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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie États-Unis

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SAF 2013 — Carnet de voyage n°2: La réhabilitation (forestière) de George Washington

La Forêt à Coeur Publié le 6 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Représentation du jeune George Washington admettant à son père que c'est lui qui a "charcuté" un arbre (Photo: E. Alvarez lors de la présentation d'Eric Rutkow)

Représentation du jeune George Washington admettant à son père que c’est lui qui a « charcuté » un arbre (Photo: E. Alvarez lors de la présentation d’Eric Rutkow)

George Washington, héros de la Révolution américaine, premier Président des États-Unis… et massacreur (butcher) d’arbres. L’anecdote, qui se veut malgré tout fondamentalement positive pour George Washington, est illustrée dans la peinture ci-contre. Le jeune George Washington, après avoir reçu une hachette en cadeau, ne peut s’empêcher de mutiler un cerisier. Confronté par son père, il admet sa faute, ce que « l’histoire », et le système d’éducation (!) retiendront. Cette anecdote, racontée par un des premiers biographes de G. Washington, a cependant le grand défaut d’être complètement inventée. En fait, loin d’être un « massacreur » d’arbres, George Washington, à l’instar d’autres « Pères fondateurs » des États-Unis, en particulier Thomas Jefferson, était un amoureux et un planteur d’arbres.

C’est de M. Eric Rutkow, Keynote speaker au congrès de la Society of American Forester 2013 et auteur d’American Canopy: Trees, Forests and the making of a nation, qu’est venue cette révélation. Selon M. Rutkow, cette anecdote a été inventée de toutes pièces par le biographe pour mousser les ventes de son livre (note: selon M. Rutkow, ce ne fut pas la seule histoire inventée de cette biographie). Comme M. Rutkow était lui-même au congrès pour faire la promotion de son livre, il concéda toutefois avec humour qu’il pouvait malgré tout comprendre le biographe! Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°1: L’industrie forestière du sud des États-Unis: une apologie à la Triade

La Forêt à Coeur Publié le 1 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Discussion avec R. Harper - En arrière plan, récolte de "loblolly pines" de 27 ans. (Photo: J. Riopel)

Discussion avec R. Harper (USDA Forest Service)- En arrière-plan, récolte de « loblolly pines » de 27 ans. (Photo: J. Riopel)

Le sud/sud-est des États-Unis est une zone forestière très méconnue. Quand on pense à la foresterie aux États-Unis, ce sont généralement les enjeux des Forêts nationales, qui sont concentrées dans l’Ouest, qui attirent l’attention. Et quand on pense « Sud », en particulier au Québec, on pense avant tout « soleil »! C’est pourquoi, comme premier Carnet de voyage, je vais vous présenter quelques statistiques sur ce monde forestier peu connu.

Petit avis pour commencer: toutes les statistiques et diapositives que j’ai intégrées dans cette chronique sont issues d’une présentation de M. Richard Harper, analyste au USDA Forest Service, Forest Inventory and Analysis program. Je le remercie de m’avoir permis de les utiliser.

Comme la plupart le savent, depuis le début des années 1990 et le débat sur la chouette tachetée, la récolte dans les Forêts nationales américaines a énormément diminué (de l’ordre de 80%-90%). Vous pouvez alors vous demander d’où vient le bois produit par les États-Unis. Et bien, en grande partie il vient du Sud! Un état de fait qui n’est pas nouveau, mais qui s’est accru avec le temps comme on peut le voir dans la Figure ci-dessous. Deux grandes raisons expliquent cette situation, soit l’histoire de la colonisation des États-Unis et la présence d’une sylviculture très intensive. Lire la suite

Carnets de voyage — SAF 2013: à la rencontre d’un autre monde

La Forêt à Coeur Publié le 1 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Entrée du Centre des congrès à North Charleston (Photo: E. Alvarez)

Entrée du Centre des congrès à North Charleston (Photo: E. Alvarez)

Cette année encore, je vais vous présenter un compte-rendu du congrès annuel de la Society of American Foresters (SAF) qui se tenait cette année à Charleston (Caroline du Sud) du 16 au 20 octobre dernier. Ce compte-rendu, comme l’an passé, sera sous forme de « Carnets de voyage » afin de couvrir un maximum de sujets qui ont retenu mon attention.

Comme l’an dernier, le congrès a accueilli un peu plus de 1 500 congressistes, de très nombreux exposants, affiches et sessions concurrentes… ce qui est toujours un casse-tête! Mais un heureux casse-tête dans la mesure où la difficulté de faire un choix est un bon signe de la qualité d’un congrès.

Si j’ai eu une petite déception, c’est en égard de la participation de représentants du Québec. Si l’an dernier, j’avais pu noter quelques affiches du Québec, cette année, je n’en ai vu aucune. Et, pour être constant avec l’an dernier, il n’y avait aucune présentation du Québec. De façon générale, je ne peux dire que j’ai remarqué beaucoup de Canadiens. En fait, et cela vaut dans les deux sens, la SAF semble être un monde en soi. Lire la suite

Les forêts de la Nouvelle-Angleterre ou le mythe du Jardin d’Eden

La Forêt à Coeur Publié le 8 octobre 2013 par Eric Alvarez16 août 2016

Faed, Expulsion of Adam and EveJusqu’à quel point les aires protégées sont-elles utiles? Pourquoi des aires protégées?… Quelques-unes de mes chroniques ont touché à ces questions sans aller toutefois au fond des choses. Cependant, ces questions m’ont amené à regarder d’un autre oeil un dossier que j’avais exploré lors de mon doctorat et qui a récemment refait surface aux États-Unis, soit l’histoire forestière de la Nouvelle-Angleterre. Et ce nouveau regard a eu pour effet de m’apporter des réponses aux questions qui me trottaient dans la tête concernant l’enjeu des aires protégées. Des réponses que je partage avec vous aujourd’hui.

Ceux qui ont pu explorer la région de la Nouvelle-Angleterre dans les dernières années ont certainement remarqué la forte présence de la forêt. Pourtant, il n’y a pas si longtemps (environ 150 ans quand même…), vous auriez eu une image très différente de votre voyage, car vous vous seriez essentiellement promené en territoire agricole. La Nouvelle-Angleterre, berceau des colons américains, avait été abondamment déboisée pour faire place à l’agriculture. En fait, la forêt avait été tellement rasée du paysage, qu’au milieu du 19e siècle le célèbre naturaliste Henry David Thoreau avait déclaré «Dieu merci, ils ne peuvent pas couper les nuages!» Il n’imaginait d’ailleurs pas qu’un jour la forêt et sa faune puissent revenir. Et pourtant… Lire la suite

Étude de cas: quand aménagement forestier et conservation cohabitent

La Forêt à Coeur Publié le 18 septembre 2013 par Eric Alvarez16 août 2016
bassin versant

Lac Findley – Cedar River Municipal Watershed de la ville de Seattle (Source)

Pour cette première chronique automnale, je vous amène dans le Nord-Ouest des États-Unis pour une étude de cas qui fait une large place aux enjeux environnementaux et sociaux. Il s’agit de l’aménagement forestier d’un bassin versant, le Cedar River Municipal Watershed (367 km2), qui est la principale source d’eau potable de la ville de Seattle, seule propriétaire de ce bassin versant depuis 1996.

Si la qualité de l’eau potable est naturellement au centre des préoccupations de l’aménagement du bassin versant, suite à près d’un siècle de coupes forestières d’autres objectifs se sont ajoutés. En particulier, la restauration de l’habitat d’espèces menacées comme le guillemot marbré (marbled murrelet) et la chouette tachetée qui sont toutes les deux associées aux vieilles forêts (old-growth). Un objectif central dans l’aménagement forestier de ce bassin versant est conséquemment d’accélérer le passage de strates de seconde venue vers des strates de vieilles forêts. Lire la suite

Des communautés adaptées au feu: des Autochtones à aujourd’hui

La Forêt à Coeur Publié le 12 juillet 2013 par Eric Alvarez16 août 2016
wildland-urban

Auteur: Hall J, U.S. Fish and Wildlife Service [domaine public], via Wikimedia Commons

J’ai deux plaisirs bien particuliers à animer ce blogue. Le premier est de découvrir des enjeux d’aménagement dont je n’imaginais même pas l’existence lors de sa genèse. Le deuxième est d’incorporer un enjeu avec une ou plusieurs de mes précédentes chroniques de telle façon qu’il forme un «tout» avec le blogue. Chose rare, cette chronique m’aura permis de combiner ces deux plaisirs! Je vous invite donc à découvrir cette petite chronique «bonheur».

L’enjeu que j’ai découvert: la wildland-urban interface aux États-Unis. C’est à la base un effet de l’étalement urbain qui se trouve à empiéter sur les forêts et à les fragmenter. Rien de bien neuf me direz-vous. Toutefois, tellement de communautés se sont créées aux abords des forêts que le USDA Forest Service a mis en place un programme intitulé Forests on the Edge qui vise à amener tant les individus que les différents paliers de gouvernement à être conscients des enjeux associés à ce milieu de vie et, pourrait-on dire, cet écosystème bien particulier. La Figure ci-dessous permet de visualiser schématiquement à quoi il est fait référence par la wildland-urban interface.

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Retour en grâce de l’aménagement forestier dans les Forêts nationales

La Forêt à Coeur Publié le 19 avril 2013 par Eric Alvarez18 août 2016

collaboration

Carte 1. Projets dans le cadre du CFLRP (Source)

Dans les dernières années, l’aménagement des forêts nationales américaines a pris un tournant dans lequel le mot « collaboration » est omniprésent. Je vous ai présenté cette évolution dans le cadre de mes chroniques touchant les Planning rules. Plus spécifiquement, je vous avais présenté l’automne dernier le cas de la Forêt nationale de Colville qui se veut un modèle du genre et Le Modèle utilisé dans l’élaboration des dernières Planning rules. Mais ce n’est pas le seul exemple et c’est pourquoi aujourd’hui je vais vous présenter comment s’articule cette stratégie de « collaboration » dans le grand réseau des Forêts nationales. Une considération essentielle à la compréhension de l’aménagement de ces forêts et, surtout, comment cette stratégie contribue à revaloriser le principe même d’aménager une forêt.

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LEED : le cheval de Troie vert de l’acier et du béton?

La Forêt à Coeur Publié le 27 février 2013 par Eric Alvarez18 août 2016
leed

L’hôtel Palazzo à Las Vegas (Photo: J.Riopel)

Parmi les champs d’intérêt que j’ai développés depuis l’ouverture de ce blogue, il y a le grand dossier des constructions non résidentielles en bois, un dossier important au Québec. Ce qui est au fond logique pour un blogue dédié à l’aménagement forestier, car la promotion de la culture dans ce domaine va de pair avec une culture d’utilisation du bois. L’effet collatéral de cet intérêt est que je garde toujours un oeil sur l’actualité liée à la certification LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), qui est en voie de devenir LA certification « verte » des immeubles. Lorsqu’est paru l’automne dernier un dossier du USA Today sur la certification LEED avec le titre In U.S. Building industry, is it too easy to be green? ma curiosité a naturellement été attisée. Malgré le « petit » délai entre le dossier et cette chronique, les enjeux soulevés par les journalistes du USA Today gardent tout leur intérêt aujourd’hui.

Le point de départ de l’enquête des journalistes du USA Today fut l’hôtel Palazzo à Las Vegas. Cet hôtel de plus de 3000 chambres (en fait, des « suites »), que vous pouvez imaginer très luxueux (sept piscines, trois télés par « suite »…), a obtenu une certification LEED qui fut payante, car elle lui a valu un congé de taxes foncières de 27 millions $ sur 10 ans. Et c’est là que les journalistes ont « accroché ». Pour obtenir sa certification, l’hôtel a tiré profit d’une série de mesures « faciles » à atteindre comme d’avoir des stationnements incitatifs pour les véhicules verts. Ces stationnements étaient occupés par des Hummer et autres énergivores au moment du passage des journalistes…

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