↓
 
  • Accueil
  • Principaux thèmes
    • Histoire Forestière du Québec
    • Chroniques du caribou
    • Modèles d’aménagement au Québec
    • Politique forestière québécoise d’aujourd’hui
    • De l’aménagement forestier (philosophie)
    • Certification forestière
    • Du débat « Aménager ou Préserver? »
    • Forêts nationales américaines
    • Perturbations naturelles
    • Comptes-rendus
      • de Congrès-Colloques
      • de Livres ou Articles
  • Par Géographie
    • Québec
    • États-Unis
    • Colombie-Britannique
    • Canada (autres)
    • Monde
  • Liste chroniques
  • À propos

La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives du mot-clef Possibilité forestière

Navigation des articles

← Articles plus anciens
Articles plus récents →

L’héritage empoisonné de L’Erreur boréale

La Forêt à Coeur Publié le 2 décembre 2016 par Eric Alvarez2 décembre 2016

L'Erreur borealeDepuis les débuts de ce blogue, je me réserve souvent les conclusions en guise de petites notes éditoriales. Mais de petites notes en petites notes, des idées plus larges finissent par se former, ce qui m’amène, comme aujourd’hui, à prendre le temps d’écrire une chronique pour attacher plusieurs des ficelles qui me trottent dans la tête depuis quelque temps déjà 🙂

L’Erreur boréale a beau avoir été diffusée il y a maintenant près de 20 ans (1999), son influence sur notre foresterie reste très présente. C’est au débat qu’a suscité ce documentaire que l’on doit la Commission Coulombe en 2004 et la réflexion menant à la nouvelle politique forestière entrée en vigueur le 1er avril 2013. Cette dernière a marqué un changement radical avec plus d’un siècle d’histoire alors que l’industrie forestière a perdu toute responsabilité dans l’aménagement des forêts publiques du Québec. Quant à la Commission Coulombe, on lui doit en particulier l’intégration de l’aménagement écosystémique au cœur de notre politique forestière et la création du Bureau du forestier en chef (BFEC).

Avec le recul, ces grands changements ont-ils contribué à un meilleur aménagement des forêts et à l’épanouissement des communautés qui en vivent ? J’argumenterai ici que la réponse à cette question est doublement négative alors que l’aménagement écosystémique et la nouvelle politique forestière ont mis fin à ce qui pouvait rester « d’esprit » d’aménagistes dans nos forêts publiques tout en créant des conditions défavorables au développement des communautés forestières.

Lire la suite

Du réel comme base d’une culture d’aménagistes forestiers

La Forêt à Coeur Publié le 7 mai 2015 par Eric Alvarez26 juillet 2016
aménagiste

Camp d’inventaire forestier hivernal (probablement pour la Wayagamack autour des années 1920 – Source: archives Produits Forestiers Résolu – Culture Shawinigan)

Au fil des années, mon intérêt pour l’histoire forestière m’a amené à « récolter » des livres et autres documents historiques qui auraient peut-être autrement pris la voie du recyclage. Un des documents sur lequel j’ai récemment mis la main est le compte-rendu d’un symposium sur « Le calcul de la possibilité en aménagement forestier » qui s’était tenu dans le cadre de la Semaine des sciences forestières (Université Laval) de 1969; symposium qui réunissait un grand nombre des « têtes pensantes » du monde forestier québécois de l’époque. Sous une forme qui ressemble beaucoup à celle d’un verbatim, ce compte-rendu de 119 pages nous permet de bien suivre la dynamique des débats qui ont animé le symposium.

Un grand constat: les 46 années qui se sont écoulées depuis ce symposium n’ont pas réglé tous les enjeux alors abordés! Il y était, entre autres, question du rôle du rendement soutenu qui est toujours aujourd’hui l’objet de grandes réflexions par le Bureau du Forestier en chef… Ce n’est cependant pas de cet enjeu que je vais vous entretenir aujourd’hui. Je vais plutôt m’attarder au débat qui eut lieu concernant la justesse de calculer la possibilité forestière sur la base de la forêt « réelle » ou la forêt du futur. Un débat aujourd’hui oublié, mais qui est à la source de l’enjeu sur la surexploitation de nos forêts et qui a, entre autres motivations, stimulé la production de L’Erreur boréale. Pour cette raison, c’est un débat qui mériterait d’être réactualisé. Lire la suite

Récolte de bois au Québec: encore loin du compte!

La Forêt à Coeur Publié le 10 avril 2015 par Eric Alvarez26 juillet 2016
Récolte

Évolution de la récolte de bois dans les forêts publiques québécoises entre 1960 et 2014 en parallèle à la possibilité forestière nette 2015-2018 (montage: E. Alvarez)

Lire la suite

Le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières de A à Z

La Forêt à Coeur Publié le 12 décembre 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Pour aujourd’hui, un compte-rendu un peu particulier concernant le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières qui s’est tenu au Manoir du Lac Delage les 3 et 4 décembre derniers. Un Séminaire organisé sous l’égide conjointe de l’OIFQ (Ordre des ingénieurs forestiers du Québec) et du BFEC (Bureau du Forestier en chef) qui a réuni 80 personnes. À souligner qu’une centaine de personnes supplémentaires ont pu suivre les présentations à distance.

Compte-rendu « particulier », car ce Séminaire fut presque un résumé du Manuel de détermination des possibilités forestières 2013-2018. Plutôt que de vous re-résumer des éléments bien souvent techniques, il m’est rapidement apparu plus logique de vous diriger directement vers le Manuel si vous souhaitez comprendre comment on fait le calcul des possibilités forestières au Québec. Je vous rassure: ce document se lit très bien! Il y avait cependant plusieurs autres « petites choses » qui méritaient d’être discutées, mais entrevoyant une certaine difficulté à faire « un tout » agréable à lire avec des éléments très épars, j’ai choisi une nouvelle formule pour vous les présenter. Donc, pour aujourd’hui, voici l’abécédaire du 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières. Lire la suite

Chantier sur les améliorations à apporter au régime forestier: de retour au b.a.-ba dans l’aménagement des forêts publiques

La Forêt à Coeur Publié le 28 novembre 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Le 16 octobre dernier le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) rendait publics trois rapports concernant l’aménagement des forêts québécoises. Trois rapports qui pourraient avoir une influence importante sur leur aménagement, mais qui n’ont absolument pas été mis en valeur malgré leur intérêt (chronique). Pour compenser cette sous-visibilité, je vais dédier une chronique à chacun des rapports; pour aujourd’hui, celui du Chantier sur les améliorations à apporter à la mise en œuvre du régime forestier.

Un siècle. C’est approximativement la période depuis laquelle on aménage les forêts publiques au Québec avec pour principale industrie celle des pâtes et papiers et ses énormes besoins en bois. De cette histoire est née une professionnalisation du métier de forestier et un savoir-faire en matière d’aménagement forestier… enfin, c’est la théorie. En pratique, le grand constat du Chantier sur les améliorations à apporter à la mise en œuvre du régime forestier piloté par madame Paule Têtu, une ancienne sous-ministre aux Forêts, est que pour ce qui est de l’aménagement des forêts publiques, nous sommes collectivement encore à la phase des couches.

Basé sur de larges consultations de tous les acteurs du monde forestier québécois ayant participé au Rendez-vous national de la forêt de l’automne dernier (chronique), madame Têtu a produit un rapport de 50 pages et 42 recommandations qui a été structuré autour de cinq grands thèmes, soit:

  • La planification forestière
  • La mise en marché des bois
  • Les mécanismes d’attribution de contrat et d’appel d’offres
  • Les coûts des approvisionnements
  • Les conditions des travailleurs en forêt

De ce rapport qui touche à plusieurs points d’intérêt, je me suis surtout attardé à la section sur la planification forestière. Lire la suite

Chantier sur la forêt privée: qui veut la peau des agences?

La Forêt à Coeur Publié le 21 novembre 2014 par Eric Alvarez16 mars 2017

agenceLe 16 octobre dernier le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) rendait publics trois rapports concernant l’aménagement des forêts québécoises. Trois rapports qui pourraient avoir une influence importante sur leur aménagement, mais qui n’ont absolument pas été mis en valeur malgré leur intérêt (chronique). Pour compenser cette sous-visibilité, je vais dédier une chronique à chacun des rapports; pour aujourd’hui, celui du Chantier sur l’efficacité des mesures en forêt privée.

Le rapport du Chantier sur l’efficacité des mesures en forêt privée est ce que j’appellerais un « drôle » de rapport. Naturellement, pas dans le sens « humoristique » du terme, mais plutôt dans son sens « bizarre »… ce qui n’est pas synonyme d’un mauvais rapport! M. Michel Belley, ancien recteur de l’Université du Québec à Chicoutimi et président de ce Chantier, a de fait produit un rapport intéressant à plusieurs égards.

Toutefois, premier élément « bizarre », le titre du Chantier est plutôt trompeur. Deuxième élément « bizarre », il apparaît assez clairement, au vu des données fournies, qu’un Chantier en lien avec la forêt privée aurait dû traiter d’un autre enjeu que celui qui a été abordé. Finalement, un aspect méthodologique de ce rapport le disqualifie presque pour que ses recommandations soient appliquées. Donc, pour aujourd’hui, un compte-rendu d’un rapport à la fois intéressant et bizarre! Lire la suite

Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 3: pour des calculs de la possibilité forestière …humains

La Forêt à Coeur Publié le 20 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Après le passage de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans les années 1950 en Mauricie (Source: L. Anctil, Consolidated Paper Corporation Ltd)

Après le passage de la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans les années 1950 en Mauricie (Source: L. Anctil, Consolidated Paper Corporation Ltd)

J’ai entrepris ce blogue sans une idée éditoriale précise. Mon but était alors de contribuer à accroître notre culture en aménagement forestier au Québec en documentant ce qui se faisait à l’extérieur, en particulier aux États-Unis. Au fil du temps j’ai réalisé que je pouvais régulièrement faire des liens entre mes chroniques comme si, instinctivement, ce que j’écrivais ne formait qu’un tout. J’ai particulièrement eu cette émotion dans cette chronique. Au fur et à mesure qu’elle prenait forme, j’ai eu le sentiment que si j’avais eu à écrire une chronique « postérité » de mon aventure avec La Forêt à Cœur, j’aurais été heureux que ce soit celle-ci, car elle recoupe à l’évidence plusieurs points qui me sont chers.

Cette chronique aura donc une tournure un peu plus éditoriale que les deux précédentes dans cette série; plus personnelle même. Mais le thème de base est bien celui annoncé dans ma chronique précédente, soit faire des ponts entre le calcul de la possibilité forestière au temps de la Consolidated Paper Corporation Ltd (concessionnaire forestier) et aujourd’hui. Lire la suite

Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 2: le rendement durable… des concessions forestières

La Forêt à Coeur Publié le 13 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Dans un peuplement de pin gris en octobre 1923 (Source: archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd - L. Anctil)

Dans un peuplement de pin gris en octobre 1923 (Source: archives de la Consolidated Paper Corporation Ltd – L. Anctil)

La possibilité forestière et le rendement soutenu sont des éléments (presque) incontournables d’un plan d’aménagement forestier (un cas d’exception). Le rendement soutenu a été conceptualisé il y a plus de deux cents ans en Prusse (aujourd’hui l’Allemagne) sur la base d’un objectif très simple: s’assurer de ne jamais manquer de bois. La mise en pratique de ce concept obéit, en théorie, à une logique tout aussi simple: maintenir une récolte constante à perpétuité. Mais voilà, dans la « vraie vie », les choses ne sont pas aussi simples et c’est pourquoi la mise en pratique de ce concept, pourtant théoriquement simple, est l’objet de débats depuis sa naissance.

Que le Bureau du Forestier en chef soit à repenser le concept du rendement soutenu en prévision du 1er avril 2018, au moment où de nouveaux résultats de calculs de la possibilité forestière devraient entrer en vigueur, ne devrait donc pas surprendre en soi. Ce qui surprend un peu plus toutefois, c’est que le rendement soutenu va être tellement repensé qu’il devrait être remplacé par un nouveau concept: le rendement durable. Un point central dans cette décision est la nécessité d’avoir plus de flexibilité dans la récolte, de ne plus être tenu par une récolte constante à perpétuité (pour plus de détails, un compte-rendu d’un Atelier sur le sujet).

Un petit retour dans l’histoire forestière du Québec permettrait, je pense, de donner quelques lumières pour la suite des choses sans avoir à réinventer la roue.

Lire la suite

Navigation des articles

← Articles plus anciens
Articles plus récents →
©La Forêt à Cœur - Weaver Xtreme Theme
↑