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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie Du débat « Aménager ou Préserver? »

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La maladie de Lyme, symptôme d’un sous-aménagement forestier

La Forêt à Coeur Publié le 30 novembre 2018 par Eric Alvarez30 novembre 2018
Lyme

Ixodes scapulaire, tique pouvant être porteuse de la bactérie transmettant la maladie de Lyme (Auteur: Scott Bauer, USDA, Domaine public, Source: Wikimedia Commons)

Depuis quelques années, les avis se font de plus en plus insistants sur l’augmentation des risques de contracter la maladie de Lyme (du nom d’une ville du Connecticut où elle fut diagnostiquée la première fois). Cette maladie, causée par une bactérie transmise par une tique, peut sérieusement affecter la santé humaine pour longtemps. Je n’avais cependant jamais entendu parler des liens entre l’accroissement des risques et l’aménagement forestier avant de lire l’article « Comment j’en suis venu à blâmer Wall Street pour ma maladie » (revue Slate).

L’auteur, M. Jim Harding, un professeur d’aménagement forêt-faune au Vermont, y récapitule les évènements des dernières décennies dans l’aménagement des forêts du Nord-est américain qui ont contribué à ce qu’il attrape cette maladie. Il n’en a réchappé que parce qu’elle fut rapidement diagnostiquée.

Comme le titre de son texte l’exprime, c’est vers le monde de la finance qu’il faut d’abord se tourner pour comprendre pourquoi cette maladie est en croissance. Mais il faut aussi ajouter dans l’équation un arbuste ornemental du Japon. Et finalement, on a une réflexion sur le rôle de l’aménagement forestier pour avoir des forêts en santé… et nous garder en santé !

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Les aires protégées polyvalentes : Foire Aux Questions

La Forêt à Coeur Publié le 15 mars 2017 par Eric Alvarez15 mars 2017
aires protégées

Parc national de la Jacques-Cartier (Auteur: Cephas, Source: Wikimédia)

L’Institut Hydro-Québec EDS de l’Université Laval proposait, le 28 février dernier, une série de trois courtes conférences (20 minutes chacune) sur le thème « S’adapter aux changements climatiques : le cas des aires protégées ». Un sujet qui a de toute évidence suscité l’intérêt alors que la grande salle du pavillon Kruger où s’est déroulé l’événement était bien remplie.

« Quels problèmes les changements climatiques peuvent-ils créer aux aires protégées ? » Pourriez-vous ici vous demander. Pour donner un petit exemple, le premier conférencier, M. Louis Bélanger (professeur, U. Laval) nous a indiqué que le parc de la Jacques-Cartier (nord de la ville de Québec), dont l’écosystème est actuellement en zone boréale, pourrait se retrouver dans la zone feuillue d’ici une cinquantaine d’années. Et cela cause un « certain » problème, car comme présenté par le second conférencier, M. François Brassard (gouvernement du Québec), depuis le début des années 2000 le Québec s’est investi à développer son réseau d’aires protégées sur la base de leur représentativité de différents écosystèmes…

Et le problème n’est pas que théorique ! M. Bélanger nous a rappelé l’infestation de l’arpenteuse de la pruche qui a touché le parc de la Jacques-Cartier en 2012, un phénomène qui n’avait jamais été recensé en plus d’un siècle de données. La principale piste pour expliquer cet événement étant celle d’hivers plus doux qu’à l’accoutumée.

Comme vous pouvez le déduire du thème des conférences, il y a une parade à cette problématique. À tout le moins, il y en a une qui fut présentée et elle constituera le thème central de cette chronique ; une chronique qui pour l’occasion aura une formule différente, soit celle de la Foire Aux Questions (FAQ).

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Les forêts intactes : un concept à enterrer

La Forêt à Coeur Publié le 20 mai 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016

forêts intactesCela fait longtemps que je n’en ai pas parlé, mais en guise de rappel : je n’ai pas de grand plan prédéfini de sujets de chroniques. Et même à une échelle plus petite, soit celle de la chronique, il m’arrive souvent de la finir sous une forme que je n’avais pas imaginée au départ.

Mon plan de match pour les prochaines semaines était de diminuer ma pile de sujets d’actualité qui s’étaient accumulés depuis le début de l’année alors que je me concentrais sur des dossiers d’histoire forestière. Est arrivé le feu de Fort McMurray qui s’est avéré une occasion de faire une synthèse de chroniques que j’avais produites sur l’enjeu des feux de forêt aux États-Unis. Finalement, alors que j’écrivais ma conclusion en faisant ce qui se voulait un petit lien entre le concept de « forêts intactes » et des idées développées dans ma chronique, cette « conclusion » est devenue le centre d’une nouvelle chronique ! Donc, s’il est aujourd’hui question d’un concept étroitement associé au FSC (Forest Stewardship Council), ce n’était pas mon idée initiale. Mais il faut croire que ça m’inspire !

Le concept de « forêt intacte » vise à maintenir de grands massifs de forêts (500 km2 minimum) « sans interventions humaines majeures ». Pleinement appliqué dans les forêts certifiées FSC par le biais de la Résolution 65, ce concept pourrait avoir un sérieux impact sur l’approvisionnement en bois, des craintes qui seraient toutefois non justifiées selon le président de FSC Canada. Cependant, quels que puissent être ces impacts, mon constat est que ce concept présente trois gros problèmes qui justifient de l’enterrer.

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Le Parc Algonquin: quand foresterie et aire protégée cohabitent… mais pour combien de temps encore?

La Forêt à Coeur Publié le 24 octobre 2014 par Eric Alvarez27 juillet 2016
Parc Algonquin

Entrée Est du Parc Algonquin (Source)

Ce fut le premier Parc créé dans la fédération canadienne en 1893 et de facto le premier de la province de l’Ontario (note: la fédération date de 1867). C’est le seul des 338 parcs de l’Ontario et probablement du Canada (appel à tous: merci de confirmer) dans lequel il y a de la foresterie pour des besoins industriels. Le Parc Algonquin, d’une superficie de 7 635 km2, soit un territoire plus grand que la province de l’Île-du-Prince-Édouard (5 684 km2), est un cas unique… mais pour combien de temps encore?

L’an dernier, Parcs Ontario publiait un amendement au Plan directeur (Master plan) du Parc qui réduisait la superficie accessible à la foresterie. Ce mois-ci, c’est le Commissaire à l’environnement de l’Ontario qui, dans son Rapport annuel, a officiellement demandé la fin de « l’anomalie » que représente le Parc Algonquin dans le réseau des parcs de la province. Dans ce cas, pas de demi-mesure: la foresterie devrait être totalement exclue du Parc pour préserver son intégrité écologique. Symbole du principe que nul n’est prophète en son pays, si ce Parc est une « anomalie » en Ontario, c’est cependant un modèle au Québec. Une initiative menée par Nature Québec vise à développer un modèle d’aire protégée, complémentaire au réseau en place, qui autoriserait la récolte forestière industrielle sur l’inspiration, entre autres, du Parc Algonquin. Un modèle qui pourrait bien s’incorporer dans l’objectif de protéger 50% du territoire du Plan Nord (chronique).

Pour aujourd’hui, je vais donc vous présenter ce cas unique d’aménagement que représente le Parc Algonquin, le débat politique qu’il suscite et comment il inspire au Québec. Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°6: Paroles de Chef

La Forêt à Coeur Publié le 29 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Tom Tidwell lors du Breakfast with the Chief du congrès de la SAF 2013 (Photo: E. Alvarez)

Tom Tidwell lors du Breakfast with the Chief du congrès de la SAF 2013 (Photo: E. Alvarez)

Pour cette dernière chronique de mes Carnets de voyage 2013, je vous propose une synthèse de deux conférences du Chef du USDA Forest Service, M. Tom Tidwell. C’est une personnalité forestière plutôt inconnue au Québec (je ne peux me prononcer sur le reste du Canada), mais si vous avez l’occasion d’assister à une de ses conférences, vous allez certainement trouver cela très instructif. C’est non seulement un très bon orateur, mais c’est aussi quelqu’un qui a une vision très profonde de l’aménagement des forêts et plus généralement de la place des forêts dans notre société. J’étais allé l’écouter l’an dernier au congrès qui se tenait à Spokane (Washington) et j’avais été bien impressionné par sa « prestation ». J’ai donc répété l’expérience cette année en participant au Breakfast with the Chief. Lire la suite

Les forêts de la Nouvelle-Angleterre ou le mythe du Jardin d’Eden

La Forêt à Coeur Publié le 8 octobre 2013 par Eric Alvarez16 août 2016

Faed, Expulsion of Adam and EveJusqu’à quel point les aires protégées sont-elles utiles? Pourquoi des aires protégées?… Quelques-unes de mes chroniques ont touché à ces questions sans aller toutefois au fond des choses. Cependant, ces questions m’ont amené à regarder d’un autre oeil un dossier que j’avais exploré lors de mon doctorat et qui a récemment refait surface aux États-Unis, soit l’histoire forestière de la Nouvelle-Angleterre. Et ce nouveau regard a eu pour effet de m’apporter des réponses aux questions qui me trottaient dans la tête concernant l’enjeu des aires protégées. Des réponses que je partage avec vous aujourd’hui.

Ceux qui ont pu explorer la région de la Nouvelle-Angleterre dans les dernières années ont certainement remarqué la forte présence de la forêt. Pourtant, il n’y a pas si longtemps (environ 150 ans quand même…), vous auriez eu une image très différente de votre voyage, car vous vous seriez essentiellement promené en territoire agricole. La Nouvelle-Angleterre, berceau des colons américains, avait été abondamment déboisée pour faire place à l’agriculture. En fait, la forêt avait été tellement rasée du paysage, qu’au milieu du 19e siècle le célèbre naturaliste Henry David Thoreau avait déclaré «Dieu merci, ils ne peuvent pas couper les nuages!» Il n’imaginait d’ailleurs pas qu’un jour la forêt et sa faune puissent revenir. Et pourtant… Lire la suite

Étude de cas: quand aménagement forestier et conservation cohabitent

La Forêt à Coeur Publié le 18 septembre 2013 par Eric Alvarez16 août 2016
bassin versant

Lac Findley – Cedar River Municipal Watershed de la ville de Seattle (Source)

Pour cette première chronique automnale, je vous amène dans le Nord-Ouest des États-Unis pour une étude de cas qui fait une large place aux enjeux environnementaux et sociaux. Il s’agit de l’aménagement forestier d’un bassin versant, le Cedar River Municipal Watershed (367 km2), qui est la principale source d’eau potable de la ville de Seattle, seule propriétaire de ce bassin versant depuis 1996.

Si la qualité de l’eau potable est naturellement au centre des préoccupations de l’aménagement du bassin versant, suite à près d’un siècle de coupes forestières d’autres objectifs se sont ajoutés. En particulier, la restauration de l’habitat d’espèces menacées comme le guillemot marbré (marbled murrelet) et la chouette tachetée qui sont toutes les deux associées aux vieilles forêts (old-growth). Un objectif central dans l’aménagement forestier de ce bassin versant est conséquemment d’accélérer le passage de strates de seconde venue vers des strates de vieilles forêts. Lire la suite

Retour en grâce de l’aménagement forestier dans les Forêts nationales

La Forêt à Coeur Publié le 19 avril 2013 par Eric Alvarez18 août 2016

collaboration

Carte 1. Projets dans le cadre du CFLRP (Source)

Dans les dernières années, l’aménagement des forêts nationales américaines a pris un tournant dans lequel le mot « collaboration » est omniprésent. Je vous ai présenté cette évolution dans le cadre de mes chroniques touchant les Planning rules. Plus spécifiquement, je vous avais présenté l’automne dernier le cas de la Forêt nationale de Colville qui se veut un modèle du genre et Le Modèle utilisé dans l’élaboration des dernières Planning rules. Mais ce n’est pas le seul exemple et c’est pourquoi aujourd’hui je vais vous présenter comment s’articule cette stratégie de « collaboration » dans le grand réseau des Forêts nationales. Une considération essentielle à la compréhension de l’aménagement de ces forêts et, surtout, comment cette stratégie contribue à revaloriser le principe même d’aménager une forêt.

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