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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives du mot-clef Groupes environnementaux

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De l’urgence environnementale de rendre la foresterie socialement acceptable

La Forêt à Coeur Publié le 3 juin 2022 par Eric Alvarez4 avril 2024

Dans mon précédent texte, j’ai été très critique de reportages qui m’étaient apparus injustement négatifs envers la foresterie québécoise. Pour autant, de ma longue expérience de suivi de l’actualité forestière, ce n’était là qu’une autre couverture médiatique très négative de l’aménagement des forêts publiques du Québec (note : les médias régionaux sont généralement plus équilibrés que les « nationaux »).

Malgré mon manque de surprise devant le «jugé» médiatique de notre foresterie, une partie de moi reste toujours un peu étonnée face à ces reportages. Il s’avère qu’il y a beaucoup de raisons qui justifieraient une approche médiatique plus balancée. Et c’est là la première motivation de ce texte : présenter des « oubliés » du traitement médiatique de la foresterie québécoise.

J’aurais pu en rester là, mais cela aurait laissé en suspens une question fondamentale : « Pourquoi le traitement médiatique de la foresterie au Québec est-il si imperturbablement négatif? » J’ai donc pris le temps de creuser ce qui, pour moi, apparaît comme la cause « originelle » de toute cette négativité (divulgâcheur : ce n’est pas L’Erreur boréale).

Et comme cette cause a de potentielles conséquences très néfastes pour l’écosystème forestier et sa biodiversité, il y a une urgence à rendre socialement acceptable l’aménagement des forêts publiques. Ce qui m’a amené à compléter ce texte par une proposition en ce sens.

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« Aire protégée » : l’étiquette environnementale du projet de développement économique de la rivière Péribonka

La Forêt à Coeur Publié le 13 octobre 2021 par Eric Alvarez13 octobre 2021
La rivière Péribonka
La rivière Péribonka (photo: Ève Tremblay, Wikimédia Commons, retouches couleurs: La Forêt à Coeur)

Depuis quelques mois, le dossier des aires protégées au Québec fait régulièrement la manchette. En cause, le fait qu’à l’automne dernier le gouvernement du Québec a rejeté 83 propositions d’aires protégées au sud de la limite nordique des forêts attribuables.

Pour la petite histoire, le gouvernement québécois, en tant que signataire de la Convention sur la diversité biologique, s’était engagé à protéger 17 % de son territoire terrestre pour 2020. L’objectif a été atteint. Mais pour beaucoup grâce à des territoires au nord de la limite nordique, soit dans des secteurs où la récolte forestière est de facto exclue. Ce qui contrarie « quelque peu » bien des groupes environnementaux.

Pour comble d’insulte, le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) annonça cet été son intention de procéder à des coupes dans une aire protégée non retenue le long de la rivière Péribonka. Face à la grogne, le ministère recula… pour cette année (communiqué). Il accepta aussi la création d’une aire protégée.

Succès environnemental, donc?

Difficile de le mesurer au moment d’écrire ces lignes. Tout d’abord, aux dires même du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, l’aire protégée envisagée « n’est pas forcément celle qui sera concrétisée ». De fait, le projet de coupes a seulement été suspendu pour cette année, le temps que l’aire protégée soit définie. Aussi, et surtout, il convient de se poser des questions sur la valeur environnementale de cette aire protégée qui sera étroitement associée à un projet récréotouristique de dimension internationale.

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Une histoire mondiale de la foresterie scientifique

La Forêt à Coeur Publié le 28 avril 2017 par Eric Alvarez28 avril 2025

foresterie scientifiquePour ce compte-rendu du livre « Plantations and Protected Areas: a global history of forest management », je suis exceptionnellement tenté de vous proposer de d’abord relire celui de « Science and Hope: a forest history »… Ce que j’ai personnellement fait ! Il faut dire que les deux livres racontent pratiquement la même histoire, mais avec des regards différents. Ils ont aussi comme point commun d’avoir été écrits en partie par des Australiens (et une Autrichienne pour « Science and Hope ») et d’avoir fait le pari, réussi dans les deux cas, de donner une vision mondiale de l’histoire de la foresterie scientifique. La lecture de ces deux livres offre donc un très bon regard d’ensemble de cette histoire ainsi que de l’évolution du rôle des forestiers au cours des trois derniers siècles.

Là où « Plantations and Protected Areas » se distingue toutefois, c’est par la plus grande place qu’il accorde à la réflexion et à l’interprétation de l’histoire. Je le précise immédiatement : il reste pour autant un livre d’histoire très factuel, il n’est certainement pas à classer dans la catégorie « essais » ! Alors que les auteurs de « Science and Hope » s’en tenaient exclusivement aux faits, celui de « Plantations and Protected Areas » (M. Brett Bennett) se donne seulement un peu plus de liberté. C’est d’ailleurs là une des raisons qui m’amène à vous recommander de lire « Science and Hope » en premier : il donne la (très solide) base. Avec « Plantations and Protected Areas », vous la revisitez tout en ouvrant plusieurs fenêtres de réflexion. Sur ce, « compte-rendu » !

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SADF: il y a les favoris du Père Noël et il y a les autres…

La Forêt à Coeur Publié le 29 janvier 2016 par Eric Alvarez18 août 2016

SADF« Mieux vaut tard que jamais! » Un adage qui peut très bien s’appliquer à La Stratégie d’Aménagement Durable des Forêts (SADF) du Québec qui a été rendue publique le 17 décembre dernier. Une version préliminaire avait été publiée en 2010, un « Rapport de consultation publique » en 2011 (chronique) et la nouvelle politique forestière est entrée en vigueur le 1er avril 2013. Or, selon les mots mêmes du ministre du MFFP (ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs): « La stratégie d’aménagement durable des forêts présente la vision, les défis, les orientations, les objectifs et les actions par lesquels nous concrétiserons le régime forestier » (p. 1). En clair, sans la SADF, la nouvelle politique forestière ne peut avancer. Sa publication officielle était donc très attendue.

Point étonnant toutefois pour un document aussi central à notre politique forestière, il fut publié juste avant Noël. Si l’objectif était d’éviter de se retrouver en première page des journaux, ce fut en tout cas réussi! Cela laisse cependant songeur… C’est pourquoi je vais aujourd’hui vous présenter mon analyse de la SADF en regard de son évolution avec la version de 2010. Une analyse qui m’a amené à la conclusion qu’il y avait un « groupe » de gagnants et trois du côté des perdants. Lire la suite

L’Erreur boréale… 10 ans plus tôt!

La Forêt à Coeur Publié le 3 septembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

Erreur boréale

Comme annoncé dans ma précédente chronique, j’ai réorienté une partie de mes efforts de recherche vers l’histoire forestière du Québec. Pour aujourd’hui, je vais vous faire (re)découvrir un document qui m’a étonné par ses similitudes avec L’Erreur boréale… mais diffusé 10 ans plus tôt! Il s’agit d’un sondage à l’échelle pancanadienne effectué pour le compte de Forêts Canada (l’appellation a depuis changé) en 1989.

L’objectif de ce sondage téléphonique était de contribuer à « élaborer des plans stratégiques et des plans de communication pour appuyer les politiques et programmes fédéraux en matière de foresterie ». Malgré cette perspective pancanadienne, l’échantillonnage de 2 529 citoyens a été distribué pour « permettre une analyse significative et fiable statistiquement des résultats dans chacune des dix provinces ». Pour le Canada, la marge d’erreur était de 1,9% (95% du temps) et variait, pour les provinces, de 4,2% (Ontario) à 7,5% (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse). Pour le Québec, elle s’établissait à 4,7%.

Si l’on inclut les questions sur les caractéristiques personnelles des répondants, le sondage s’étirait sur 59 questions. Naturellement, l’objectif de cette chronique n’est pas de toutes les passer en revue, d’autant plus que certains enjeux sont hors propos par rapport tant à ce blogue qu’aux enjeux forestiers d’aujourd’hui. Je vais surtout m’attarder aux portions du sondage qui expriment en mots ce que L’Erreur boréale devait illustrer en images 10 ans plus tard. Aussi, je vais présenter quelques-unes des questions qui dénotaient une « société distincte » québécoise sur les enjeux forestiers. Une distinction qui m’amène à penser que L’Erreur boréale n’aurait probablement pas eu autant de succès dans une autre province. Lire la suite

L’aménagement forestier dans la campagne électorale québécoise: entre indifférence et incohérences

La Forêt à Coeur Publié le 28 août 2012 par Eric Alvarez2 avril 2025

[Mise à jour le 5 septembre 2012 – voir la fin de la chronique]

Cela peut paraître un peu tard dans la campagne électorale en cours au Québec pour parler de foresterie et d’aménagement forestier, mais le fait est que cet enjeu n’a été abordé que très récemment. Une situation d’ailleurs déplorée par le Conseil de l’Industrie Forestière du Québec (CIFQ) la semaine dernière. Donc, pour la chronique d’aujourd’hui, petit survol des dossiers « chauds » du monde de l’aménagement forestier dans cette période de fièvre électorale (note : je me suis attardé aux enjeux avec un rayonnement « panquébécois »).

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Monde de la certification forestière : le FSC assailli

La Forêt à Coeur Publié le 3 mai 2012 par Eric Alvarez16 août 2016

certification

Arc-en-ciel au-dessus d’une forêt de l’Alaska (Auteur: Marcin Klapczynski, Source)

Si vous suivez moindrement l’actualité du monde de l’aménagement forestier, il est impossible que vous n’ayez pas entendu parler de certification. Le grand principe de la certification veut que le caractère durable de l’aménagement forestier d’une forêt donnée soit validé par un auditeur externe. Cette validation est basée sur différents critères et indicateurs qui sont établis par des organismes de certification (ces organismes accréditent les auditeurs, ils ne certifient pas directement). Un des plus connus parmi les organismes de certification est le Forest Stewardship Council (FSC).

Développé par des groupes environnementaux dans la foulée du Sommet de la Terre à Rio (1992), le FSC a connu une popularité croissante ces dernières années. Entre 2000 et 2012, les superficies forestières certifiées FSC de par le monde sont passées de 22 millions d’hectares à 151 millions d’hectares. Si le succès est bien réel, la question est à savoir s’il sera durable. Le FSC est en compétition avec d’autres programmes de certification dans ce qui semble se transformer en une bataille « FSC contre le monde ». Aussi, nombre d’observateurs et de professionnels se montrent de plus en plus critiques envers, non seulement la supériorité présumée de ce programme, que vis-à-vis les méthodes agressives de ses partisans (groupes environnementaux) pour le promouvoir.

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Un Plan Nord sans foresterie?

La Forêt à Coeur Publié le 21 février 2012 par Eric Alvarez20 décembre 2016

CamionFermont

Camion pour l’exploitation minière dans le secteur de Fermont (Source)

Le Plan Nord : un projet aux allures pharaoniques pour lequel il serait inutile ici de reprendre tous les chiffres. Par contre, quel est l’impact de ce grand projet sur l’aménagement forestier? C’est sur la base de la question « Le Plan Nord: Comment y trouver son compte? » qu’un débat s’est tenu le jeudi 16 février dernier dans le cadre du congrès annuel de l’AETSQ (Association des Entrepreneurs en Travaux Sylvicoles du Québec). Le choix des débatteurs (M. Pascal Audet — AETSQ, M. Vincent Gerardin — Ph.D. spécialiste en écologie végétale, M. Yves Lachapelle — Conseil de l’industrie Forestière et M. Nicolas Mainville — Greenpeace) promettait quelques flammèches. Et s’il y a effectivement eu des accrochages, on a toutefois pu noter quelques intéressants points de convergence.

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