↓
 
  • Accueil
  • Principaux thèmes
    • Histoire Forestière du Québec
    • Chroniques du caribou
    • Modèles d’aménagement au Québec
    • Politique forestière québécoise d’aujourd’hui
    • De l’aménagement forestier (philosophie)
    • Certification forestière
    • Du débat « Aménager ou Préserver? »
    • Forêts nationales américaines
    • Perturbations naturelles
    • Comptes-rendus
      • de Congrès-Colloques
      • de Livres ou Articles
  • Par Géographie
    • Québec
    • États-Unis
    • Colombie-Britannique
    • Canada (autres)
    • Monde
  • Liste chroniques
  • À propos

La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie De l’aménagement forestier (philosophie)

Navigation des articles

← Articles plus anciens
Articles plus récents →

Le Parc Algonquin: quand foresterie et aire protégée cohabitent… mais pour combien de temps encore?

La Forêt à Coeur Publié le 24 octobre 2014 par Eric Alvarez27 juillet 2016
Parc Algonquin

Entrée Est du Parc Algonquin (Source)

Ce fut le premier Parc créé dans la fédération canadienne en 1893 et de facto le premier de la province de l’Ontario (note: la fédération date de 1867). C’est le seul des 338 parcs de l’Ontario et probablement du Canada (appel à tous: merci de confirmer) dans lequel il y a de la foresterie pour des besoins industriels. Le Parc Algonquin, d’une superficie de 7 635 km2, soit un territoire plus grand que la province de l’Île-du-Prince-Édouard (5 684 km2), est un cas unique… mais pour combien de temps encore?

L’an dernier, Parcs Ontario publiait un amendement au Plan directeur (Master plan) du Parc qui réduisait la superficie accessible à la foresterie. Ce mois-ci, c’est le Commissaire à l’environnement de l’Ontario qui, dans son Rapport annuel, a officiellement demandé la fin de « l’anomalie » que représente le Parc Algonquin dans le réseau des parcs de la province. Dans ce cas, pas de demi-mesure: la foresterie devrait être totalement exclue du Parc pour préserver son intégrité écologique. Symbole du principe que nul n’est prophète en son pays, si ce Parc est une « anomalie » en Ontario, c’est cependant un modèle au Québec. Une initiative menée par Nature Québec vise à développer un modèle d’aire protégée, complémentaire au réseau en place, qui autoriserait la récolte forestière industrielle sur l’inspiration, entre autres, du Parc Algonquin. Un modèle qui pourrait bien s’incorporer dans l’objectif de protéger 50% du territoire du Plan Nord (chronique).

Pour aujourd’hui, je vais donc vous présenter ce cas unique d’aménagement que représente le Parc Algonquin, le débat politique qu’il suscite et comment il inspire au Québec. Lire la suite

Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 3: pour des calculs de la possibilité forestière …humains

La Forêt à Coeur Publié le 20 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Après le passage de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans les années 1950 en Mauricie (Source: L. Anctil, Consolidated Paper Corporation Ltd)

Après le passage de la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans les années 1950 en Mauricie (Source: L. Anctil, Consolidated Paper Corporation Ltd)

J’ai entrepris ce blogue sans une idée éditoriale précise. Mon but était alors de contribuer à accroître notre culture en aménagement forestier au Québec en documentant ce qui se faisait à l’extérieur, en particulier aux États-Unis. Au fil du temps j’ai réalisé que je pouvais régulièrement faire des liens entre mes chroniques comme si, instinctivement, ce que j’écrivais ne formait qu’un tout. J’ai particulièrement eu cette émotion dans cette chronique. Au fur et à mesure qu’elle prenait forme, j’ai eu le sentiment que si j’avais eu à écrire une chronique « postérité » de mon aventure avec La Forêt à Cœur, j’aurais été heureux que ce soit celle-ci, car elle recoupe à l’évidence plusieurs points qui me sont chers.

Cette chronique aura donc une tournure un peu plus éditoriale que les deux précédentes dans cette série; plus personnelle même. Mais le thème de base est bien celui annoncé dans ma chronique précédente, soit faire des ponts entre le calcul de la possibilité forestière au temps de la Consolidated Paper Corporation Ltd (concessionnaire forestier) et aujourd’hui. Lire la suite

Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 2: le rendement durable… des concessions forestières

La Forêt à Coeur Publié le 13 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Dans un peuplement de pin gris en octobre 1923 (Source: archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd - L. Anctil)

Dans un peuplement de pin gris en octobre 1923 (Source: archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd – L. Anctil)

La possibilité forestière et le rendement soutenu sont des éléments (presque) incontournables d’un plan d’aménagement forestier (un cas d’exception). Le rendement soutenu a été conceptualisé il y a plus de deux cents ans en Prusse (aujourd’hui l’Allemagne) sur la base d’un objectif très simple: s’assurer de ne jamais manquer de bois. La mise en pratique de ce concept obéit, en théorie, à une logique tout aussi simple: maintenir une récolte constante à perpétuité. Mais voilà, dans la « vraie vie », les choses ne sont pas aussi simples et c’est pourquoi la mise en pratique de ce concept, pourtant théoriquement simple, est l’objet de débats depuis sa naissance.

Que le Bureau du Forestier en chef soit à repenser le concept du rendement soutenu en prévision du 1er avril 2018, au moment où de nouveaux résultats de calculs de la possibilité forestière devraient entrer en vigueur, ne devrait donc pas surprendre en soi. Ce qui surprend un peu plus toutefois, c’est que le rendement soutenu va être tellement repensé qu’il devrait être remplacé par un nouveau concept: le rendement durable. Un point central dans cette décision est la nécessité d’avoir plus de flexibilité dans la récolte, de ne plus être tenu par une récolte constante à perpétuité (pour plus de détails, un compte-rendu d’un Atelier sur le sujet).

Un petit retour dans l’histoire forestière du Québec permettrait, je pense, de donner quelques lumières pour la suite des choses sans avoir à réinventer la roue.

Lire la suite

Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 1: la surexploitation des forêts

La Forêt à Coeur Publié le 6 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Drave sur la rivière Flamand en Mauricie. Source: M. L. Anctil (Consolidated Paper Corporation Ltd).

Drave sur la rivière Flamand en Mauricie. Source: L. Anctil (Consolidated Paper Corporation Ltd)

L’aménagement forestier est étroitement lié à l’histoire. À tout le moins, je n’imagine pas un bon aménagement sans une solide connaissance de l’histoire de la forêt sous aménagement. Mes travaux de recherche (je ne travaille pas que sur mon blogue…) se sont de fait attardés ces dernières années aux archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd qui fut pendant de nombreuses années le deuxième concessionnaire forestier avec le plus de superficies sous aménagement au Québec. Pour le rappel, les concessions représentaient un mode de tenure par lequel une compagnie forestière, souvent une papetière, était propriétaire de tous les arbres sur un territoire donné. Elles ont toutes été révoquées en 1987.

Il y a trois semaines, le Bureau du Forestier en chef (BFEC) publiait les résultats finaux des calculs des possibilités forestières pour les 71 Unités d’aménagement forestier (UAFs) qui découpent les forêts publiques du Québec. Ces résultats me sont apparus comme une opportunité pour créer des liens avec mes résultats de recherche dans un petit exercice rétrospectif sur la surexploitation des forêts publiques québécoises. Lire la suite

Élections — Québec 2014: un Royaume pour un ministère

La Forêt à Coeur Publié le 3 avril 2014 par Eric Alvarez15 août 2016
Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Alors que cette campagne électorale s’achève, que retenir des enjeux forestiers qui y ont été soulevés?

Il faut certainement parler de Greenpeace dont la bannière sur la croix du Mont-Royal pour dénoncer Produits Forestiers Résolu n’est pas passée inaperçue. Une action qui a amené une réponse du Conseil de l’Industrie Forestière du Québec (CIFQ).

Ce dernier ne fut cependant pas seulement dans la réaction. Sans être aussi spectaculaire que Greenpeace dans la forme, le CIFQ l’a été dans sa demande de voir la possibilité forestière maintenue ou accrue. Pour cela le CIFQ a mis en ligne une pétition pour faire pression sur les politiciens malgré le fait qu’en théorie, c’est le Forestier en chef qui propose des niveaux de possibilité forestière au ministre responsable.

Bien qu’il soit vieux d’à peine un an, on ne peut aussi passer à côté du fait que le nouveau régime forestier fut vertement critiqué durant cette campagne électorale. D’abord par la Fédération québécoise des coopératives forestières qui a dénoncé tant le Bureau de mise en marché des bois que l’inefficacité dans les processus de planification forestière. Mais la critique la plus dure, et certainement la plus dramatique, est venue cette semaine de Maniwaki (Haute-Gatineau), où la nouvelle Loi est pointée du doigt comme la responsable dans la fermeture d’une scierie de Produits Forestiers Résolu. Un total de 80 employés vont perdre leur emploi. Dans une petite communauté comme Maniwaki, c’est là une réelle catastrophe.

Si ce sont tous des évènements qui mériteraient une attention en propre, dans cette chronique je vais m’attarder sur l’élément le plus « spectaculaire » qui pourrait ressortir de cette campagne électorale pour l’aménagement des forêts, soit la promesse par le Parti Libéral du Québec (PLQ) de créer un ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Cette idée d’un ministère, le chef du PLQ, M. Philippe Couillard, l’avait exprimée lors du Rendez-vous de la forêt québécoise. Ce n’est donc pas une surprise. Mais est-ce une bonne idée? Lire la suite

Les terres du Séminaire: une Mission qui porte fruit depuis 350 ans

La Forêt à Coeur Publié le 28 mars 2014 par Eric Alvarez26 septembre 2017
Délimitation et couvert forestier des terres du Séminaire (Source: présentation du PGAF)

Délimitation et couvert forestier des terres du Séminaire (Source: présentation du PGAF)

Qui n’a jamais entendu parler des « terres du Séminaire » dans le monde forestier québécois? Un territoire qui s’étend sur une superficie de 1600 km2 du nord-est de la ville de Québec jusqu’au nord-est de Baie St-Paul (carte ci-contre). Pas grand monde, je soupçonne. Mais qui peut expliquer comment se fait l’aménagement de cette forêt? Ici aussi, probablement pas grand monde! C’est pour éclaircir ce petit mystère que je vous présente dans cette chronique un survol de son aménagement.

Parler des terres du Séminaire, c’est parler d’histoire, et pas seulement d’histoire forestière. Ces Terres furent acquises en 1662 par Monseigneur de Laval à même ses avoirs personnels (il provenait d’une famille riche). Elles furent cédées au Séminaire par héritage suite à son décès. Au début, ses acquisitions comprenaient, entre autres terrains, l’île d’Orléans. Cette dernière fut éventuellement échangée contre l’île Jésus (Laval). Les terrains de cette île furent vendus à leur tour pour financer la construction des bâtiments de l’Université Laval (1852) dans le Vieux-Québec. L’Université migrera vers Ste-Foy une centaine d’années plus tard. À souligner que l’Université Laval créera une succursale à Montréal qui deviendra l’Université de Montréal. Finalement, pour l’anecdote historique, une petite Seigneurie acquise par Monseigneur de Laval à Montebello fut vendue plus tard au père de Louis-Joseph Papineau… Les actions de Monseigneur de Laval ont donc eu des implications très profondes dans l’histoire du Québec! Lire la suite

L’acceptabilité sociale: de qui et pourquoi ? (Partie B)

La Forêt à Coeur Publié le 20 février 2014 par Véronique Yelle18 août 2016

VeroYelle(La Forêt à Coeur s’ouvre! Dans cette deuxième chronique, Véronique Yelle ing.f. Ph.D. discute de l’application du concept d’acceptabilité sociale. Quoique l’auteure est à l’emploi du MRN, cette chronique est faite à titre personnel. Pour en savoir plus sur l’auteure.)

Dans ma dernière chronique, je vous ai entretenu du concept d’acceptabilité sociale, en proposant une définition et en m’attardant sur les aspects individuels du jugement d’acceptabilité. La définition que je vous ai proposée comporte deux aspects importants : d’une part le jugement individuel et d’autre part, la capacité de groupes d’individus partageant un même jugement (et bien souvent les mêmes valeurs) à se faire entendre sur la place publique. C’est de ce deuxième aspect dont je traiterai ici : les groupes à prendre en compte dans l’acceptabilité sociale.

Prendre en compte l’acceptabilité sociale en amont

Dans une optique où on souhaite que des projets de développement des ressources naturelles respectueux des valeurs de la société voient le jour, il est préférable de s’intéresser à l’acceptabilité sociale en amont, c’est-à-dire avant que les différents groupes pour ou contre ne voient plus d’autres options pour se faire entendre que de faire pression publiquement sur les promoteurs ou les gouvernements. En fait, il faut sonder l’acceptabilité sociale avant même qu’il n’y ait une problématique quelconque.

Bien sûr, on peut attendre que les groupes pour ou contre un projet se manifestent sur la place publique, à savoir dans les médias traditionnels, dans les rues, sur les médias sociaux ou encore au tribunal. Toutefois, à ce moment-là, on se retrouve souvent dans une situation d’inacceptabilité sociale, à un moment où plusieurs personnes sont déjà mobilisées et où leur attitude (jugement d’acceptabilité) face à un projet est déjà cristallisée. Aujourd’hui, avec la rapidité de réseautage permise par le Web 2.0, l’opinion publique peut se rallier à une cause qui lui était encore inconnue quelques jours auparavant. Lorsque la mobilisation est forte, il devient très difficile de revenir en arrière, les relations entre les différents camps étant déjà tendues et la confiance minée. Comme une publicité ayant marqué mon enfance le dit si bien : on n’a pas une deuxième chance de faire sa première impression! Lire la suite

L’acceptabilité sociale: définition du concept et aspects reliés au processus de jugement individuel (Partie A)

La Forêt à Coeur Publié le 5 février 2014 par Véronique Yelle2 avril 2025

Veronique Yelle(La Forêt à Coeur s’ouvre! Dans la première de deux chroniques, Véronique Yelle ing.f. Ph.D. discute du concept d’acceptabilité sociale. Quoique l’auteure est à l’emploi du MRN, cette chronique est faite à titre personnel. Pour en savoir plus sur l’auteure.)

Lorsque de nouveaux projets de développement et d’utilisation des ressources naturelles sont proposés, on en vient inévitablement à parler d’acceptabilité sociale. On n’a qu’à penser à la polémique sur le développement de la filière des gaz de schistes, à l’implantation des silos à granule de bois sur les terrains du port de Québec, au tout nouveau débat concernant l’exploitation du pétrole dans le St-Laurent ou encore à l’arrêt des coupes forestières sur le Mont Kaaikop. Dans le monde forestier, le plus célèbre conflit est sans conteste celui de Clayoquot Sound en Colombie-Britannique dans les années 1990. Lorsque ce type de controverse éclate, on entend parler de ceux qui sont contre, de ceux qui sont pour; et la bataille fait rage dans les médias.

Ces derniers sont d’ailleurs nombreux à parler d’acceptabilité sociale, mais, comme plusieurs articles des derniers mois en font foi, l’acceptabilité sociale est rarement définie, et on déplore le fait que ce soit un concept flou (A. Dubuc, A. Robillard). Certains, comme l’Institut du Nouveau Monde et le Conseil du Patronat, le voient comme un processus visant à « faire passer » un projet (référence), ce que d’autres qualifient d’un exercice de manipulation malhonnête. D’autres encore assurent qu’il s’agit d’une problématique bien québécoise, d’un trait inné anti-développement des Québécois et déplorent le fait qu’il n’y ait pas encore de définition, ni de remède à cette épidémie! Or, l’acceptabilité sociale n’est pas un concept si nouveau et ce n’est certainement pas l’apanage de la société québécoise. Au contraire, on peut voir des problématiques d’acceptabilité sociale des projets de développement des ressources naturelles dans la plupart des pays industrialisés. Elles sont souvent liées aux ressources non renouvelables, mais aussi aux ressources renouvelables comme l’énergie éolienne ou encore la matière ligneuse. Comment expliquer cette montée de l’opposition à l’utilisation de notre environnement? Lire la suite

Navigation des articles

← Articles plus anciens
Articles plus récents →
©La Forêt à Cœur - Weaver Xtreme Theme
↑