décidé d’investir dans la production de valeur et alimenter plusieurs marchés du bois. Aujourd’hui, leur slogan (à l’interne) est de mettre le bon billot sur le bon camion, soit de s’assurer de maximiser la valeur de chaque arbre qui est coupé, ce qu’ils font 52 semaines par an. Aussi, le contremaître nous a parlé de certains de leurs opérateurs qui travaillaient pour la compagnie avant que lui même ne soit né! Il nous a fait comprendre que ça valait de l’or d’avoir des opérateurs qui connaissaient le terrain comme le fond de leur poche. Et tout ça, ils y ont réfléchi tout seuls. Maintenant, revenons au Québec… Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°6: Paroles de Chef

La Forêt à Coeur Publié le 29 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Tom Tidwell lors du Breakfast with the Chief du congrès de la SAF 2013 (Photo: E. Alvarez)

Tom Tidwell lors du Breakfast with the Chief du congrès de la SAF 2013 (Photo: E. Alvarez)

Pour cette dernière chronique de mes Carnets de voyage 2013, je vous propose une synthèse de deux conférences du Chef du USDA Forest Service, M. Tom Tidwell. C’est une personnalité forestière plutôt inconnue au Québec (je ne peux me prononcer sur le reste du Canada), mais si vous avez l’occasion d’assister à une de ses conférences, vous allez certainement trouver cela très instructif. C’est non seulement un très bon orateur, mais c’est aussi quelqu’un qui a une vision très profonde de l’aménagement des forêts et plus généralement de la place des forêts dans notre société. J’étais allé l’écouter l’an dernier au congrès qui se tenait à Spokane (Washington) et j’avais été bien impressionné par sa « prestation ». J’ai donc répété l’expérience cette année en participant au Breakfast with the Chief. Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°5: Les forestiers et leur formation – s’adapter ou disparaître

La Forêt à Coeur Publié le 22 novembre 2013 par Eric Alvarez2 avril 2025

Adapt or die. L’expression est venue de la Présidente de la Society of American Foresters pour exprimer la réalité de cet organisme. Dans un contexte où l’effectif de cette Association est en déclin (1990: 22 000 membres, aujourd’hui: 14 000), la Présidente a averti que si la Society of American Foresters voulait continuer à exister pour un autre siècle (elle a été fondée en 1900), elle se doit d’être l’Association de choix pour les aménagistes des ressources naturelles. Sinon, elle pourrait tout simplement disparaître (chronique sur le sujet). Il faut ici préciser que, contrairement au Québec ou à d’autres juridictions au Canada, il n’y a pas aux États-Unis de protection légale du titre de « forestier » (« ingénieur forestier » au Québec). La Society of American Foresters est avant tout la voix des forestiers.

Et le problème justement, c’est que les forestiers ont de moins en moins l’oreille du public et du monde politique; cette diminution de prestige se faisant naturellement sentir au niveau du recrutement. De plus, autre signe des temps qui changent, les formations universitaires liées à l’aménagement des ressources naturelles, qui furent longtemps synonymes de « foresterie », ont éclaté ces dernières années en une myriade d’options. Pour ce Carnet de voyage, je vous propose donc un compte-rendu d’un Atelier du congrès qui portait spécifiquement sur ce sujet. Lire la suite

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Probablement dans la 2e moitié de septembre… Bon été! 🏖🌞

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