Le 31 janvier dernier, s’est tenu un colloque de l’OIFQ (Ordre des Ingénieurs Forestiers du Québec) sur le thème de la gestion intégrée forêt-faune. Un colloque dont la perspective a suscité mon enthousiasme, car avant mon doctorat ma carrière professionnelle était très orientée « forêt-faune ». C’était donc comme retrouver des premières amours! L’enthousiasme qui m’animait tout au début s’est cependant changé en perplexité au fur et à mesure que la journée avançait.
Au départ, je me suis demandé si cette impression était due au fait que je n’avais pas lu les « petits caractères » décrivant le colloque. J’étais venu dans l’esprit de mettre à jour mes connaissances, mais dans les faits le colloque était axé sur la présentation de projets d’un programme de subventions de la Fondation de la faune (site internet de la Fondation pour les détails). Cela donnait un caractère beaucoup plus « spécifique » à cette journée que je ne l’imaginais au départ. Toutefois, j’ai pris conscience que le caractère « spécifique » de cette journée n’avait que peu à voir avec ma « perplexité »: ce qui nous était présenté correspondait à la nouvelle réalité du monde forestier québécois d’aujourd’hui.