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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

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Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 2: le rendement durable… des concessions forestières

La Forêt à Coeur Publié le 13 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Dans un peuplement de pin gris en octobre 1923 (Source: archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd - L. Anctil)

Dans un peuplement de pin gris en octobre 1923 (Source: archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd – L. Anctil)

La possibilité forestière et le rendement soutenu sont des éléments (presque) incontournables d’un plan d’aménagement forestier (un cas d’exception). Le rendement soutenu a été conceptualisé il y a plus de deux cents ans en Prusse (aujourd’hui l’Allemagne) sur la base d’un objectif très simple: s’assurer de ne jamais manquer de bois. La mise en pratique de ce concept obéit, en théorie, à une logique tout aussi simple: maintenir une récolte constante à perpétuité. Mais voilà, dans la « vraie vie », les choses ne sont pas aussi simples et c’est pourquoi la mise en pratique de ce concept, pourtant théoriquement simple, est l’objet de débats depuis sa naissance.

Que le Bureau du Forestier en chef soit à repenser le concept du rendement soutenu en prévision du 1er avril 2018, au moment où de nouveaux résultats de calculs de la possibilité forestière devraient entrer en vigueur, ne devrait donc pas surprendre en soi. Ce qui surprend un peu plus toutefois, c’est que le rendement soutenu va être tellement repensé qu’il devrait être remplacé par un nouveau concept: le rendement durable. Un point central dans cette décision est la nécessité d’avoir plus de flexibilité dans la récolte, de ne plus être tenu par une récolte constante à perpétuité (pour plus de détails, un compte-rendu d’un Atelier sur le sujet).

Un petit retour dans l’histoire forestière du Québec permettrait, je pense, de donner quelques lumières pour la suite des choses sans avoir à réinventer la roue.

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Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 1: la surexploitation des forêts

La Forêt à Coeur Publié le 6 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Drave sur la rivière Flamand en Mauricie. Source: M. L. Anctil (Consolidated Paper Corporation Ltd).

Drave sur la rivière Flamand en Mauricie. Source: L. Anctil (Consolidated Paper Corporation Ltd)

L’aménagement forestier est étroitement lié à l’histoire. À tout le moins, je n’imagine pas un bon aménagement sans une solide connaissance de l’histoire de la forêt sous aménagement. Mes travaux de recherche (je ne travaille pas que sur mon blogue…) se sont de fait attardés ces dernières années aux archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd qui fut pendant de nombreuses années le deuxième concessionnaire forestier avec le plus de superficies sous aménagement au Québec. Pour le rappel, les concessions représentaient un mode de tenure par lequel une compagnie forestière, souvent une papetière, était propriétaire de tous les arbres sur un territoire donné. Elles ont toutes été révoquées en 1987.

Il y a trois semaines, le Bureau du Forestier en chef (BFEC) publiait les résultats finaux des calculs des possibilités forestières pour les 71 Unités d’aménagement forestier (UAFs) qui découpent les forêts publiques du Québec. Ces résultats me sont apparus comme une opportunité pour créer des liens avec mes résultats de recherche dans un petit exercice rétrospectif sur la surexploitation des forêts publiques québécoises. Lire la suite

Les histoires forestières du Canada se suivent, mais ne se ressemblent pas

La Forêt à Coeur Publié le 16 mai 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Les terrains forestiers au Canada en 2001 (Source: Inventaire forestier national du Canada)

Les terrains forestiers au Canada en 2001 (Source: Inventaire forestier national du Canada)

Cette chronique devait être simple, soit faire un compte-rendu du livre Histoire forestière du Canada de M. Gilbert Paillé; un livre de plus de 400 pages publié en 2012 aux éditions Les Publications du Québec. Si je dis « simple », c’est que j’ai de l’expérience dans cet exercice et que la structure de ce type de chronique est presque « préformatée » dans mon esprit. Le gros de l’effort est donc de lire le livre et de prendre de bonnes notes! Mais voilà, je ne suis pas tombé sur un cas simple… Et pour ajouter un coefficient de difficulté, je vous présenterai dans un deuxième temps une autre référence sur le sujet: Canada Forests: a history (2003).

Les lecteurs moindrement réguliers de La Forêt à Cœur verront dans ce délai entre ces publications et ce compte-rendu, qu’une part de l’ADN de ce blogue! Et comme vous pouvez l’anticiper, cette chronique sera un peu plus longue que d’habitude… mais c’est ma 100e! Lire la suite

L’USDA Forest Service ou le conte des mille et une poursuites judiciaires

La Forêt à Coeur Publié le 1 mai 2014 par Eric Alvarez18 août 2016
poursuites judiciaires

Dame Justice (« Lady Justice ») (Auteur: Michal Maňas, Source)

Il est difficile de parler de l’aménagement des Forêts nationales des États-Unis sans faire référence à des poursuites judiciaires. Cela fait presque partie du « folklore » de l’aménagement de ces Forêts. En fait, les poursuites judiciaires sont tellement présentes dans le monde des Forêts nationales que des chercheurs en ont fait un sujet de recherche! Des recherches qui permettent, entre autres, de comptabiliser le taux de succès de l’USDA Forest Service et de mieux comprendre les motivations en arrière des attaques en justice dont cette Agence gouvernementale est l’objet.

Lors de mon passage au congrès de la Society of American Foresters à Spokane en 2012, j’avais eu l’occasion d’assister à une conférence présentant les résultats d’une de ces recherches. Malgré l’intérêt que j’avais eu pour ce sujet, le sentiment de ne pas en maîtriser toutes les nuances m’avait alors amené à ne pas en parler dans mon compte-rendu. Les résultats de cette recherche ayant toutefois été publiés dans le numéro de janvier 2014 du Journal of Forestry (note: abonnement requis), je profite donc de cette nouvelle occasion pour vous en faire un petit résumé.  Lire la suite

Combattre le feu par le feu: l’expérience des États-Unis

La Forêt à Coeur Publié le 25 avril 2014 par Eric Alvarez15 août 2016
La Garde nationale de la Californie en lutte contre le RIM fire à proximité du parc Yosemite en août 2013. (Photo par: Master Sgt. Julie Avey - Source).

La Garde nationale de la Californie en lutte contre le RIM fire à proximité du parc Yosemite en août 2013. (Photo par: Master Sgt. Julie Avey – Source).

En 2011, c’était le Wallow fire en Arizona. Ce feu de forêt brûla 2 180 km2, ce qui en fit le plus grand feu de l’histoire de cet État. Il brûla de façon particulièrement sévère une Forêt nationale avant d’être stoppé dans une Réserve amérindienne voisine (chronique). L’an dernier, le RIM fire en Californie brûla 1 041 km2 pour se « hisser » au 3e rang des feux ayant couvert le plus de superficies dans cet État. Ce feu brûla certains secteurs du parc Yosemite avec une telle sévérité que les combattants prirent des mesures de protection particulières pour préserver les Séquoia géants, même si en théorie ces derniers sont en mesure de supporter des feux grâce à leur épaisse écorce. Ce ne sont là que quelques exemples d’une réalité qui touche les États-Unis et dont tout le monde là-bas fait le constat: les feux de forêt deviennent de plus en plus sévères.

Cette croissance dans la sévérité des feux de forêt n’est pas seulement une menace pour l’écosystème forestier. L’été dernier, 19 jeunes pompiers forestiers ont trouvé la mort en Arizona en essayant de contrôler un violent incendie de forêt. Sur une note plus « pragmatique », les coûts du combat contre les incendies forestiers ont été tels dans les dernières années que des sommes prévues pour réaliser des éclaircies afin de diminuer la sévérité des feux ont été redirigées vers la lutte directe. Cela a amené l’administration Obama à placer les feux « catastrophiques » dans la même catégorie que les ouragans ou les tornades lorsque vient le temps de libérer des budgets pour les combattre. Une proposition budgétaire qui devrait être adoptée, car elle bénéficie d’un appui bipartite.

Comment affronter le défi de la sévérité de l’augmentation des feux de forêt? La stratégie contre-intuitive qui prend progressivement place aux États-Unis: laisser les feux brûler pour permettre à l’écosystème forestier de retrouver sa résilience face à cette perturbation naturelle. Un défi à haut risque. Lire la suite

Élections — Québec 2014: un Royaume pour un ministère

La Forêt à Coeur Publié le 3 avril 2014 par Eric Alvarez15 août 2016
Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Alors que cette campagne électorale s’achève, que retenir des enjeux forestiers qui y ont été soulevés?

Il faut certainement parler de Greenpeace dont la bannière sur la croix du Mont-Royal pour dénoncer Produits Forestiers Résolu n’est pas passée inaperçue. Une action qui a amené une réponse du Conseil de l’Industrie Forestière du Québec (CIFQ).

Ce dernier ne fut cependant pas seulement dans la réaction. Sans être aussi spectaculaire que Greenpeace dans la forme, le CIFQ l’a été dans sa demande de voir la possibilité forestière maintenue ou accrue. Pour cela le CIFQ a mis en ligne une pétition pour faire pression sur les politiciens malgré le fait qu’en théorie, c’est le Forestier en chef qui propose des niveaux de possibilité forestière au ministre responsable.

Bien qu’il soit vieux d’à peine un an, on ne peut aussi passer à côté du fait que le nouveau régime forestier fut vertement critiqué durant cette campagne électorale. D’abord par la Fédération québécoise des coopératives forestières qui a dénoncé tant le Bureau de mise en marché des bois que l’inefficacité dans les processus de planification forestière. Mais la critique la plus dure, et certainement la plus dramatique, est venue cette semaine de Maniwaki (Haute-Gatineau), où la nouvelle Loi est pointée du doigt comme la responsable dans la fermeture d’une scierie de Produits Forestiers Résolu. Un total de 80 employés vont perdre leur emploi. Dans une petite communauté comme Maniwaki, c’est là une réelle catastrophe.

Si ce sont tous des évènements qui mériteraient une attention en propre, dans cette chronique je vais m’attarder sur l’élément le plus « spectaculaire » qui pourrait ressortir de cette campagne électorale pour l’aménagement des forêts, soit la promesse par le Parti Libéral du Québec (PLQ) de créer un ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Cette idée d’un ministère, le chef du PLQ, M. Philippe Couillard, l’avait exprimée lors du Rendez-vous de la forêt québécoise. Ce n’est donc pas une surprise. Mais est-ce une bonne idée? Lire la suite

Les terres du Séminaire: une Mission qui porte fruit depuis 350 ans

La Forêt à Coeur Publié le 28 mars 2014 par Eric Alvarez26 septembre 2017
Délimitation et couvert forestier des terres du Séminaire (Source: présentation du PGAF)

Délimitation et couvert forestier des terres du Séminaire (Source: présentation du PGAF)

Qui n’a jamais entendu parler des « terres du Séminaire » dans le monde forestier québécois? Un territoire qui s’étend sur une superficie de 1600 km2 du nord-est de la ville de Québec jusqu’au nord-est de Baie St-Paul (carte ci-contre). Pas grand monde, je soupçonne. Mais qui peut expliquer comment se fait l’aménagement de cette forêt? Ici aussi, probablement pas grand monde! C’est pour éclaircir ce petit mystère que je vous présente dans cette chronique un survol de son aménagement.

Parler des terres du Séminaire, c’est parler d’histoire, et pas seulement d’histoire forestière. Ces Terres furent acquises en 1662 par Monseigneur de Laval à même ses avoirs personnels (il provenait d’une famille riche). Elles furent cédées au Séminaire par héritage suite à son décès. Au début, ses acquisitions comprenaient, entre autres terrains, l’île d’Orléans. Cette dernière fut éventuellement échangée contre l’île Jésus (Laval). Les terrains de cette île furent vendus à leur tour pour financer la construction des bâtiments de l’Université Laval (1852) dans le Vieux-Québec. L’Université migrera vers Ste-Foy une centaine d’années plus tard. À souligner que l’Université Laval créera une succursale à Montréal qui deviendra l’Université de Montréal. Finalement, pour l’anecdote historique, une petite Seigneurie acquise par Monseigneur de Laval à Montebello fut vendue plus tard au père de Louis-Joseph Papineau… Les actions de Monseigneur de Laval ont donc eu des implications très profondes dans l’histoire du Québec! Lire la suite

La nouvelle épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, symbole de notre amnésie forestière

La Forêt à Coeur Publié le 7 mars 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Extension de l'épidémie de la TBE au Québec en 2013 et défoliation sur la Côte-Nord (Source: présentation de M. L. Morneau - MRN)

Extension de l’épidémie de la TBE au Québec en 2013 et défoliation sur la Côte-Nord (Source: M. Louis Morneau – MRN – Actes du colloque)

Les 19 et 20 février derniers se tenait à Québec un colloque dédié à la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) et, plus spécifiquement, à la nouvelle épidémie qui est en train de se développer. Un colloque très couru qui afficha « complet ». Il faut dire qu’il fut organisé sous l’égide tripartite de l’Ordre des Ingénieurs Forestiers du Québec, de Ressources naturelles Canada, du ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN) et regroupait des invités du Canada et des États-Unis. Un petit événement donc!

A priori j’avais été surpris par la durée du colloque, mais il s’est avéré que deux jours ne furent pas de trop pour aborder les différentes facettes liées à cette nouvelle épidémie de la TBE. Il y avait beaucoup à discuter et tout au long du colloque les entomologistes ne cachaient pas leur fébrilité d’avoir enfin l’occasion d’étudier une véritable épidémie afin de tester leurs hypothèses. Il faut comprendre qu’au rythme d’une épidémie à chaque 30 ans (environ), un entomologiste peut passer sa carrière sans en vivre une!

Dans cette chronique, je vais vous présenter une synthèse de ces deux jours, mais vous comprendrez qu’il s’agira là de « morceaux choisis ». Pour ceux souhaitant aller plus loin, vous pouvez obtenir les Actes du colloque ici (note: les présentations ne sont pas diffusées). Je complèterai cette chronique par une petite réflexion sur ces deux jours. Lire la suite

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