Évolution de la récolte de bois dans les forêts publiques québécoises entre 1960 et 2014 en parallèle à la possibilité forestière nette 2015-2018 (montage: E. Alvarez)

Parfois, une image vaut mille mots, surtout quand il s’agit d’une mise à jour d’un graphique que j’ai déjà présenté à deux reprises (première et deuxième chronique). Ce graphique montre donc à nouveau les statistiques de récolte dans les forêts publiques québécoises mises à jour avec les plus récentes données du rapport annuel « Ressources et industries forestières — Portrait statistique, Édition 2015 ».

Par rapport aux précédentes chroniques, j’ai « resserré » la période temporelle prise en compte pour me limiter aux 50 dernières années et je me suis attardé au bilan des dix dernières années. Même si au Québec nous recalculons les possibilités forestières à chaque 5 ans, la référence décennale est plus usuelle dans le monde forestier. Nos inventaires forestiers à l’échelle du Québec sont, de fait, sur une période décennale.

J’ai conservé la plus récente valeur de possibilité forestière nette comme référence rétrospective. Sans détailler les justifications (voir précédente chronique), cette possibilité forestière à l’échelle du Québec représente certainement la meilleure et la plus sévère référence de l’histoire à cette échelle.

Finalement, je profite de l’occasion pour inviter toute personne moindrement intéressée par le monde forestier à jeter un coup d’œil au document statistique que j’ai utilisé. Publié par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, sa forme est plutôt aride, mais il renferme un tas de données et graphiques liés à l’aménagement des forêts québécoises (privées et publiques). L’aspect historique n’y est pas le plus développé, mais pour cela vous pouvez aller consulter les anciens rapports annuels remontant à 1983 (versions numérisées). Pour retourner plus loin dans le temps, il faut cependant aller à la bibliothèque!