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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives de l’auteur : Eric Alvarez

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Les commons, ce très moderne modèle d’aménagement oublié

La Forêt à Coeur Publié le 11 novembre 2016 par Eric Alvarez28 avril 2025

commonsEt si, pour assurer la durabilité de nos ressources naturelles, nous revenions à un ancien modèle d’aménagement ? C’est l’essence du message de The Commons in History : Culture, Conflits and Ecology, un petit livre de 136 pages de M. Derek Wall publié par MIT Press dans la collection History for a sustainable future.

Se basant pour beaucoup sur les travaux de Mme Elinor Ostrom, qui a obtenu en 2009 un prix Nobel d’économie pour ses études sur les commons, l’auteur présente ici ce que l’on pourrait voir comme un antidote à l’article The Tragedy of the Commons de M. Garrett Hardin. Cet article, publié en 1968, avait eu un grand retentissement et avait constitué un profond support à l’idée que la tenure privée était préférable à des milieux ouverts à tous si l’on souhaite assurer la durabilité d’une ressource.

« Antidote », mais pas dépliant publicitaire. C’est tout en nuances et en avertissements que M. Wall nous présente des commons bien différents de ceux auxquels M. Hardin faisait référence. C’est d’ailleurs là une des très grandes qualités de ce livre. D’autant plus considérant que l’auteur est un très actif militant du Parti vert en Angleterre. Le « militant » ressort quelque peu dans le 4e et dernier chapitre, mais dans les trois premiers, je n’y ai vu « que du feu ».

C’est de fait un livre pour faire réfléchir plutôt que vendre une idée. Aussi, quoiqu’il soit à classer dans la catégorie « histoire environnementale » plutôt que foresterie, il est aisé de faire des liens avec l’aménagement forestier (la forêt est très présente). La difficulté est peut-être de limiter ses réflexions au seul aspect « foresterie » ! Ceci dit : « présentation ».

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Le modèle Domtar : quand l’art d’anticiper rencontre l’économie circulaire

La Forêt à Coeur Publié le 21 octobre 2016 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Domtar

Usine de Domtar à Windsor (Estrie – Photo J. Riopel)

Parler « foresterie » au Québec c’est avant tout parler « forêts publiques », car elles occupent pratiquement toute la place avec 84 % de la superficie des forêts sous aménagement. De plus avec la nouvelle politique en vigueur depuis le 1er avril 2013 qui a confié au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) la responsabilité de l’aménagement forestier, on se retrouve en présence d’un unique modèle d’aménagement qui couvre presque l’ensemble du Québec. Certes, il y a aussi la petite forêt privée (< 800 hectares d’un seul tenant), mais d’une certaine façon cela représente seulement un deuxième modèle lui aussi sous l’égide gouvernementale. La question que l’on peut se poser ici est : existe-t-il des modèles d’aménagement « originaux » au Québec ?

C’est avec cette question en tête que j’avais publié en mars 2014 (déjà !) une chronique sur l’aménagement des terres du Séminaire de Québec. Après une « pause » d’un peu plus de deux ans, je poursuis aujourd’hui cette série en vous présentant l’aménagement forestier des forêts privées de Domtar dans les Cantons-de-l’Est, des forêts liées à leur usine de pâtes et papiers à Windsor.

Le hasard a fait que les superficies de ces deux modèles sont équivalentes (1600 km2). Toutefois, il est aisé d’anticiper que le lien des forêts de Domtar à son usine plutôt qu’à des ecclésiastiques dans le cas des terres du Séminaire crée une dynamique bien différente. Une dynamique qui m’a amené à pousser ma réflexion sous un angle « économie forestière » avec, comme c’est souvent le cas dans ce blogue, une dimension historique.

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La Vigilance : addendum

La Forêt à Coeur Publié le 6 octobre 2016 par Eric Alvarez16 mars 2017

Lorsque j’ai ouvert ce blogue, il y a un élément de « style » qui était très clair pour moi : si j’allais proposer des articles de fond, le blogue se voudrait aussi une source de références pour que les lecteurs puissent aller plus loin que ma synthèse du jour.

Dans la chronique sur La Vigilance, j’avais eu le grand regret de ne pouvoir vous présenter un rapport de photo-interprétation produit par la compagnie Laurentide au début des années 1920. Or, en repassant toutes les informations que j’avais sur M. Ellwood Wilson (précédente chronique), j’ai découvert que j’avais eu la bonne idée d’en numériser une version juste avant que le bureau de Grand-Mère ne ferme (note : au début des années 2000, alors que j’entamais mon doctorat, le réflexe était plus à la photocopie qu’à la numérisation…). J’ai aussi réalisé que j’avais numérisé, à même la correspondance de M. Wilson qui se trouvait à ce bureau, un texte inédit de 1927 sur la popularité croissante de l’aviation (pas juste en foresterie).

Donc, exceptionnellement, je vous présente aujourd’hui une « chronique » un peu spéciale en ce qu’elle représente un ajout à celle sur La Vigilance de façon à donner à ces nouvelles références la place qu’elles méritent. De plus, comme j’ai toujours de la difficulté à écrire une chronique en m’en tenant à ma seule idée originale, j’y joins en prime deux vidéos glanés sur YouTube 😉 Le premier se veut presque une version vidéo de la chronique sur La Vigilance (!) et le second présente le premier pilote de brousse avec cet avion, soit M. Stuart Graham.

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M. Ellwood Wilson : Sylviculteur pour la patrie

La Forêt à Coeur Publié le 22 septembre 2016 par Eric Alvarez22 septembre 2016
Wilson

M. Ellwood Wilson et autres collègues non identifiés. Photo datant probablement des années 1920. Localisation exacte inconnue. (Source: Fonds d’archives de Produits Forestiers Résolu; Numérisation et retouches: E. Alvarez)

Dans la précédente chronique, j’avais fait ressortir le rôle-clé qu’avait joué M. Ellwood Wilson, alors Chef forestier de la compagnie Laurentide, dans l’intégration de l’aviation à la foresterie. Dans la chronique d’aujourd’hui, je vais détailler un peu plus les actions de ce forestier qui a grandement contribué à introduire le professionnalisme dans l’aménagement de nos forêts. Je vais pour ce faire me baser sur des écrits de ce dernier publiés dans diverses revues. Pour cette raison, je vais laisser une large place aux citations (en anglais) pour m’assurer de respecter l’esprit de M. Wilson.

Nous sommes en 1905, l’industrie des pâtes et papiers est alors naissante et M. Wilson vient d’être embauché par la papetière Laurentide. Il fut un des premiers, sinon le premier forestier embauché par une compagnie forestière au Canada. D’une certaine façon, c’est lui qui a « donné la note » pour la suite des choses. Et une bien belle « note » considérant l’hommage que lui a fait la Forest History Society en 1968 (M. Wilson est décédé en 1952) : « Among the handful of professionals who began the practice of forestry in Canada, Ellwood Wilson stands second to none. »

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La Vigilance ou les premiers pas de l’aviation en foresterie

La Forêt à Coeur Publié le 1 septembre 2016 par Eric Alvarez8 septembre 2016
aviation

La Vigilance, le premier avion ayant servi à détecter les feux de forêt sur une base commerciale. Cela se passa en 1919 en Mauricie. (Photo: J. Riopel)

Pour cette reprise automnale, je vais revenir sur une petite découverte faite au début de l’été lors d’une visite au Musée national de l’Aviation et de l’Espace du Canada (Ottawa) et illustrée sur la photo ci-contre. Il s’agit du tout premier avion ayant servi dans la foresterie canadienne (et québécoise par l’occurrence même). Cet hydravion, un Curtiss HS-2L utilisé lors de la Première Guerre mondiale, fut renommé La Vigilance en 1919 en référence à sa nouvelle mission qui allait être de détecter les feux de forêt. C’est à l’initiative de M. Ellwood Wilson, alors Chef forestier de la compagnie Laurentide Corporation Limited que cette première mondiale (dans une optique commerciale) eut lieu en Mauricie. Ce n’était pas le plan initial, mais cette compagnie forestière devint par la suite la première à avoir sa flotte d’avions de brousse ! Petit retour sur cette époque.

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La Forêt à Cœur version automne 2016

La Forêt à Coeur Publié le 23 août 2016 par Eric Alvarez2 avril 2025

De retour après ma classique pause estivale avec une toute aussi classique « annonce » préautomnale.

Cet été représenta une assez longue pause dans l’écriture de chroniques, mais certes pas pour le travail sur le blogue ! La seule chose qui n’a pas changé est la structure visuelle d’ensemble. Ce sera peut-être pour l’été prochain. Pour ce retour automnal, je vais vous présenter les principaux changements effectués ainsi qu’un « aperçu » de La Forêt à Cœur cet automne.

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Aménagement écosystémique : une relique au cœur de la politique forestière québécoise

La Forêt à Coeur Publié le 17 juin 2016 par Eric Alvarez20 juin 2024

aménagement écosystémiqueJ’ai un attachement particulier à l’aménagement écosystémique : il a presque mis au monde ce blogue! Aux débuts, à l’automne 2010, les chroniques étaient très courtes. En fait, comparativement aux chroniques actuelles, elles auraient constitué une bonne introduction ! C’est pour commencer l’année 2011 que je publiais une chronique plus longue intitulée « La fin de l’aménagement écosystémique ? Leçons de l’aménagement des forêts nationales américaines ». Quoiqu’à l’époque je ne mesurais pas les visites comme je le fais aujourd’hui, je sais qu’elle fut « populaire ». Mais au-delà de sa popularité, j’avais découvert le style de chronique plus approfondie que je souhaitais produire.

Cette chronique eut une suite deux mois plus tard, mais depuis j’ai peu parlé de l’aménagement écosystémique. Une anomalie considérant que c’est un concept central de la nouvelle politique forestière québécoise de 2013. Une anomalie qu’un récent livre (2015) intitulé Federal ecosystem management : its Rise, Fall, and Afterlife me permet toutefois de corriger aujourd’hui.

Le titre de ce livre, me direz-vous, est en phase avec ma chronique de 2011 ! Certes, mais sa lecture m’a permis de constater deux nouveaux points fondamentaux. Tout d’abord, alors que j’écrivais ma chronique de 2011, je n’avais pas réalisé que les jours de l’aménagement écosystémique comme grand concept intégrateur dans l’aménagement des forêts fédérales américaines étaient déjà passés depuis longtemps. Aussi, j’ai pris conscience qu’il était raisonnable de se poser la question suivante : l’aménagement écosystémique a-t-il concrètement existé ? Détails et compte-rendu du livre.

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Les forêts intactes : un concept à enterrer

La Forêt à Coeur Publié le 20 mai 2016 par Eric Alvarez2 avril 2025

Cela fait longtemps que je n’en ai pas parlé, mais en guise de rappel : je n’ai pas de grand plan prédéfini de sujets de chroniques. Et même à une échelle plus petite, soit celle de la chronique, il m’arrive souvent de la finir sous une forme que je n’avais pas imaginée au départ.

Mon plan de match pour les prochaines semaines était de diminuer ma pile de sujets d’actualité qui s’étaient accumulés depuis le début de l’année alors que je me concentrais sur des dossiers d’histoire forestière. Est arrivé le feu de Fort McMurray qui s’est avéré une occasion de faire une synthèse de chroniques que j’avais produites sur l’enjeu des feux de forêt aux États-Unis. Finalement, alors que j’écrivais ma conclusion en faisant ce qui se voulait un petit lien entre le concept de « forêts intactes » et des idées développées dans ma chronique, cette « conclusion » est devenue le centre d’une nouvelle chronique ! Donc, s’il est aujourd’hui question d’un concept étroitement associé au FSC (Forest Stewardship Council), ce n’était pas mon idée initiale. Mais il faut croire que ça m’inspire !

Le concept de « forêt intacte » vise à maintenir de grands massifs de forêts (500 km2 minimum) « sans interventions humaines majeures ». Pleinement appliqué dans les forêts certifiées FSC par le biais de la Résolution 65, ce concept pourrait avoir un sérieux impact sur l’approvisionnement en bois, des craintes qui seraient toutefois non justifiées selon le président de FSC Canada. Cependant, quels que puissent être ces impacts, mon constat est que ce concept présente trois gros problèmes qui justifient de l’enterrer.

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