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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie Principaux thèmes

Depuis le début du blogue… sujet à changements!

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Hommage à un pionnier : Gustave-C. Piché (ou pourquoi notre monde forestier n’a pas commencé en 1986)

La Forêt à Coeur Publié le 19 février 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016
Piché

M. Gustave-Clodomir Piché, premier chef (1908 – 1936) du Service forestier du ministère des Terres et Forêts

Lors de mon entrée à la Faculté de foresterie de l’Université Laval, j’étais au Québec depuis seulement 8 ans et, ayant vécu à Montréal toutes ces années, je ne connaissais alors strictement rien du monde forestier (merci à l’orienteuse pour me l’avoir fait découvrir !). Une des premières choses que j’ai apprises était que la Loi sur les Forêts venait de donner naissance au monde forestier québécois en 1986. Cela m’étonna. Que s’était-il passé avant ? Nous ne devions pas l’apprendre. Nous étions dans un Nouveau Monde et c’était tout ce qui comptait. Il fallait regarder vers l’avant. Je n’imaginais pas alors à quel point cette date charnière de 1986 représenterait une réelle muraille temporelle dans le monde forestier québécois.

Dans la nouvelle Stratégie d’aménagement durable des forêts, vous allez retrouver un petit encart (p. 4) qui détaille l’historique des actions gouvernementales entreprises pour assurer la durabilité des forêts. Cet historique commence en 1986. De même, lors d’un débat sur la certification FSC l’automne dernier, le représentant gouvernemental nous fit un retour historique… à partir de 1986. Avant ? Le néant, semble-t-il. L’effet pervers du « mur » de 1986 : tout ce que l’on raconte de négatif sur l’histoire forestière du Québec serait-il donc vrai ? J’ai répondu en partie à cette question l’automne dernier.

Pour aujourd’hui, je vais plutôt vous présenter, en ses propres mots, la vision et les actions du premier grand patron des fonctionnaires québécois chargés de l’aménagement des forêts, soit M. Gustave-Clodomir Piché. Et « non », les actions gouvernementales pour la durabilité dans l’aménagement de nos forêts n’ont pas commencé en 1986…

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SADF: il y a les favoris du Père Noël et il y a les autres…

La Forêt à Coeur Publié le 29 janvier 2016 par Eric Alvarez18 août 2016

SADF« Mieux vaut tard que jamais! » Un adage qui peut très bien s’appliquer à La Stratégie d’Aménagement Durable des Forêts (SADF) du Québec qui a été rendue publique le 17 décembre dernier. Une version préliminaire avait été publiée en 2010, un « Rapport de consultation publique » en 2011 (chronique) et la nouvelle politique forestière est entrée en vigueur le 1er avril 2013. Or, selon les mots mêmes du ministre du MFFP (ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs): « La stratégie d’aménagement durable des forêts présente la vision, les défis, les orientations, les objectifs et les actions par lesquels nous concrétiserons le régime forestier » (p. 1). En clair, sans la SADF, la nouvelle politique forestière ne peut avancer. Sa publication officielle était donc très attendue.

Point étonnant toutefois pour un document aussi central à notre politique forestière, il fut publié juste avant Noël. Si l’objectif était d’éviter de se retrouver en première page des journaux, ce fut en tout cas réussi! Cela laisse cependant songeur… C’est pourquoi je vais aujourd’hui vous présenter mon analyse de la SADF en regard de son évolution avec la version de 2010. Une analyse qui m’a amené à la conclusion qu’il y avait un « groupe » de gagnants et trois du côté des perdants. Lire la suite

Quelle place pour les gouvernements dans l’aménagement des forêts publiques? (compte-rendu d’un débat sur le FSC)

La Forêt à Coeur Publié le 17 décembre 2015 par Eric Alvarez2 avril 2025
FSC

Panélistes au débat: « Certification forestière: sommes-nous toujours maîtres de nos forêts? » — De gauche à droite: M. Luc Bouthillier (Université Laval), Mme Sophie Gallais (Nature Québec), M. André Tremblay (CIFQ), M. François Dufresne (FSC Canada), M. Christian Awashish (communauté atikamekw Opitchiwan) et M. Ronald Brizard (MFFP). (Photo: E. Alvarez)

Le hasard m’amène à écrire ma dernière chronique de l’année sur le même sujet que je l’avais commencée, soit la certification FSC (Forest Stewardship Council). Le contexte est toutefois très différent. Au début de l’année, c’était un dossier que j’avais développé. Aujourd’hui il s’agit du compte-rendu d’un débat qui a eu lieu le 19 novembre dernier à la Faculté de Foresterie, Géographie et Géomatique de l’Université Laval. Un débat organisé à l’initiative des finissants en foresterie sur le thème Certification forestière: sommes-nous toujours maîtres de nos forêts? Question provocante s’il en est une dans le monde forestier d’aujourd’hui et avec un panel à la mesure des enjeux impliqués, soit (dans l’ordre de la photo ci-haut):

— Monsieur Luc Bouthillier (professeur, Université Laval)
— Madame Sophie Gallais (Nature Québec)
— Monsieur André Tremblay (PDG, Conseil de l’Industrie Forestière du Québec)
— Monsieur François Dufresne (président, FSC Canada)
— Monsieur Christian Awashish (Chef atikamekw, communauté Opitchiwan)
— Monsieur Ronald Brizard (sous-ministre associé aux Forêts, ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec — MFFP)

La « formule » compte-rendu implique pour moi de retransmettre l’information le plus factuellement possible de sorte que quelqu’un qui n’était pas au débat puisse avoir l’impression qu’il y était. Malgré de louables efforts en ce sens, force est d’admettre que je n’ai pas pu, cette fois-ci, m’en tenir à cette stricte « formule ». La cause en étant que j’ai non seulement déjà bien écrit sur le sujet, mais aussi que ce débat a agi sur moi comme un nouveau stimulus pour approfondir ma réflexion. Donc, pour aujourd’hui, je vous invite à un compte-rendu-réflexion sur l’enjeu de la certification FSC. Lire la suite

La dépossession de nos forêts, ce mythe

La Forêt à Coeur Publié le 4 décembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

DépossessionLes Québécois ont-ils été dépossédés de leurs forêts? L’État a-t-il été complice de cette dépossession au profit des grosses entreprises forestières? Il est impossible d’aborder l’histoire forestière du Québec sans s’attarder à ces questions… d’actualité! De fait, l’Institut de Recherche et d’Informations Socio-Économiques (IRIS) a publié cette année un livre intitulé Dépossession: une histoire économique du Québec contemporain comportant plusieurs volets sur ce thème (agriculture, mines, forêts…). Cet Institut a aussi récemment tenu un colloque sur le sujet à Montréal.

Le volet « Forêt » était sous la responsabilité de l’ingénieur forestier Pierre Dubois. M. Dubois est aussi l’auteur du livre Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçant la mainmise de l’industrie forestière sur nos forêts. Il fut de plus un proche collaborateur de L’Erreur boréale. Vous ne serez donc pas surpris que le chapitre de ce livre sur les forêts soit intitulé: Une histoire d’aliénation.

L’histoire est toutefois souvent affaire de perception et la vision défendue par M. Dubois (et bien d’autres) n’est là qu’un point de vue sur l’histoire forestière du Québec. Un point de vue qui a cependant « quelques » failles. Je vais donc aujourd’hui m’attarder aux faiblesses de deux arguments clés de la théorie de la dépossession, soit: la « quasi » privatisation de nos forêts publiques au profit des entreprises forestières et le fait que le gouvernement ait « cédé » nos forêts contre des redevances « ridicules » ou « dérisoires ». Lire la suite

Dans les coulisses de la révocation des concessions forestières

La Forêt à Coeur Publié le 11 novembre 2015 par Eric Alvarez16 mars 2017
concessions forestières

Barges de ravitaillement sur la rivière Flamand (Mauricie) au mois d’octobre 1923. Note historique: ce territoire fut très touché par les feux de forêts. (Source: archives de Produits Forestiers Résolu à Culture Shawinigan)

Dans la suite de ma quête sur l’histoire forestière du Québec, je vous présente aujourd’hui le texte d’une conférence donnée en décembre 1972, devant une assemblée de l’Association Forestière Québécoise (aujourd’hui dissoute), par M. Roland Royer, alors Chef forestier de la Consolidated Bathurst Limitée. Intitulée « Pourquoi abolir les concessions forestières? », cette conférence se voulait essentiellement une réponse au Livre Blanc sur les forêts (« Exposé sur la politique forestière ») que le ministère des Terres et Forêts (MTF) venait de déposer. Un Livre Blanc qui proposait d’abolir les concessions pour les remplacer par des garanties d’approvisionnement et qui voyait le MTF prendre lui-même en main l’aménagement des forêts. Tout en reconnaissant certains problèmes, M. Royer proposait, au nom de l’industrie forestière, des solutions alternatives à l’abolition pure et simple des concessions.

Vous pouvez vous demander ici pourquoi s’attarder à écrire une chronique sur un tel document considérant que les concessions sont révoquées depuis longtemps (1987 — Loi sur les Forêts) et que le débat est somme toute clos. Tout d’abord, le texte de M. Royer lève le voile sur des motivations gouvernementales en arrière de la révocation qui n’étaient pas écrites dans le Livre Blanc. Ensuite, quand on prend la mesure de l’évolution de notre politique forestière en parallèle aux propositions de l’industrie exprimées dans le texte de M. Royer, on ne peut s’empêcher de constater à quel point des questions idéologiques nous ont fait perdre bien du temps et de la qualité dans notre aménagement forestier. Finalement, si le débat sur les concessions est effectivement clos, la dynamique qui fut alors initiée est toujours en cours depuis 40 ans! Ce texte de M. Royer est donc essentiel à la compréhension de notre politique forestière d’aujourd’hui.

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La forêt québécoise en mode « Révolution tranquille » depuis 40 ans

La Forêt à Coeur Publié le 23 septembre 2015 par Eric Alvarez26 juillet 2016
récréation

Croissance, en jours-visiteurs, de la récréation dans les Parcs et Réserves du Québec
entre 1930 et 1975 (source: Bouliane, 1975) .

Ma précédente chronique mettait en relief deux grands constats tirés d’un sondage pancanadien de 1989, soit: la perception négative des Québécois de l’aménagement de leurs forêts publiques et le jugement sévère qu’ils portaient sur les deux principaux responsables (industrie forestière et gouvernement). Aujourd’hui, je présente une des raisons de cette perception négative: l’avènement soudain de la récréation « de masse ». Pas la seule assurément, mais sans aucun doute une des principales raisons du « mal-être » des Québécois face à l’aménagement de leurs forêts. Lire la suite

L’Erreur boréale… 10 ans plus tôt!

La Forêt à Coeur Publié le 3 septembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

Erreur boréale

Comme annoncé dans ma précédente chronique, j’ai réorienté une partie de mes efforts de recherche vers l’histoire forestière du Québec. Pour aujourd’hui, je vais vous faire (re)découvrir un document qui m’a étonné par ses similitudes avec L’Erreur boréale… mais diffusé 10 ans plus tôt! Il s’agit d’un sondage à l’échelle pancanadienne effectué pour le compte de Forêts Canada (l’appellation a depuis changé) en 1989.

L’objectif de ce sondage téléphonique était de contribuer à « élaborer des plans stratégiques et des plans de communication pour appuyer les politiques et programmes fédéraux en matière de foresterie ». Malgré cette perspective pancanadienne, l’échantillonnage de 2 529 citoyens a été distribué pour « permettre une analyse significative et fiable statistiquement des résultats dans chacune des dix provinces ». Pour le Canada, la marge d’erreur était de 1,9% (95% du temps) et variait, pour les provinces, de 4,2% (Ontario) à 7,5% (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse). Pour le Québec, elle s’établissait à 4,7%.

Si l’on inclut les questions sur les caractéristiques personnelles des répondants, le sondage s’étirait sur 59 questions. Naturellement, l’objectif de cette chronique n’est pas de toutes les passer en revue, d’autant plus que certains enjeux sont hors propos par rapport tant à ce blogue qu’aux enjeux forestiers d’aujourd’hui. Je vais surtout m’attarder aux portions du sondage qui expriment en mots ce que L’Erreur boréale devait illustrer en images 10 ans plus tard. Aussi, je vais présenter quelques-unes des questions qui dénotaient une « société distincte » québécoise sur les enjeux forestiers. Une distinction qui m’amène à penser que L’Erreur boréale n’aurait probablement pas eu autant de succès dans une autre province. Lire la suite

Du réel comme base d’une culture d’aménagistes forestiers

La Forêt à Coeur Publié le 7 mai 2015 par Eric Alvarez26 juillet 2016
aménagiste

Camp d’inventaire forestier hivernal (probablement pour la Wayagamack autour des années 1920 – Source: archives Produits Forestiers Résolu – Culture Shawinigan)

Au fil des années, mon intérêt pour l’histoire forestière m’a amené à « récolter » des livres et autres documents historiques qui auraient peut-être autrement pris la voie du recyclage. Un des documents sur lequel j’ai récemment mis la main est le compte-rendu d’un symposium sur « Le calcul de la possibilité en aménagement forestier » qui s’était tenu dans le cadre de la Semaine des sciences forestières (Université Laval) de 1969; symposium qui réunissait un grand nombre des « têtes pensantes » du monde forestier québécois de l’époque. Sous une forme qui ressemble beaucoup à celle d’un verbatim, ce compte-rendu de 119 pages nous permet de bien suivre la dynamique des débats qui ont animé le symposium.

Un grand constat: les 46 années qui se sont écoulées depuis ce symposium n’ont pas réglé tous les enjeux alors abordés! Il y était, entre autres, question du rôle du rendement soutenu qui est toujours aujourd’hui l’objet de grandes réflexions par le Bureau du Forestier en chef… Ce n’est cependant pas de cet enjeu que je vais vous entretenir aujourd’hui. Je vais plutôt m’attarder au débat qui eut lieu concernant la justesse de calculer la possibilité forestière sur la base de la forêt « réelle » ou la forêt du futur. Un débat aujourd’hui oublié, mais qui est à la source de l’enjeu sur la surexploitation de nos forêts et qui a, entre autres motivations, stimulé la production de L’Erreur boréale. Pour cette raison, c’est un débat qui mériterait d’être réactualisé. Lire la suite

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