
Camp d’inventaire – Février 1924 (Source: Fonds d’archives de Produits Forestier Résolu, Grand-Mère)
Depuis l’époque de mon doctorat (complété en 2009), une de mes principales sources d’informations historiques a été les Rapports annuels du ministère des Terres et Forêts (MTF), particulièrement la section dédiée au Service forestier (création : 1909). Cette source présente non seulement l’intérêt d’être une publication régulière, mais aussi dès les premières années un grand nombre de statistiques y était colligé. Cela a pour avantage de rendre possible une mise en perspective historique sur le long terme… tout en faisant quelques découvertes.
Pour ce qui pourrait s’avérer la première chronique d’une petite série (il y a toujours un petit côté inattendu dans les sujets que j’aborde), je m’attarderai aujourd’hui aux chantiers forestiers des années 1920 à 1961. Après, c’est la « Révolution tranquille » et nous entrons alors dans un Nouveau Monde forestier. Le Service forestier et le poste de « Chef » disparaîtront rapidement et les Rapports eux-mêmes subiront de profondes mutations (chronique qui détaille ces transformations).
L’idée de me pencher sur les chantiers forestiers découle justement d’une petite découverte fortuite qui m’a étonné alors que je travaillais sur mon livre : loin d’être un club exclusif d’hommes, et malgré la dureté du milieu, les femmes et les enfants y étaient bien présents ! Petit retour sur cette époque.