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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie Politique forestière québécoise d’aujourd’hui

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Le Québec est-il prêt pour une stratégie de production de bois?

La Forêt à Coeur Publié le 27 mars 2015 par Eric Alvarez20 décembre 2016
plantations

L’usine de Domtar à Windsor avec ses plantations à proximité. En mortaise une usine au Brésil entourée de plantations d’eucalyptus – Diapositive tirée de la présentation de M. Patrick Cartier disponible ici.

Les plantations ont-elles un rôle à jouer dans les défis forestiers du 21e siècle? C’est la grande question qui a encadré un colloque organisé par le Réseau Ligniculture Québec (et de nombreux partenaires) à Québec les 18 et 19 mars derniers. Un excellent colloque qui a fait salle comble avec 170 participants. « Excellent » est ici aussi synonyme de «difficile à synthétiser», car il y a eu surabondance d’informations intéressantes à noter. Ayant un souci de rester le plus possible dans un esprit « blogue » (pas trop long), je vais donc vous présenter aujourd’hui un compte-rendu nécessairement partiel et partial (ma vision) de ce colloque. Je vous invite cependant à consulter toutes les présentations qui sont disponibles en version pdf et audio ici.

Ma réflexion à l’égard de ce colloque m’a ramené à une chronique publiée à l’automne 2013, la première de mon compte-rendu du congrès de la Society of American Foresters en Caroline du Sud et intitulée « L’industrie forestière du Sud des États-Unis: une apologie à la Triade ». Axée sur les plantations avec de courtes rotations (environ 35 ans et facilement trois éclaircies), la foresterie du sud des États-Unis se rapproche beaucoup plus de l’agriculture que d’un aménagement écosystémique. Toutefois, la productivité forestière de cette région est telle que si l’on fait un bilan de la production de bois dans ce pays, elle compense l’arrêt presque complet de la récolte dans les Forêts nationales dans le but de préserver l’habitat de la chouette tachetée (chroniques). Cela est dans la logique de la stratégie Triade expérimentée au Québec qui vise à concentrer la production de bois à certains endroits pour plus facilement préserver d’autres valeurs dans d’autres secteurs.

Est-ce le rôle que les plantations sont destinées à jouer au Québec? Sommes-nous prêts à ce qu’elles jouent ce rôle? Lire la suite

Le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières de A à Z

La Forêt à Coeur Publié le 12 décembre 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Pour aujourd’hui, un compte-rendu un peu particulier concernant le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières qui s’est tenu au Manoir du Lac Delage les 3 et 4 décembre derniers. Un Séminaire organisé sous l’égide conjointe de l’OIFQ (Ordre des ingénieurs forestiers du Québec) et du BFEC (Bureau du Forestier en chef) qui a réuni 80 personnes. À souligner qu’une centaine de personnes supplémentaires ont pu suivre les présentations à distance.

Compte-rendu « particulier », car ce Séminaire fut presque un résumé du Manuel de détermination des possibilités forestières 2013-2018. Plutôt que de vous re-résumer des éléments bien souvent techniques, il m’est rapidement apparu plus logique de vous diriger directement vers le Manuel si vous souhaitez comprendre comment on fait le calcul des possibilités forestières au Québec. Je vous rassure: ce document se lit très bien! Il y avait cependant plusieurs autres « petites choses » qui méritaient d’être discutées, mais entrevoyant une certaine difficulté à faire « un tout » agréable à lire avec des éléments très épars, j’ai choisi une nouvelle formule pour vous les présenter. Donc, pour aujourd’hui, voici l’abécédaire du 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières. Lire la suite

Chantier sur les améliorations à apporter au régime forestier: de retour au b.a.-ba dans l’aménagement des forêts publiques

La Forêt à Coeur Publié le 28 novembre 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Le 16 octobre dernier le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) rendait publics trois rapports concernant l’aménagement des forêts québécoises. Trois rapports qui pourraient avoir une influence importante sur leur aménagement, mais qui n’ont absolument pas été mis en valeur malgré leur intérêt (chronique). Pour compenser cette sous-visibilité, je vais dédier une chronique à chacun des rapports; pour aujourd’hui, celui du Chantier sur les améliorations à apporter à la mise en œuvre du régime forestier.

Un siècle. C’est approximativement la période depuis laquelle on aménage les forêts publiques au Québec avec pour principale industrie celle des pâtes et papiers et ses énormes besoins en bois. De cette histoire est née une professionnalisation du métier de forestier et un savoir-faire en matière d’aménagement forestier… enfin, c’est la théorie. En pratique, le grand constat du Chantier sur les améliorations à apporter à la mise en œuvre du régime forestier piloté par madame Paule Têtu, une ancienne sous-ministre aux Forêts, est que pour ce qui est de l’aménagement des forêts publiques, nous sommes collectivement encore à la phase des couches.

Basé sur de larges consultations de tous les acteurs du monde forestier québécois ayant participé au Rendez-vous national de la forêt de l’automne dernier (chronique), madame Têtu a produit un rapport de 50 pages et 42 recommandations qui a été structuré autour de cinq grands thèmes, soit:

  • La planification forestière
  • La mise en marché des bois
  • Les mécanismes d’attribution de contrat et d’appel d’offres
  • Les coûts des approvisionnements
  • Les conditions des travailleurs en forêt

De ce rapport qui touche à plusieurs points d’intérêt, je me suis surtout attardé à la section sur la planification forestière. Lire la suite

Chantier sur la forêt privée: qui veut la peau des agences?

La Forêt à Coeur Publié le 21 novembre 2014 par Eric Alvarez16 mars 2017

agenceLe 16 octobre dernier le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) rendait publics trois rapports concernant l’aménagement des forêts québécoises. Trois rapports qui pourraient avoir une influence importante sur leur aménagement, mais qui n’ont absolument pas été mis en valeur malgré leur intérêt (chronique). Pour compenser cette sous-visibilité, je vais dédier une chronique à chacun des rapports; pour aujourd’hui, celui du Chantier sur l’efficacité des mesures en forêt privée.

Le rapport du Chantier sur l’efficacité des mesures en forêt privée est ce que j’appellerais un « drôle » de rapport. Naturellement, pas dans le sens « humoristique » du terme, mais plutôt dans son sens « bizarre »… ce qui n’est pas synonyme d’un mauvais rapport! M. Michel Belley, ancien recteur de l’Université du Québec à Chicoutimi et président de ce Chantier, a de fait produit un rapport intéressant à plusieurs égards.

Toutefois, premier élément « bizarre », le titre du Chantier est plutôt trompeur. Deuxième élément « bizarre », il apparaît assez clairement, au vu des données fournies, qu’un Chantier en lien avec la forêt privée aurait dû traiter d’un autre enjeu que celui qui a été abordé. Finalement, un aspect méthodologique de ce rapport le disqualifie presque pour que ses recommandations soient appliquées. Donc, pour aujourd’hui, un compte-rendu d’un rapport à la fois intéressant et bizarre! Lire la suite

Élections — Québec 2014: un Royaume pour un ministère

La Forêt à Coeur Publié le 3 avril 2014 par Eric Alvarez15 août 2016
Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Alors que cette campagne électorale s’achève, que retenir des enjeux forestiers qui y ont été soulevés?

Il faut certainement parler de Greenpeace dont la bannière sur la croix du Mont-Royal pour dénoncer Produits Forestiers Résolu n’est pas passée inaperçue. Une action qui a amené une réponse du Conseil de l’Industrie Forestière du Québec (CIFQ).

Ce dernier ne fut cependant pas seulement dans la réaction. Sans être aussi spectaculaire que Greenpeace dans la forme, le CIFQ l’a été dans sa demande de voir la possibilité forestière maintenue ou accrue. Pour cela le CIFQ a mis en ligne une pétition pour faire pression sur les politiciens malgré le fait qu’en théorie, c’est le Forestier en chef qui propose des niveaux de possibilité forestière au ministre responsable.

Bien qu’il soit vieux d’à peine un an, on ne peut aussi passer à côté du fait que le nouveau régime forestier fut vertement critiqué durant cette campagne électorale. D’abord par la Fédération québécoise des coopératives forestières qui a dénoncé tant le Bureau de mise en marché des bois que l’inefficacité dans les processus de planification forestière. Mais la critique la plus dure, et certainement la plus dramatique, est venue cette semaine de Maniwaki (Haute-Gatineau), où la nouvelle Loi est pointée du doigt comme la responsable dans la fermeture d’une scierie de Produits Forestiers Résolu. Un total de 80 employés vont perdre leur emploi. Dans une petite communauté comme Maniwaki, c’est là une réelle catastrophe.

Si ce sont tous des évènements qui mériteraient une attention en propre, dans cette chronique je vais m’attarder sur l’élément le plus « spectaculaire » qui pourrait ressortir de cette campagne électorale pour l’aménagement des forêts, soit la promesse par le Parti Libéral du Québec (PLQ) de créer un ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Cette idée d’un ministère, le chef du PLQ, M. Philippe Couillard, l’avait exprimée lors du Rendez-vous de la forêt québécoise. Ce n’est donc pas une surprise. Mais est-ce une bonne idée? Lire la suite

Mont Kaaikop: suivre la procédure ne sera pas la solution

La Forêt à Coeur Publié le 28 février 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Le hasard fait parfois bien les choses… Alors que le dossier du mont Kaaikop apparaissait sur les écrans radars de l’actualité, mon ancienne collègue de laboratoire de recherche développait ses chroniques sur l’acceptabilité sociale (c’est vraiment un hasard, nos premiers contacts pour collaborer datant de l’été 2013). Deux parfaites chroniques sur lesquelles m’appuyer pour vous présenter et analyser ce dossier d’acceptabilité, ou plutôt d’inacceptabilité sociale.

Le mont Kaaikop, c’est l’histoire d’un projet de récolte forestière de 180 hectares piloté par le ministère des Ressources naturelles (MRN) depuis 2011 et qui devait servir cet hiver à l’approvisionnement de deux scieries au nord de Montréal. Le hic, c’est que ce mont représente aussi une manne touristique pour la municipalité de Sainte-Lucie des Laurentides par le biais d’activités de récréation (randonnée, raquette…) et il est apparu que les participants à ces activités n’appréciaient guère l’idée même de coupes forestières. Un conflit éclata et connut un dénouement provisoire le 31 janvier dernier alors que, fait exceptionnel dans le monde forestier québécois, la coupe prévue pour cet hiver fut suspendue par une juge de la Cour supérieure en attendant que la cause soit entendue sur le fond.

Dans cette chronique, je vais m’attarder à démêler ce dossier qui, de l’opinion même de la juge impliquée, a connu un cheminement fort confus et dont la leçon à tirer pourrait être qu’une procédure rigoureusement suivie n’est pas synonyme d’acceptabilité sociale. Lire la suite

Le FSC, le « Parrain » de l’aménagement des forêts du Québec?

La Forêt à Coeur Publié le 31 janvier 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Au milieu des années 1990, un petit livre intitulé Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçait la mainmise de l’industrie forestière sur les forêts du Québec (une édition revue et augmentée fut publiée en 2002). La suspension de deux certificats FSC (Forest Stewardship Council) au Québec de Produits Forestiers Résolu en décembre 2013 relègue cependant cet essai dans la catégorie des livres d’histoire. Car à la lecture de différents documents associés à cet évènement, il est clair qu’aujourd’hui le « vrai maître » de la forêt québécoise c’est le FSC et, en corollaire, les groupes environnementaux.

Avant de développer mon point, une petite mise en contexte technique est nécessaire. Si le FSC établit des principes et critères à l’échelle internationale avec des indicateurs adaptés localement, ce n’est pas le FSC qui va vérifier leur respect sur le terrain. Dans le cas du dossier avec Produits Forestiers Résolu, c’est Rainforest Alliance (groupe environnemental) qui a fait l’audit et qui doit assumer la pleine responsabilité de la suspension. Même en cas de contestation, le FSC ne peut unilatéralement décider de revenir sur la décision d’un auditeur. Plus encore dans la « non-responsabilité » du FSC, ce n’est pas lui qui accrédite les auditeurs, mais une organisation tierce. Lire la suite

Le Rendez-vous de la forêt québécoise ou la continuité dans l’infantilisation de ce monde forestier

La Forêt à Coeur Publié le 6 décembre 2013 par Eric Alvarez2 avril 2025

Les 21 et 22 novembre dernier se tenait à St-Félicien le Rendez-vous national de la forêt québécoise. Organisé par le ministère des Ressources naturelles, ce Rendez-vous réunissait autour de la même table les différents groupes d’intérêt (industrie, syndicats, groupes environnementaux…) liés à la forêt. L’objectif principal de cette rencontre était de marquer un « nouveau départ » pour le monde forestier et plus spécifiquement l’industrie. La présence d’une cohorte de ministres dont la première ministre pour toute une journée (c’est à noter) et des enveloppes budgétaires pour plaire à tout le monde ont fait de cet évènement un incontestable succès politique. Faut-il pour autant parler d’un « nouveau départ »? J’opterais plutôt pour un « éternel recommencement » doublé d’une infantilisation poussée. Explications.

Comme base à ma réflexion, je vais vous ramener pour quelques instants en Caroline du Sud (Carnets de voyage — SAF 2013), et plus spécifiquement à la visite d’une forêt d’une compagnie privée. Pour nous expliquer leur philosophie d’aménagement, le contremaître est revenu sur l’histoire de la compagnie en nous racontant qu’un jour les dirigeants avaient décidé de changer leur vision de l’aménagement de leurs forêts. Plutôt que de conserver une logique de production de volume pour leurs usines de pâte, ils ont décidé d’investir dans la production de valeur et alimenter plusieurs marchés du bois. Aujourd’hui, leur slogan (à l’interne) est de mettre le bon billot sur le bon camion, soit de s’assurer de maximiser la valeur de chaque arbre qui est coupé, ce qu’ils font 52 semaines par an. Aussi, le contremaître nous a parlé de certains de leurs opérateurs qui travaillaient pour la compagnie avant que lui même ne soit né! Il nous a fait comprendre que ça valait de l’or d’avoir des opérateurs qui connaissaient le terrain comme le fond de leur poche. Et tout ça, ils y ont réfléchi tout seuls. Maintenant, revenons au Québec… Lire la suite

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