↓
 
  • Accueil
  • Principaux thèmes
    • Histoire Forestière du Québec
    • Chroniques du caribou
    • Modèles d’aménagement au Québec
    • Politique forestière québécoise d’aujourd’hui
    • De l’aménagement forestier (philosophie)
    • Certification forestière
    • Du débat « Aménager ou Préserver? »
    • Forêts nationales américaines
    • Perturbations naturelles
    • Comptes-rendus
      • de Congrès-Colloques
      • de Livres ou Articles
  • Par Géographie
    • Québec
    • États-Unis
    • Colombie-Britannique
    • Canada (autres)
    • Monde
  • Liste chroniques
  • À propos

La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives du mot-clef Histoire

Navigation des articles

← Articles plus anciens

Histoire et caribou forestier : Le Plan de rétablissement qui se trompait d’espèce

La Forêt à Coeur Publié le 4 septembre 2024 par Eric Alvarez5 novembre 2024
Quatrième texte de la série Les Chroniques du caribou.
Caribou forestier dans le parc des Grands Jardins
Caribou forestier dans le parc des Grands Jardins en 2017 (Auteur: A. Caron, Source: Wikimédia Commons)

Ce texte devait porter exclusivement sur le caribou forestier (Rangifer tarandus caribou). J’allais m’appuyer sur une précédente chronique pour explorer plus à fond l’état de sa situation dans le contexte de l’arrivée des premiers colons européens au Québec au début du 17e siècle. Pour cela, j’ai lu (ou relu) les textes de cinq chroniqueurs de l’époque (Champlain, Sagard…).

Or, plus je lisais… moins j’en avais à dire sur le caribou forestier.

Il y avait des caribous forestiers. C’est clair. Mais ce n’était assurément pas l’abondance. Et les nations autochtones qui auraient dû s’y intéresser le plus, comme les Montagnais (Innus), n’en faisaient manifestement pas grand cas.

Dans ce contexte, essayer de parler du caribou forestier à cette époque m’amenait surtout à parler des autres espèces, bien plus présentes. Et… pourquoi pas? Le caribou forestier a pris tellement de place dans nos enjeux de biodiversité que l’on en oublie qu’il y a un monde qui existe autour. Et qu’il y a aussi une histoire que l’on connaît très mal. Au point même qu’il s’avère que nos efforts de rétablissement du caribou forestier devraient plutôt être orientés vers une autre (sous-) espèce.

Lire la suite

Visite des forêts québécoises aménagées avec Samuel de Champlain et Pierre Boucher

La Forêt à Coeur Publié le 29 août 2023 par Eric Alvarez30 août 2023
Statue de Champlain au parlement de Québec
Statue de Champlain au parlement de Québec (photo : J. Riopel)

Un grand objectif de l’actuelle politique d’aménagement des forêts publiques du Québec est de préserver les écosystèmes forestiers dans des conditions les plus naturelles possibles. En cela, le Québec vise à contribuer à la préservation de la biodiversité, un enjeu environnemental international.

À cette fin, la stratégie est de maintenir les écosystèmes dans des conditions préindustrielles, soit avant que l’industrie forestière ne débute ses opérations à grande échelle au Québec il y a environ un siècle. Le postulat voulant qu’à cette époque les forêts étaient alors naturelles, soit sans influence humaine notable.

Cependant, depuis plusieurs années, cette idée de paysages vierges préindustriels dans les Amériques est fort contestée. Une contestation qui a peu touché le Québec, il faut dire. Pour autant, même dans nos contrées, il y a des indices qu’avant la colonisation européenne les humains alors présents influençaient, par leurs aménagements, tant les écosystèmes que leur biodiversité associée. Pour un exemple, dans un précédent texte, je faisais valoir que la présence historique du pin blanc (Pinus strobus L.) en Mauricie avait certainement été le fait d’aménagements humains et non le résultat de processus strictement naturels.

Dans la présente chronique, je vais poursuivre la documentation des indices, voire les preuves des aménagements précolombiens du territoire québécois via les témoignages écrits laissés par Samuel de Champlain et Pierre Boucher (1622-1717, fondateur de Boucherville).

Lire la suite

De l’urgence environnementale de rendre la foresterie socialement acceptable

La Forêt à Coeur Publié le 3 juin 2022 par Eric Alvarez4 avril 2024

Dans mon précédent texte, j’ai été très critique de reportages qui m’étaient apparus injustement négatifs envers la foresterie québécoise. Pour autant, de ma longue expérience de suivi de l’actualité forestière, ce n’était là qu’une autre couverture médiatique très négative de l’aménagement des forêts publiques du Québec (note : les médias régionaux sont généralement plus équilibrés que les « nationaux »).

Malgré mon manque de surprise devant le «jugé» médiatique de notre foresterie, une partie de moi reste toujours un peu étonnée face à ces reportages. Il s’avère qu’il y a beaucoup de raisons qui justifieraient une approche médiatique plus balancée. Et c’est là la première motivation de ce texte : présenter des « oubliés » du traitement médiatique de la foresterie québécoise.

J’aurais pu en rester là, mais cela aurait laissé en suspens une question fondamentale : « Pourquoi le traitement médiatique de la foresterie au Québec est-il si imperturbablement négatif? » J’ai donc pris le temps de creuser ce qui, pour moi, apparaît comme la cause « originelle » de toute cette négativité (divulgâcheur : ce n’est pas L’Erreur boréale).

Et comme cette cause a de potentielles conséquences très néfastes pour l’écosystème forestier et sa biodiversité, il y a une urgence à rendre socialement acceptable l’aménagement des forêts publiques. Ce qui m’a amené à compléter ce texte par une proposition en ce sens.

Lire la suite

Lectures hivernales et forêts post-génocide

La Forêt à Coeur Publié le 7 mai 2020 par Eric Alvarez31 juillet 2020

Le livre étant édité, me voilà officiellement de retour au blogue !

Question de me mettre à jour avant de retrouver un rythme de production plus régulier, cette chronique se voudra avant tout une petite rétrospective des lectures qui m’ont le plus marqué depuis le début de l’année 2020. Chacune aurait pu faire l’objet d’une chronique individuelle, mais elles sont restées à l’état de projet, car le livre avait la priorité. Et malgré le côté a priori un peu hétéroclite de ma proposition d’aujourd’hui, le tout sera synthétisé par une réflexion.

Lire la suite

Des usages paysans à la foresterie scientifique en passant par la Révolution française

La Forêt à Coeur Publié le 12 septembre 2019 par Eric Alvarez31 juillet 2020

L’été étant une bonne période pour lire, je me suis plongé dans « Forest in Revolutionary France: Conservation, Community, and Conflict, 1669-1848 » (Cambridge University Press, 307 pages). Livre en anglais, car l’auteure (Kieko Matteson) est une chercheure américaine travaillant à Hawaï et ayant grandi au Vermont. Un C.V. somme toute original pour un livre sur l’histoire forestière de la France (et plus spécifiquement la Franche-Comté, dans le nord-est)!

Mon intérêt premier pour ce livre, au-delà de sa question géographique (je suis né en France), est qu’il aborde de front un sujet auquel je me suis intéressé ces dernières années, soit les usages en « biens communs » (commons). Ces usages sont basés sur le principe de l’usufruit, du latin « usus et fructus » qui veut dire « utilisation et jouissance des fruits ». Cela revient au droit de profiter des « fruits » d’un territoire sans en être personnellement propriétaire. À noter que l’on peut aussi parler d’usage « paysan » (chronique sur le sujet).

Plus spécifiquement, l’auteure s’attarde aux conséquences de l’évolution de la politique forestière française sur ceux et celles qui, jusqu’au 19e siècle, utilisaient la forêt pour répondre à leurs besoins de subsistance au quotidien. Une histoire (presque) oubliée de nos jours. De nous la rappeler est une des grandes qualités de ce livre. L’incroyable travail de recherche qu’a nécessité sa production en est une autre.

Au-delà de sa valeur pour quiconque s’intéresse à l’utilisation communautaire des forêts, c’est un livre à mettre entre les mains de tous ceux et celles qui s’intéressent au contexte politique du développement de la foresterie scientifique. À terme, l’approche scientifique remplaça les usages paysans (c’est le cas dans ce livre) avant de s’imposer de par le monde. À souligner finalement que ce n’est pas un livre pour néophytes sur le sujet, mes précédentes lectures m’ayant ici été bien utiles.

Cette histoire débute avec l’Ordonnance de Colbert en 1669…

Lire la suite

« Stratégie nationale de production bois » : Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

La Forêt à Coeur Publié le 26 avril 2019 par Eric Alvarez26 avril 2019

Stratégie production boisJe vais aujourd’hui parler d’un document « vieux » de près d’un an. Les habitués de ce blogue ne s’en surprendront pas : La Forêt à Cœur a toujours été en mode « escargot » lorsqu’il a été question d’actualité forestière 🙂

Le document en question est Stratégie nationale de production bois — Engagé dans la création de richesse. Il fut publié en juin 2018 par le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP). Cette stratégie a (en résumé) pour principal objectif de créer de la richesse grâce à une offre accrue de bois et avec une plus grande valeur (ex. : de plus gros arbres). Cela en vue d’augmenter les possibilités forestières qui sont en décroissance depuis de nombreuses années.

Un point à souligner ici est qu’il s’agit d’un document de consultation. La politique qui en découlera devrait être publiée en 2019. Pour l’instant, il n’y a aucune indication qu’elle sera retardée suite au changement de gouvernement de l’automne dernier.

Quant à la motivation de revenir sur un document de consultation vieux d’un an, elle tient dans le fait que, dès que j’en ai pris connaissance, des réflexions me sont venues à l’esprit. En 2018, mon énergie était cependant concentrée sur mon livre. Voici donc mes idées et, à défaut de rapidité pour les mettre sur « papier », elles forment à ce jour une de mes plus longues chroniques (avis !).

Lire la suite

La 2e et 3e transformation du bois : une industrie historique au Québec

La Forêt à Coeur Publié le 15 mars 2019 par Eric Alvarez15 mars 2019

Petite industrie

« La fabrication de roues de bois », Compagnie Normand à St-Pascal-de-Kamouraska. Encart publicitaire publié en janvier 1952 dans la revue Forêt Conservation.

Le Québec forestier est-il un cancre en 2e et 3e transformation du bois (meubles, portes, boîtes en carton…) ? Autrement dit, est-il incapable de produire autre chose que des 2×4 et du papier journal ? On serait tenté de le penser alors qu’immanquablement les commentateurs nous rappellent que nous devrions cesser de nous concentrer sur ces produits pour nous tourner vers de la valeur ajoutée. Si ce jugement m’est toujours apparu quelque peu excessif, mes explorations des Rapports annuels du Ministère des Terres et Forêts (MTF) pré-Révolution tranquille m’ont permis d’appuyer mes impressions avec des chiffres.

Dans une de mes (trop) rares chroniques à saveur « transformation », je vous présente donc quelques statistiques qui mettent à mal cette vision du tout-à-la-première-transformation au Québec. Il y sera aussi question du rôle du MTF dans l’évolution de l’industrie vers plus de 2e et 3e transformation du bois.

Lire la suite

Chantiers forestiers de la première moitié du XXe siècle : statistiques et découvertes

La Forêt à Coeur Publié le 26 février 2019 par Eric Alvarez26 février 2019

Camp d’inventaire – Février 1924 (Source: Fonds d’archives de Produits Forestier Résolu, Grand-Mère)

Depuis l’époque de mon doctorat (complété en 2009), une de mes principales sources d’informations historiques a été les Rapports annuels du ministère des Terres et Forêts (MTF), particulièrement la section dédiée au Service forestier (création : 1909). Cette source présente non seulement l’intérêt d’être une publication régulière, mais aussi dès les premières années un grand nombre de statistiques y était colligé. Cela a pour avantage de rendre possible une mise en perspective historique sur le long terme… tout en faisant quelques découvertes.

Pour ce qui pourrait s’avérer la première chronique d’une petite série (il y a toujours un petit côté inattendu dans les sujets que j’aborde), je m’attarderai aujourd’hui aux chantiers forestiers des années 1920 à 1961. Après, c’est la « Révolution tranquille » et nous entrons alors dans un Nouveau Monde forestier. Le Service forestier et le poste de « Chef » disparaîtront rapidement et les Rapports eux-mêmes subiront de profondes mutations (chronique qui détaille ces transformations).

L’idée de me pencher sur les chantiers forestiers découle justement d’une petite découverte fortuite qui m’a étonné alors que je travaillais sur mon livre : loin d’être un club exclusif d’hommes, et malgré la dureté du milieu, les femmes et les enfants y étaient bien présents ! Petit retour sur cette époque.

Lire la suite

Navigation des articles

← Articles plus anciens
©La Forêt à Cœur - Weaver Xtreme Theme
↑