La Forêt à Coeur : bilan de 2012 et perspectives pour 2013
C’est la tradition du Nouvel An : les bilans de l’année qui vient de s’écouler! Ayant installé Google Analytics sur mon blogue au début de l’an dernier, je vais donc pouvoir respecter cette tradition. Cette toute première chronique de 2012 sera donc consacrée à un retour sur l’année qui s’est écoulée, mais aussi à mes plans pour 2013.
Question méthodologie, pour la période considérée j’ai retenu du 13 janvier 2012 (première chronique en 2012) au 12 janvier 2013. Pour le choix des statistiques, qui sont nombreuses sur Google Analytics, je m’en suis tenu aux plus simples à interpréter. Voici donc les principaux chiffres de 2012.
La Forêt à Coeur a reçu 3 042 visiteurs uniques (4 289 au total) dans la dernière année. Naturellement, si vous accédez au site avec votre ordinateur au travail et avec celui de votre maison, Google ne sait pas (encore…) qu’il s’agit de la même personne. Est-ce que c’est beaucoup? Si on se fie aux chiffres de blogues populaires sur les thèmes de la politique ou de l’informatique (pour ce que je connais), c’est vraiment très peu il faut dire! Si on met cependant en contexte le thème de mon blogue, un sujet qui n’apparaît à peu près pas dans les médias nationaux, et le style (lectures souvent un peu longues…), il est difficile d’être déçu.
Un aspect qui me réjouit particulièrement est la diversité dans la provenance des lecteurs. Si la très grande majorité provient, sans surprise, surtout du Québec (3 302/4 289), je peux m’avancer à dire que La Forêt à Coeur est internationale alors que Google Analytics a dénombré des lecteurs provenant de 49 pays! Certes, mes deux lecteurs de Chine ne veulent probablement pas dire grand-chose : ) mais dans plusieurs autres cas, c’est plus significatif. Par exemple, la France est bonne deuxième avec 397 visites. Suivent les États-Unis (59), la Belgique (46) et la Suisse (29) pour compléter les cinq premiers pays. Une de mes belles surprises est venue de la fréquence des lectures depuis l’Afrique (120).
Les chroniques les plus lues? Voici le Top 10 de 2012 qui a vu mes deux chroniques sur le Plan Nord presque faire un doublé!
Évidemment, on peut critiquer le fait que les chroniques n’ont pas été en ligne pour la même durée. Mais un bon exemple du fait que la durée de la publication n’est pas très corrélée à la popularité d’une chronique est que mon tout dernier texte de 2012, publié juste avant les Fêtes, pointe à la neuvième place (ex aequo).
Une variable qui me réjouit beaucoup est le fait que mes chroniques semblent résister au temps. Si j’avais présenté un Top 11, c’est une chronique de mars 2011 que vous auriez vu dans le palmarès (De la difficulté de sauver des espèces menacées : la chouette tachetée – prise 2). Même celles de 2010, mes toutes premières, sont occasionnellement lues. Globalement, j’ai le net sentiment que La Forêt à Coeur a, ou est en train de trouver son public. Ce qui après 71 chroniques (liste complète sur le site du Centre d’Étude de la Forêt [mise à jour le 15 août 2013 – liste sur une nouvelle page]) donne le sourire.
Deux petits regrets toutefois. Tout d’abord, je n’ai pas trouvé le temps de développer les « Études de cas » inaugurées par la chronique L’aménagement forestier à Fort Apache. Ma « contrainte » fut ici liée au fait que l’actualité m’attache parfois les mains de telle façon que je ne peux pas ne pas parler d’un dossier, et cela est arrivé souvent l’automne dernier! En particulier, je ne pensais pas faire autant de chroniques sur le congrès de la Society of American Foresters (et j’ai dû me mettre une limite). Je suis donc ici dans le souhait que l’actualité me libère du temps pour développer ce type de chroniques.
Deuxième petit regret, je n’ai pas trouvé encore là le temps de mettre en place une formule pour faire un suivi des grands dossiers de l’aménagement forestier sans que cela s’exprime par une nouvelle chronique. Si une chronique n’est pas pertinente pour une mise à jour mineure d’un dossier, être capable de prendre la mesure de l’évolution du dit-dossier serait cependant utile. Je me suis mis à cette tâche dès les premiers jours de 2013 et j’espère bien pouvoir vous présenter quelque chose de détaillé autour de Pâques.
Cela m’amène à vous parler de la fréquence anticipée de mes chroniques en 2013. Si on met en contexte qu’en termes pratiques, produire une chronique occupe l’essentiel de mon temps d’une semaine de travail, les 31 chroniques de 2012 se traduisent donc, à une ou deux exceptions près, par autant de semaines consacrées au blogue. Afin de pouvoir mener à bien, entre autres, mon projet de suivi des dossiers, il est probable que je n’atteigne pas la 100e chronique en 2013. Ne vous inquiétez cependant pas quant au fait que je vais continuer d’animer régulièrement le blogue, surtout qu’il est sur une bonne lancée! Je ne me suis rien fixé, mais peut-être que 20 à 25 chroniques (1 à 2 par mois) seraient un objectif plus raisonnable. Mais ça reste un objectif… Comme mentionné plus tôt, parfois, bien souvent même, c’est l’actualité qui dicte le rythme!
Une évidence en tout cas pour 2013 : mes chroniques ne seront probablement pas plus courtes malgré mes efforts en ce sens! Je pensais vraiment que celle-ci serait courte…
Pour compléter, je tiens à faire quelques remerciements. Et pas des remerciements « d’usage ». Des remerciements bien sentis. Tout d’abord aux responsables de l’Infolettre du CEF qui donnent une belle visibilité à mes chroniques. C’est un coup de main bien apprécié! Un merci aussi à tous les lecteurs et commentateurs : un blogue « vivant » représente le salaire du blogueur! Et finalement, un gros merci à ma conjointe pour sa relecture et ses critiques sur mes chroniques. J’incorpore 95 % de ses commentaires et mes chroniques ne s’en portent que mieux.
Bonne année 2013 à tous et à toutes!