↓
 
  • Accueil
  • Principaux thèmes
    • Histoire Forestière du Québec
    • Chroniques du caribou
    • Modèles d’aménagement au Québec
    • Politique forestière québécoise d’aujourd’hui
    • De l’aménagement forestier (philosophie)
    • Certification forestière
    • Du débat « Aménager ou Préserver? »
    • Forêts nationales américaines
    • Perturbations naturelles
    • Comptes-rendus
      • de Congrès-Colloques
      • de Livres ou Articles
  • Par Géographie
    • Québec
    • États-Unis
    • Colombie-Britannique
    • Canada (autres)
    • Monde
  • Liste chroniques
  • À propos

La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie Histoire Forestière du Québec

Navigation des articles

← Articles plus anciens
Articles plus récents →

La dépossession de nos forêts, ce mythe

La Forêt à Coeur Publié le 4 décembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

DépossessionLes Québécois ont-ils été dépossédés de leurs forêts? L’État a-t-il été complice de cette dépossession au profit des grosses entreprises forestières? Il est impossible d’aborder l’histoire forestière du Québec sans s’attarder à ces questions… d’actualité! De fait, l’Institut de Recherche et d’Informations Socio-Économiques (IRIS) a publié cette année un livre intitulé Dépossession: une histoire économique du Québec contemporain comportant plusieurs volets sur ce thème (agriculture, mines, forêts…). Cet Institut a aussi récemment tenu un colloque sur le sujet à Montréal.

Le volet « Forêt » était sous la responsabilité de l’ingénieur forestier Pierre Dubois. M. Dubois est aussi l’auteur du livre Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçant la mainmise de l’industrie forestière sur nos forêts. Il fut de plus un proche collaborateur de L’Erreur boréale. Vous ne serez donc pas surpris que le chapitre de ce livre sur les forêts soit intitulé: Une histoire d’aliénation.

L’histoire est toutefois souvent affaire de perception et la vision défendue par M. Dubois (et bien d’autres) n’est là qu’un point de vue sur l’histoire forestière du Québec. Un point de vue qui a cependant « quelques » failles. Je vais donc aujourd’hui m’attarder aux faiblesses de deux arguments clés de la théorie de la dépossession, soit: la « quasi » privatisation de nos forêts publiques au profit des entreprises forestières et le fait que le gouvernement ait « cédé » nos forêts contre des redevances « ridicules » ou « dérisoires ». Lire la suite

Dans les coulisses de la révocation des concessions forestières

La Forêt à Coeur Publié le 11 novembre 2015 par Eric Alvarez16 mars 2017
concessions forestières

Barges de ravitaillement sur la rivière Flamand (Mauricie) au mois d’octobre 1923. Note historique: ce territoire fut très touché par les feux de forêts. (Source: archives de Produits Forestiers Résolu à Culture Shawinigan)

Dans la suite de ma quête sur l’histoire forestière du Québec, je vous présente aujourd’hui le texte d’une conférence donnée en décembre 1972, devant une assemblée de l’Association Forestière Québécoise (aujourd’hui dissoute), par M. Roland Royer, alors Chef forestier de la Consolidated Bathurst Limitée. Intitulée « Pourquoi abolir les concessions forestières? », cette conférence se voulait essentiellement une réponse au Livre Blanc sur les forêts (« Exposé sur la politique forestière ») que le ministère des Terres et Forêts (MTF) venait de déposer. Un Livre Blanc qui proposait d’abolir les concessions pour les remplacer par des garanties d’approvisionnement et qui voyait le MTF prendre lui-même en main l’aménagement des forêts. Tout en reconnaissant certains problèmes, M. Royer proposait, au nom de l’industrie forestière, des solutions alternatives à l’abolition pure et simple des concessions.

Vous pouvez vous demander ici pourquoi s’attarder à écrire une chronique sur un tel document considérant que les concessions sont révoquées depuis longtemps (1987 — Loi sur les Forêts) et que le débat est somme toute clos. Tout d’abord, le texte de M. Royer lève le voile sur des motivations gouvernementales en arrière de la révocation qui n’étaient pas écrites dans le Livre Blanc. Ensuite, quand on prend la mesure de l’évolution de notre politique forestière en parallèle aux propositions de l’industrie exprimées dans le texte de M. Royer, on ne peut s’empêcher de constater à quel point des questions idéologiques nous ont fait perdre bien du temps et de la qualité dans notre aménagement forestier. Finalement, si le débat sur les concessions est effectivement clos, la dynamique qui fut alors initiée est toujours en cours depuis 40 ans! Ce texte de M. Royer est donc essentiel à la compréhension de notre politique forestière d’aujourd’hui.

Lire la suite

La forêt québécoise en mode « Révolution tranquille » depuis 40 ans

La Forêt à Coeur Publié le 23 septembre 2015 par Eric Alvarez26 juillet 2016
récréation

Croissance, en jours-visiteurs, de la récréation dans les Parcs et Réserves du Québec
entre 1930 et 1975 (source: Bouliane, 1975) .

Ma précédente chronique mettait en relief deux grands constats tirés d’un sondage pancanadien de 1989, soit: la perception négative des Québécois de l’aménagement de leurs forêts publiques et le jugement sévère qu’ils portaient sur les deux principaux responsables (industrie forestière et gouvernement). Aujourd’hui, je présente une des raisons de cette perception négative: l’avènement soudain de la récréation « de masse ». Pas la seule assurément, mais sans aucun doute une des principales raisons du « mal-être » des Québécois face à l’aménagement de leurs forêts. Lire la suite

L’Erreur boréale… 10 ans plus tôt!

La Forêt à Coeur Publié le 3 septembre 2015 par Eric Alvarez18 août 2016

Erreur boréale

Comme annoncé dans ma précédente chronique, j’ai réorienté une partie de mes efforts de recherche vers l’histoire forestière du Québec. Pour aujourd’hui, je vais vous faire (re)découvrir un document qui m’a étonné par ses similitudes avec L’Erreur boréale… mais diffusé 10 ans plus tôt! Il s’agit d’un sondage à l’échelle pancanadienne effectué pour le compte de Forêts Canada (l’appellation a depuis changé) en 1989.

L’objectif de ce sondage téléphonique était de contribuer à « élaborer des plans stratégiques et des plans de communication pour appuyer les politiques et programmes fédéraux en matière de foresterie ». Malgré cette perspective pancanadienne, l’échantillonnage de 2 529 citoyens a été distribué pour « permettre une analyse significative et fiable statistiquement des résultats dans chacune des dix provinces ». Pour le Canada, la marge d’erreur était de 1,9% (95% du temps) et variait, pour les provinces, de 4,2% (Ontario) à 7,5% (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse). Pour le Québec, elle s’établissait à 4,7%.

Si l’on inclut les questions sur les caractéristiques personnelles des répondants, le sondage s’étirait sur 59 questions. Naturellement, l’objectif de cette chronique n’est pas de toutes les passer en revue, d’autant plus que certains enjeux sont hors propos par rapport tant à ce blogue qu’aux enjeux forestiers d’aujourd’hui. Je vais surtout m’attarder aux portions du sondage qui expriment en mots ce que L’Erreur boréale devait illustrer en images 10 ans plus tard. Aussi, je vais présenter quelques-unes des questions qui dénotaient une « société distincte » québécoise sur les enjeux forestiers. Une distinction qui m’amène à penser que L’Erreur boréale n’aurait probablement pas eu autant de succès dans une autre province. Lire la suite

Du réel comme base d’une culture d’aménagistes forestiers

La Forêt à Coeur Publié le 7 mai 2015 par Eric Alvarez26 juillet 2016
aménagiste

Camp d’inventaire forestier hivernal (probablement pour la Wayagamack autour des années 1920 – Source: archives Produits Forestiers Résolu – Culture Shawinigan)

Au fil des années, mon intérêt pour l’histoire forestière m’a amené à « récolter » des livres et autres documents historiques qui auraient peut-être autrement pris la voie du recyclage. Un des documents sur lequel j’ai récemment mis la main est le compte-rendu d’un symposium sur « Le calcul de la possibilité en aménagement forestier » qui s’était tenu dans le cadre de la Semaine des sciences forestières (Université Laval) de 1969; symposium qui réunissait un grand nombre des « têtes pensantes » du monde forestier québécois de l’époque. Sous une forme qui ressemble beaucoup à celle d’un verbatim, ce compte-rendu de 119 pages nous permet de bien suivre la dynamique des débats qui ont animé le symposium.

Un grand constat: les 46 années qui se sont écoulées depuis ce symposium n’ont pas réglé tous les enjeux alors abordés! Il y était, entre autres, question du rôle du rendement soutenu qui est toujours aujourd’hui l’objet de grandes réflexions par le Bureau du Forestier en chef… Ce n’est cependant pas de cet enjeu que je vais vous entretenir aujourd’hui. Je vais plutôt m’attarder au débat qui eut lieu concernant la justesse de calculer la possibilité forestière sur la base de la forêt « réelle » ou la forêt du futur. Un débat aujourd’hui oublié, mais qui est à la source de l’enjeu sur la surexploitation de nos forêts et qui a, entre autres motivations, stimulé la production de L’Erreur boréale. Pour cette raison, c’est un débat qui mériterait d’être réactualisé. Lire la suite

De la mémoire forestière

La Forêt à Coeur Publié le 20 février 2015 par Eric Alvarez16 mars 2017
mémoire

Dr Carl Alwin Schenck en 1905 (Source: Wikipedia)

Pour la chronique d’aujourd’hui, je souhaite vous présenter un compte-rendu d’un voyage forestier en Allemagne publié dans le Forestry Source (le journal de la Society of American Foresters — SAF) d’octobre 2014 et intitulé Life, Love and Forestry: Travels in Germany as a tribute to Carl Alwin Schenck (auteur: Chris Bolgiano). Gracieuseté de M. Steve Wilent (merci!), rédacteur en chef de la revue, vous pouvez télécharger la version pdf de ce numéro du Forestry Source ou le consulter en ligne. Le compte-rendu commence à la première page.

Comme le titre l’indique, le point de départ de ce voyage en Allemagne, parrainé par la SAF, se voulait un hommage au Dr Carl Alwin Schenck, une figure très importante de la foresterie nord-américaine. C’est ce forestier allemand qui a ouvert en 1898, en Caroline du Nord, la première école de foresterie aux États-Unis, soit la Biltmore forest school. Cette dernière était installée à même l’immense domaine (Biltmore estate) d’un riche homme d’affaires (M. Vanderbilt). M. Schenck était responsable de l’aménagement des forêts de ce domaine sur lequel il appliqua les principes encadrant l’aménagement forestier scientifique (ce que l’on fait aujourd’hui). Il est reconnu comme le premier à avoir appliqué ces principes à grande échelle aux États-Unis.

Le « domaine Biltmore » est aujourd’hui intégré en bonne partie à la Forêt nationale Pisgah et l’école, qui a existé de 1898 à 1909 est classée  « site historique » (The Cradle of Forestry). La fermeture de l’école a été causée par le départ de M. Schenck suite à un conflit avec M. Vanderbilt. Malgré le fait qu’il ait dû quitter le domaine Biltmore, il continua à faire vivre son école jusqu’en 1913 en différents lieux, dont en Allemagne. Son école a formé 400 étudiants aux principes de l’aménagement forestier scientifique. Il est décédé en 1955 en Allemagne.

Si de retracer l’histoire de M. Schenck représenta la motivation première de ce voyage, le compte-rendu ne s’en est pas tenu à ce seul aspect. Il nous fait aussi découvrir les forêts allemandes et, surtout, une part de sa culture forestière dont je vous présente ce qui m’est apparu comme les principaux points. Lire la suite

Une page d’histoire forestière va se tourner au Québec

La Forêt à Coeur Publié le 19 septembre 2014 par Eric Alvarez1 septembre 2016
laurentide

Bureau régional de Produits Forestiers Résolu à Grand-Mère (Photo: E. Alvarez)

[Mise à jour le 6 février 2015: les archives ont déménagé et se trouvent entre les mains de Culture Shawinigan. Pour les consulter, contactez madame Claudine Drolet au 819 539-1888 poste 234.]

Cet automne le bureau régional de Produits Forestiers Résolu de Grand-Mère (photo ci-contre) va fermer. Si l’on doit chercher une cause directe à cette fermeture, il faut se tourner vers l’usine Laurentide, se trouvant juste en face, et qui va elle aussi fermer ses portes le 17 octobre prochain après 126 ans de bons et loyaux services. Le bureau n’est pas aussi vieux, mais quand même: après consultation auprès des employés-es et une confirmation de la part de la ville, il s’avère que la date de construction est de 1903!

Si la Laurentide est plus connue que ce bureau, ce dernier a fortement contribué (pour un temps) à faire de la Mauricie la « capitale mondiale des pâtes et papiers » alors qu’il était le bureau central de l’aménagement forestier de la Consolidated Paper Corporation Ltd. Toutefois, pour moi, la principale « richesse » de ce bureau est qu’il renferme des archives qui remontent jusqu’au début du siècle dernier. Lire la suite

Regards sur l’histoire de l’aménagement forestier au Québec — 3: pour des calculs de la possibilité forestière …humains

La Forêt à Coeur Publié le 20 juin 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Après le passage de la tordeuse des bourgeons de l'épinette dans les années 1950 en Mauricie (Source: L. Anctil, Consolidated Paper Corporation Ltd)

Après le passage de la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans les années 1950 en Mauricie (Source: L. Anctil, Consolidated Paper Corporation Ltd)

J’ai entrepris ce blogue sans une idée éditoriale précise. Mon but était alors de contribuer à accroître notre culture en aménagement forestier au Québec en documentant ce qui se faisait à l’extérieur, en particulier aux États-Unis. Au fil du temps j’ai réalisé que je pouvais régulièrement faire des liens entre mes chroniques comme si, instinctivement, ce que j’écrivais ne formait qu’un tout. J’ai particulièrement eu cette émotion dans cette chronique. Au fur et à mesure qu’elle prenait forme, j’ai eu le sentiment que si j’avais eu à écrire une chronique « postérité » de mon aventure avec La Forêt à Cœur, j’aurais été heureux que ce soit celle-ci, car elle recoupe à l’évidence plusieurs points qui me sont chers.

Cette chronique aura donc une tournure un peu plus éditoriale que les deux précédentes dans cette série; plus personnelle même. Mais le thème de base est bien celui annoncé dans ma chronique précédente, soit faire des ponts entre le calcul de la possibilité forestière au temps de la Consolidated Paper Corporation Ltd (concessionnaire forestier) et aujourd’hui. Lire la suite

Navigation des articles

← Articles plus anciens
Articles plus récents →
©La Forêt à Cœur - Weaver Xtreme Theme
↑