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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie de Congrès-Colloques

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Les aires protégées polyvalentes : Foire Aux Questions

La Forêt à Coeur Publié le 15 mars 2017 par Eric Alvarez15 mars 2017
aires protégées

Parc national de la Jacques-Cartier (Auteur: Cephas, Source: Wikimédia)

L’Institut Hydro-Québec EDS de l’Université Laval proposait, le 28 février dernier, une série de trois courtes conférences (20 minutes chacune) sur le thème « S’adapter aux changements climatiques : le cas des aires protégées ». Un sujet qui a de toute évidence suscité l’intérêt alors que la grande salle du pavillon Kruger où s’est déroulé l’événement était bien remplie.

« Quels problèmes les changements climatiques peuvent-ils créer aux aires protégées ? » Pourriez-vous ici vous demander. Pour donner un petit exemple, le premier conférencier, M. Louis Bélanger (professeur, U. Laval) nous a indiqué que le parc de la Jacques-Cartier (nord de la ville de Québec), dont l’écosystème est actuellement en zone boréale, pourrait se retrouver dans la zone feuillue d’ici une cinquantaine d’années. Et cela cause un « certain » problème, car comme présenté par le second conférencier, M. François Brassard (gouvernement du Québec), depuis le début des années 2000 le Québec s’est investi à développer son réseau d’aires protégées sur la base de leur représentativité de différents écosystèmes…

Et le problème n’est pas que théorique ! M. Bélanger nous a rappelé l’infestation de l’arpenteuse de la pruche qui a touché le parc de la Jacques-Cartier en 2012, un phénomène qui n’avait jamais été recensé en plus d’un siècle de données. La principale piste pour expliquer cet événement étant celle d’hivers plus doux qu’à l’accoutumée.

Comme vous pouvez le déduire du thème des conférences, il y a une parade à cette problématique. À tout le moins, il y en a une qui fut présentée et elle constituera le thème central de cette chronique ; une chronique qui pour l’occasion aura une formule différente, soit celle de la Foire Aux Questions (FAQ).

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Le Québec est-il prêt pour une stratégie de production de bois?

La Forêt à Coeur Publié le 27 mars 2015 par Eric Alvarez20 décembre 2016
plantations

L’usine de Domtar à Windsor avec ses plantations à proximité. En mortaise une usine au Brésil entourée de plantations d’eucalyptus – Diapositive tirée de la présentation de M. Patrick Cartier disponible ici.

Les plantations ont-elles un rôle à jouer dans les défis forestiers du 21e siècle? C’est la grande question qui a encadré un colloque organisé par le Réseau Ligniculture Québec (et de nombreux partenaires) à Québec les 18 et 19 mars derniers. Un excellent colloque qui a fait salle comble avec 170 participants. « Excellent » est ici aussi synonyme de «difficile à synthétiser», car il y a eu surabondance d’informations intéressantes à noter. Ayant un souci de rester le plus possible dans un esprit « blogue » (pas trop long), je vais donc vous présenter aujourd’hui un compte-rendu nécessairement partiel et partial (ma vision) de ce colloque. Je vous invite cependant à consulter toutes les présentations qui sont disponibles en version pdf et audio ici.

Ma réflexion à l’égard de ce colloque m’a ramené à une chronique publiée à l’automne 2013, la première de mon compte-rendu du congrès de la Society of American Foresters en Caroline du Sud et intitulée « L’industrie forestière du Sud des États-Unis: une apologie à la Triade ». Axée sur les plantations avec de courtes rotations (environ 35 ans et facilement trois éclaircies), la foresterie du sud des États-Unis se rapproche beaucoup plus de l’agriculture que d’un aménagement écosystémique. Toutefois, la productivité forestière de cette région est telle que si l’on fait un bilan de la production de bois dans ce pays, elle compense l’arrêt presque complet de la récolte dans les Forêts nationales dans le but de préserver l’habitat de la chouette tachetée (chroniques). Cela est dans la logique de la stratégie Triade expérimentée au Québec qui vise à concentrer la production de bois à certains endroits pour plus facilement préserver d’autres valeurs dans d’autres secteurs.

Est-ce le rôle que les plantations sont destinées à jouer au Québec? Sommes-nous prêts à ce qu’elles jouent ce rôle? Lire la suite

Le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières de A à Z

La Forêt à Coeur Publié le 12 décembre 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Pour aujourd’hui, un compte-rendu un peu particulier concernant le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières qui s’est tenu au Manoir du Lac Delage les 3 et 4 décembre derniers. Un Séminaire organisé sous l’égide conjointe de l’OIFQ (Ordre des ingénieurs forestiers du Québec) et du BFEC (Bureau du Forestier en chef) qui a réuni 80 personnes. À souligner qu’une centaine de personnes supplémentaires ont pu suivre les présentations à distance.

Compte-rendu « particulier », car ce Séminaire fut presque un résumé du Manuel de détermination des possibilités forestières 2013-2018. Plutôt que de vous re-résumer des éléments bien souvent techniques, il m’est rapidement apparu plus logique de vous diriger directement vers le Manuel si vous souhaitez comprendre comment on fait le calcul des possibilités forestières au Québec. Je vous rassure: ce document se lit très bien! Il y avait cependant plusieurs autres « petites choses » qui méritaient d’être discutées, mais entrevoyant une certaine difficulté à faire « un tout » agréable à lire avec des éléments très épars, j’ai choisi une nouvelle formule pour vous les présenter. Donc, pour aujourd’hui, voici l’abécédaire du 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières. Lire la suite

La nouvelle épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, symbole de notre amnésie forestière

La Forêt à Coeur Publié le 7 mars 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Extension de l'épidémie de la TBE au Québec en 2013 et défoliation sur la Côte-Nord (Source: présentation de M. L. Morneau - MRN)

Extension de l’épidémie de la TBE au Québec en 2013 et défoliation sur la Côte-Nord (Source: M. Louis Morneau – MRN – Actes du colloque)

Les 19 et 20 février derniers se tenait à Québec un colloque dédié à la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) et, plus spécifiquement, à la nouvelle épidémie qui est en train de se développer. Un colloque très couru qui afficha « complet ». Il faut dire qu’il fut organisé sous l’égide tripartite de l’Ordre des Ingénieurs Forestiers du Québec, de Ressources naturelles Canada, du ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN) et regroupait des invités du Canada et des États-Unis. Un petit événement donc!

A priori j’avais été surpris par la durée du colloque, mais il s’est avéré que deux jours ne furent pas de trop pour aborder les différentes facettes liées à cette nouvelle épidémie de la TBE. Il y avait beaucoup à discuter et tout au long du colloque les entomologistes ne cachaient pas leur fébrilité d’avoir enfin l’occasion d’étudier une véritable épidémie afin de tester leurs hypothèses. Il faut comprendre qu’au rythme d’une épidémie à chaque 30 ans (environ), un entomologiste peut passer sa carrière sans en vivre une!

Dans cette chronique, je vais vous présenter une synthèse de ces deux jours, mais vous comprendrez qu’il s’agira là de « morceaux choisis ». Pour ceux souhaitant aller plus loin, vous pouvez obtenir les Actes du colloque ici (note: les présentations ne sont pas diffusées). Je complèterai cette chronique par une petite réflexion sur ces deux jours. Lire la suite

Le Rendez-vous de la forêt québécoise ou la continuité dans l’infantilisation de ce monde forestier

La Forêt à Coeur Publié le 6 décembre 2013 par Eric Alvarez2 avril 2025

Les 21 et 22 novembre dernier se tenait à St-Félicien le Rendez-vous national de la forêt québécoise. Organisé par le ministère des Ressources naturelles, ce Rendez-vous réunissait autour de la même table les différents groupes d’intérêt (industrie, syndicats, groupes environnementaux…) liés à la forêt. L’objectif principal de cette rencontre était de marquer un « nouveau départ » pour le monde forestier et plus spécifiquement l’industrie. La présence d’une cohorte de ministres dont la première ministre pour toute une journée (c’est à noter) et des enveloppes budgétaires pour plaire à tout le monde ont fait de cet évènement un incontestable succès politique. Faut-il pour autant parler d’un « nouveau départ »? J’opterais plutôt pour un « éternel recommencement » doublé d’une infantilisation poussée. Explications.

Comme base à ma réflexion, je vais vous ramener pour quelques instants en Caroline du Sud (Carnets de voyage — SAF 2013), et plus spécifiquement à la visite d’une forêt d’une compagnie privée. Pour nous expliquer leur philosophie d’aménagement, le contremaître est revenu sur l’histoire de la compagnie en nous racontant qu’un jour les dirigeants avaient décidé de changer leur vision de l’aménagement de leurs forêts. Plutôt que de conserver une logique de production de volume pour leurs usines de pâte, ils ont décidé d’investir dans la production de valeur et alimenter plusieurs marchés du bois. Aujourd’hui, leur slogan (à l’interne) est de mettre le bon billot sur le bon camion, soit de s’assurer de maximiser la valeur de chaque arbre qui est coupé, ce qu’ils font 52 semaines par an. Aussi, le contremaître nous a parlé de certains de leurs opérateurs qui travaillaient pour la compagnie avant que lui même ne soit né! Il nous a fait comprendre que ça valait de l’or d’avoir des opérateurs qui connaissaient le terrain comme le fond de leur poche. Et tout ça, ils y ont réfléchi tout seuls. Maintenant, revenons au Québec… Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°6: Paroles de Chef

La Forêt à Coeur Publié le 29 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Tom Tidwell lors du Breakfast with the Chief du congrès de la SAF 2013 (Photo: E. Alvarez)

Tom Tidwell lors du Breakfast with the Chief du congrès de la SAF 2013 (Photo: E. Alvarez)

Pour cette dernière chronique de mes Carnets de voyage 2013, je vous propose une synthèse de deux conférences du Chef du USDA Forest Service, M. Tom Tidwell. C’est une personnalité forestière plutôt inconnue au Québec (je ne peux me prononcer sur le reste du Canada), mais si vous avez l’occasion d’assister à une de ses conférences, vous allez certainement trouver cela très instructif. C’est non seulement un très bon orateur, mais c’est aussi quelqu’un qui a une vision très profonde de l’aménagement des forêts et plus généralement de la place des forêts dans notre société. J’étais allé l’écouter l’an dernier au congrès qui se tenait à Spokane (Washington) et j’avais été bien impressionné par sa « prestation ». J’ai donc répété l’expérience cette année en participant au Breakfast with the Chief. Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°5: Les forestiers et leur formation – s’adapter ou disparaître

La Forêt à Coeur Publié le 22 novembre 2013 par Eric Alvarez2 avril 2025

Adapt or die. L’expression est venue de la Présidente de la Society of American Foresters pour exprimer la réalité de cet organisme. Dans un contexte où l’effectif de cette Association est en déclin (1990: 22 000 membres, aujourd’hui: 14 000), la Présidente a averti que si la Society of American Foresters voulait continuer à exister pour un autre siècle (elle a été fondée en 1900), elle se doit d’être l’Association de choix pour les aménagistes des ressources naturelles. Sinon, elle pourrait tout simplement disparaître (chronique sur le sujet). Il faut ici préciser que, contrairement au Québec ou à d’autres juridictions au Canada, il n’y a pas aux États-Unis de protection légale du titre de « forestier » (« ingénieur forestier » au Québec). La Society of American Foresters est avant tout la voix des forestiers.

Et le problème justement, c’est que les forestiers ont de moins en moins l’oreille du public et du monde politique; cette diminution de prestige se faisant naturellement sentir au niveau du recrutement. De plus, autre signe des temps qui changent, les formations universitaires liées à l’aménagement des ressources naturelles, qui furent longtemps synonymes de « foresterie », ont éclaté ces dernières années en une myriade d’options. Pour ce Carnet de voyage, je vous propose donc un compte-rendu d’un Atelier du congrès qui portait spécifiquement sur ce sujet. Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°4: État de la foresterie autochtone aux États-Unis

La Forêt à Coeur Publié le 15 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Carte des Réserves autochtones aux États-Unis (Carte produite par le U.S. Census Bureau en 2006 - Domaine Public, Source)

Carte des Réserves autochtones aux États-Unis (Carte produite par le U.S. Census Bureau en 2006 – Domaine Public, Source)

Un des champs d’intérêt que j’ai développé depuis l’ouverture de mon blogue est celui de la foresterie autochtone. J’ai donc saisi la chance que m’offrait le congrès de la Society of American Foresters 2013 d’avoir un Atelier dédié à un bilan de la foresterie autochtone aux États-Unis!

Mais avant de parler « bilan », il convient de mettre en contexte l’aménagement forestier autochtone chez nos voisins du Sud. Leurs forêts couvrent 7,3 millions d’hectares répartis en 305 Réserves dans 24 États et elles représentent le tiers du total de la superficie des Réserves. Ces forêts n’appartiennent pas directement aux Autochtones, c’est l’État américain qui conserve les droits en fiducie et qui exerce ses responsabilités d’aménagiste via le Bureau of Indian Affairs (en collaboration avec les responsables autochtones). En pratique toutefois, les communautés autochtones sont très libres d’aménager leur territoire selon leur vision (chronique précisant l’aspect légal). Lire la suite

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