Le Sommet de la Terre de Rio en 1992 représente un jalon clé dans l’histoire contemporaine de l’aménagement des forêts. C’est à la suite de cette rencontre que des ONG (Organisations Non-Gouvernementales), insatisfaites des engagements des États pour assurer la durabilité dans l’aménagement des forêts, décidèrent de prendre les choses en main. Ce fut la naissance des programmes de certification forestière. Le FSC (Forest Stewardship Council) est né en 1994 et le PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) devait suivre en 1999.
Ce sont là les deux grands programmes de certification forestière à l’échelle internationale. En fait, c’est une nuance à bien comprendre, le PEFC valide des programmes de certification forestière. Le PEFC n’est donc pas « un », mais plusieurs programmes de certification de par le monde. Au Québec, le programme de certification SFI (Sustainable Forestry Initiative) est associé au PEFC.
L’objectif de cette chronique est de faire un bilan statistique de l’état de la situation de la certification forestière. Je m’attarderai tout d’abord à l’échelle internationale avant de détailler la situation canadienne et québécoise. Suite à ce bilan, j’aborderai de petits éléments de prospective sur l’avenir de la certification forestière.