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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives du mot-clef Histoire

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Aménagement écosystémique : une relique au cœur de la politique forestière québécoise

La Forêt à Coeur Publié le 17 juin 2016 par Eric Alvarez20 juin 2024

aménagement écosystémiqueJ’ai un attachement particulier à l’aménagement écosystémique : il a presque mis au monde ce blogue! Aux débuts, à l’automne 2010, les chroniques étaient très courtes. En fait, comparativement aux chroniques actuelles, elles auraient constitué une bonne introduction ! C’est pour commencer l’année 2011 que je publiais une chronique plus longue intitulée « La fin de l’aménagement écosystémique ? Leçons de l’aménagement des forêts nationales américaines ». Quoiqu’à l’époque je ne mesurais pas les visites comme je le fais aujourd’hui, je sais qu’elle fut « populaire ». Mais au-delà de sa popularité, j’avais découvert le style de chronique plus approfondie que je souhaitais produire.

Cette chronique eut une suite deux mois plus tard, mais depuis j’ai peu parlé de l’aménagement écosystémique. Une anomalie considérant que c’est un concept central de la nouvelle politique forestière québécoise de 2013. Une anomalie qu’un récent livre (2015) intitulé Federal ecosystem management : its Rise, Fall, and Afterlife me permet toutefois de corriger aujourd’hui.

Le titre de ce livre, me direz-vous, est en phase avec ma chronique de 2011 ! Certes, mais sa lecture m’a permis de constater deux nouveaux points fondamentaux. Tout d’abord, alors que j’écrivais ma chronique de 2011, je n’avais pas réalisé que les jours de l’aménagement écosystémique comme grand concept intégrateur dans l’aménagement des forêts fédérales américaines étaient déjà passés depuis longtemps. Aussi, j’ai pris conscience qu’il était raisonnable de se poser la question suivante : l’aménagement écosystémique a-t-il concrètement existé ? Détails et compte-rendu du livre.

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Histoire forestière du Québec : deux ères distinctes

La Forêt à Coeur Publié le 8 avril 2016 par Eric Alvarez20 décembre 2016

èresJe me suis beaucoup investi dans des dossiers d’histoire forestière du Québec depuis l’automne dernier. La Figure ci-dessus en illustre mon résumé-synthèse. Pour cette chronique, je vais tout d’abord vous inviter à suivre le raisonnement qui m’y a amené. Je discuterai ensuite de caractéristiques associées à ces deux grandes ères de notre histoire forestière sur la base de graphiques tirés de précédentes chroniques.

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« Cut and run » : une philosophie gouvernementale ? L’épopée des forêts domaniales

La Forêt à Coeur Publié le 23 mars 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016
forêts domaniales

«Cut and run — The assault on Canada’s forests» (1983)… je ne saurais dire si ce livre a fait l’expression ou l’inverse!

Je vous ai déjà fait part du fait que lors de ma formation d’ingénieur forestier (1988 – 1992) le volet « histoire forestière » fut peu abordé. À l’obtention de mon diplôme, il m’aurait par exemple été difficile de vous expliquer l’aménagement dans les concessions forestières, même si ces dernières venaient à peine d’être officiellement révoquées en 1987 avec la Loi sur les Forêts. Une des choses que j’avais cependant « apprises » fut que les années 1970 n’avaient pas été de très bonnes années… ou plutôt avaient été de « trop » bonnes années telles qu’imagées par l’expression « cut and run ». Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’incorporation du rendement soutenu dans la Loi sur les Forêts prit les allures d’une grande avancée.

Dans les années 1970, les concessions forestières étaient toujours très présentes, mais un autre mode de tenure devait progressivement les remplacer et prendre beaucoup de place au cours de cette décennie, soit les forêts domaniales. Leur particularité : contrairement aux concessions qui étaient sous la responsabilité des compagnies forestières, les forêts domaniales étaient directement aménagées par le ministère des Terres et Forêts (MTF). Contrairement aux concessions forestières toutefois, elles ont laissé peu de traces dans la mémoire collective. Pourtant, quand on regarde les chiffres, elles « mériteraient » que l’on se souvienne d’elles, car elles ont probablement eu beaucoup à voir avec l’image du « cut and run » associée aux années 1970.

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Hommage à un pionnier : Gustave-C. Piché (ou pourquoi notre monde forestier n’a pas commencé en 1986)

La Forêt à Coeur Publié le 19 février 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016
Piché

M. Gustave-Clodomir Piché, premier chef (1908 – 1936) du Service forestier du ministère des Terres et Forêts

Lors de mon entrée à la Faculté de foresterie de l’Université Laval, j’étais au Québec depuis seulement 8 ans et, ayant vécu à Montréal toutes ces années, je ne connaissais alors strictement rien du monde forestier (merci à l’orienteuse pour me l’avoir fait découvrir !). Une des premières choses que j’ai apprises était que la Loi sur les Forêts venait de donner naissance au monde forestier québécois en 1986. Cela m’étonna. Que s’était-il passé avant ? Nous ne devions pas l’apprendre. Nous étions dans un Nouveau Monde et c’était tout ce qui comptait. Il fallait regarder vers l’avant. Je n’imaginais pas alors à quel point cette date charnière de 1986 représenterait une réelle muraille temporelle dans le monde forestier québécois.

Dans la nouvelle Stratégie d’aménagement durable des forêts, vous allez retrouver un petit encart (p. 4) qui détaille l’historique des actions gouvernementales entreprises pour assurer la durabilité des forêts. Cet historique commence en 1986. De même, lors d’un débat sur la certification FSC l’automne dernier, le représentant gouvernemental nous fit un retour historique… à partir de 1986. Avant ? Le néant, semble-t-il. L’effet pervers du « mur » de 1986 : tout ce que l’on raconte de négatif sur l’histoire forestière du Québec serait-il donc vrai ? J’ai répondu en partie à cette question l’automne dernier.

Pour aujourd’hui, je vais plutôt vous présenter, en ses propres mots, la vision et les actions du premier grand patron des fonctionnaires québécois chargés de l’aménagement des forêts, soit M. Gustave-Clodomir Piché. Et « non », les actions gouvernementales pour la durabilité dans l’aménagement de nos forêts n’ont pas commencé en 1986…

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La dépossession de nos forêts, ce mythe

La Forêt à Coeur Publié le 4 décembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

DépossessionLes Québécois ont-ils été dépossédés de leurs forêts? L’État a-t-il été complice de cette dépossession au profit des grosses entreprises forestières? Il est impossible d’aborder l’histoire forestière du Québec sans s’attarder à ces questions… d’actualité! De fait, l’Institut de Recherche et d’Informations Socio-Économiques (IRIS) a publié cette année un livre intitulé Dépossession: une histoire économique du Québec contemporain comportant plusieurs volets sur ce thème (agriculture, mines, forêts…). Cet Institut a aussi récemment tenu un colloque sur le sujet à Montréal.

Le volet « Forêt » était sous la responsabilité de l’ingénieur forestier Pierre Dubois. M. Dubois est aussi l’auteur du livre Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçant la mainmise de l’industrie forestière sur nos forêts. Il fut de plus un proche collaborateur de L’Erreur boréale. Vous ne serez donc pas surpris que le chapitre de ce livre sur les forêts soit intitulé: Une histoire d’aliénation.

L’histoire est toutefois souvent affaire de perception et la vision défendue par M. Dubois (et bien d’autres) n’est là qu’un point de vue sur l’histoire forestière du Québec. Un point de vue qui a cependant « quelques » failles. Je vais donc aujourd’hui m’attarder aux faiblesses de deux arguments clés de la théorie de la dépossession, soit: la « quasi » privatisation de nos forêts publiques au profit des entreprises forestières et le fait que le gouvernement ait « cédé » nos forêts contre des redevances « ridicules » ou « dérisoires ». Lire la suite

Dans les coulisses de la révocation des concessions forestières

La Forêt à Coeur Publié le 11 novembre 2015 par Eric Alvarez16 mars 2017
concessions forestières

Barges de ravitaillement sur la rivière Flamand (Mauricie) au mois d’octobre 1923. Note historique: ce territoire fut très touché par les feux de forêts. (Source: archives de Produits Forestiers Résolu à Culture Shawinigan)

Dans la suite de ma quête sur l’histoire forestière du Québec, je vous présente aujourd’hui le texte d’une conférence donnée en décembre 1972, devant une assemblée de l’Association Forestière Québécoise (aujourd’hui dissoute), par M. Roland Royer, alors Chef forestier de la Consolidated Bathurst Limitée. Intitulée « Pourquoi abolir les concessions forestières? », cette conférence se voulait essentiellement une réponse au Livre Blanc sur les forêts (« Exposé sur la politique forestière ») que le ministère des Terres et Forêts (MTF) venait de déposer. Un Livre Blanc qui proposait d’abolir les concessions pour les remplacer par des garanties d’approvisionnement et qui voyait le MTF prendre lui-même en main l’aménagement des forêts. Tout en reconnaissant certains problèmes, M. Royer proposait, au nom de l’industrie forestière, des solutions alternatives à l’abolition pure et simple des concessions.

Vous pouvez vous demander ici pourquoi s’attarder à écrire une chronique sur un tel document considérant que les concessions sont révoquées depuis longtemps (1987 — Loi sur les Forêts) et que le débat est somme toute clos. Tout d’abord, le texte de M. Royer lève le voile sur des motivations gouvernementales en arrière de la révocation qui n’étaient pas écrites dans le Livre Blanc. Ensuite, quand on prend la mesure de l’évolution de notre politique forestière en parallèle aux propositions de l’industrie exprimées dans le texte de M. Royer, on ne peut s’empêcher de constater à quel point des questions idéologiques nous ont fait perdre bien du temps et de la qualité dans notre aménagement forestier. Finalement, si le débat sur les concessions est effectivement clos, la dynamique qui fut alors initiée est toujours en cours depuis 40 ans! Ce texte de M. Royer est donc essentiel à la compréhension de notre politique forestière d’aujourd’hui.

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La forêt québécoise en mode « Révolution tranquille » depuis 40 ans

La Forêt à Coeur Publié le 23 septembre 2015 par Eric Alvarez26 juillet 2016
récréation

Croissance, en jours-visiteurs, de la récréation dans les Parcs et Réserves du Québec
entre 1930 et 1975 (source: Bouliane, 1975) .

Ma précédente chronique mettait en relief deux grands constats tirés d’un sondage pancanadien de 1989, soit: la perception négative des Québécois de l’aménagement de leurs forêts publiques et le jugement sévère qu’ils portaient sur les deux principaux responsables (industrie forestière et gouvernement). Aujourd’hui, je présente une des raisons de cette perception négative: l’avènement soudain de la récréation « de masse ». Pas la seule assurément, mais sans aucun doute une des principales raisons du « mal-être » des Québécois face à l’aménagement de leurs forêts. Lire la suite

L’Erreur boréale… 10 ans plus tôt!

La Forêt à Coeur Publié le 3 septembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

Erreur boréale

Comme annoncé dans ma précédente chronique, j’ai réorienté une partie de mes efforts de recherche vers l’histoire forestière du Québec. Pour aujourd’hui, je vais vous faire (re)découvrir un document qui m’a étonné par ses similitudes avec L’Erreur boréale… mais diffusé 10 ans plus tôt! Il s’agit d’un sondage à l’échelle pancanadienne effectué pour le compte de Forêts Canada (l’appellation a depuis changé) en 1989.

L’objectif de ce sondage téléphonique était de contribuer à « élaborer des plans stratégiques et des plans de communication pour appuyer les politiques et programmes fédéraux en matière de foresterie ». Malgré cette perspective pancanadienne, l’échantillonnage de 2 529 citoyens a été distribué pour « permettre une analyse significative et fiable statistiquement des résultats dans chacune des dix provinces ». Pour le Canada, la marge d’erreur était de 1,9% (95% du temps) et variait, pour les provinces, de 4,2% (Ontario) à 7,5% (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse). Pour le Québec, elle s’établissait à 4,7%.

Si l’on inclut les questions sur les caractéristiques personnelles des répondants, le sondage s’étirait sur 59 questions. Naturellement, l’objectif de cette chronique n’est pas de toutes les passer en revue, d’autant plus que certains enjeux sont hors propos par rapport tant à ce blogue qu’aux enjeux forestiers d’aujourd’hui. Je vais surtout m’attarder aux portions du sondage qui expriment en mots ce que L’Erreur boréale devait illustrer en images 10 ans plus tard. Aussi, je vais présenter quelques-unes des questions qui dénotaient une « société distincte » québécoise sur les enjeux forestiers. Une distinction qui m’amène à penser que L’Erreur boréale n’aurait probablement pas eu autant de succès dans une autre province. Lire la suite

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