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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie Québec

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Les histoires forestières du Canada se suivent, mais ne se ressemblent pas

La Forêt à Coeur Publié le 16 mai 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Les terrains forestiers au Canada en 2001 (Source: Inventaire forestier national du Canada)

Les terrains forestiers au Canada en 2001 (Source: Inventaire forestier national du Canada)

Cette chronique devait être simple, soit faire un compte-rendu du livre Histoire forestière du Canada de M. Gilbert Paillé; un livre de plus de 400 pages publié en 2012 aux éditions Les Publications du Québec. Si je dis « simple », c’est que j’ai de l’expérience dans cet exercice et que la structure de ce type de chronique est presque « préformatée » dans mon esprit. Le gros de l’effort est donc de lire le livre et de prendre de bonnes notes! Mais voilà, je ne suis pas tombé sur un cas simple… Et pour ajouter un coefficient de difficulté, je vous présenterai dans un deuxième temps une autre référence sur le sujet: Canada Forests: a history (2003).

Les lecteurs moindrement réguliers de La Forêt à Cœur verront dans ce délai entre ces publications et ce compte-rendu, qu’une part de l’ADN de ce blogue! Et comme vous pouvez l’anticiper, cette chronique sera un peu plus longue que d’habitude… mais c’est ma 100e! Lire la suite

Élections — Québec 2014: un Royaume pour un ministère

La Forêt à Coeur Publié le 3 avril 2014 par Eric Alvarez15 août 2016
Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Fjord du Saguenay (Photo: J. Riopel)

Alors que cette campagne électorale s’achève, que retenir des enjeux forestiers qui y ont été soulevés?

Il faut certainement parler de Greenpeace dont la bannière sur la croix du Mont-Royal pour dénoncer Produits Forestiers Résolu n’est pas passée inaperçue. Une action qui a amené une réponse du Conseil de l’Industrie Forestière du Québec (CIFQ).

Ce dernier ne fut cependant pas seulement dans la réaction. Sans être aussi spectaculaire que Greenpeace dans la forme, le CIFQ l’a été dans sa demande de voir la possibilité forestière maintenue ou accrue. Pour cela le CIFQ a mis en ligne une pétition pour faire pression sur les politiciens malgré le fait qu’en théorie, c’est le Forestier en chef qui propose des niveaux de possibilité forestière au ministre responsable.

Bien qu’il soit vieux d’à peine un an, on ne peut aussi passer à côté du fait que le nouveau régime forestier fut vertement critiqué durant cette campagne électorale. D’abord par la Fédération québécoise des coopératives forestières qui a dénoncé tant le Bureau de mise en marché des bois que l’inefficacité dans les processus de planification forestière. Mais la critique la plus dure, et certainement la plus dramatique, est venue cette semaine de Maniwaki (Haute-Gatineau), où la nouvelle Loi est pointée du doigt comme la responsable dans la fermeture d’une scierie de Produits Forestiers Résolu. Un total de 80 employés vont perdre leur emploi. Dans une petite communauté comme Maniwaki, c’est là une réelle catastrophe.

Si ce sont tous des évènements qui mériteraient une attention en propre, dans cette chronique je vais m’attarder sur l’élément le plus « spectaculaire » qui pourrait ressortir de cette campagne électorale pour l’aménagement des forêts, soit la promesse par le Parti Libéral du Québec (PLQ) de créer un ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Cette idée d’un ministère, le chef du PLQ, M. Philippe Couillard, l’avait exprimée lors du Rendez-vous de la forêt québécoise. Ce n’est donc pas une surprise. Mais est-ce une bonne idée? Lire la suite

Les terres du Séminaire: une Mission qui porte fruit depuis 350 ans

La Forêt à Coeur Publié le 28 mars 2014 par Eric Alvarez26 septembre 2017
Délimitation et couvert forestier des terres du Séminaire (Source: présentation du PGAF)

Délimitation et couvert forestier des terres du Séminaire (Source: présentation du PGAF)

Qui n’a jamais entendu parler des « terres du Séminaire » dans le monde forestier québécois? Un territoire qui s’étend sur une superficie de 1600 km2 du nord-est de la ville de Québec jusqu’au nord-est de Baie St-Paul (carte ci-contre). Pas grand monde, je soupçonne. Mais qui peut expliquer comment se fait l’aménagement de cette forêt? Ici aussi, probablement pas grand monde! C’est pour éclaircir ce petit mystère que je vous présente dans cette chronique un survol de son aménagement.

Parler des terres du Séminaire, c’est parler d’histoire, et pas seulement d’histoire forestière. Ces Terres furent acquises en 1662 par Monseigneur de Laval à même ses avoirs personnels (il provenait d’une famille riche). Elles furent cédées au Séminaire par héritage suite à son décès. Au début, ses acquisitions comprenaient, entre autres terrains, l’île d’Orléans. Cette dernière fut éventuellement échangée contre l’île Jésus (Laval). Les terrains de cette île furent vendus à leur tour pour financer la construction des bâtiments de l’Université Laval (1852) dans le Vieux-Québec. L’Université migrera vers Ste-Foy une centaine d’années plus tard. À souligner que l’Université Laval créera une succursale à Montréal qui deviendra l’Université de Montréal. Finalement, pour l’anecdote historique, une petite Seigneurie acquise par Monseigneur de Laval à Montebello fut vendue plus tard au père de Louis-Joseph Papineau… Les actions de Monseigneur de Laval ont donc eu des implications très profondes dans l’histoire du Québec! Lire la suite

La nouvelle épidémie de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, symbole de notre amnésie forestière

La Forêt à Coeur Publié le 7 mars 2014 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Extension de l'épidémie de la TBE au Québec en 2013 et défoliation sur la Côte-Nord (Source: présentation de M. L. Morneau - MRN)

Extension de l’épidémie de la TBE au Québec en 2013 et défoliation sur la Côte-Nord (Source: M. Louis Morneau – MRN – Actes du colloque)

Les 19 et 20 février derniers se tenait à Québec un colloque dédié à la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) et, plus spécifiquement, à la nouvelle épidémie qui est en train de se développer. Un colloque très couru qui afficha « complet ». Il faut dire qu’il fut organisé sous l’égide tripartite de l’Ordre des Ingénieurs Forestiers du Québec, de Ressources naturelles Canada, du ministère des Ressources naturelles du Québec (MRN) et regroupait des invités du Canada et des États-Unis. Un petit événement donc!

A priori j’avais été surpris par la durée du colloque, mais il s’est avéré que deux jours ne furent pas de trop pour aborder les différentes facettes liées à cette nouvelle épidémie de la TBE. Il y avait beaucoup à discuter et tout au long du colloque les entomologistes ne cachaient pas leur fébrilité d’avoir enfin l’occasion d’étudier une véritable épidémie afin de tester leurs hypothèses. Il faut comprendre qu’au rythme d’une épidémie à chaque 30 ans (environ), un entomologiste peut passer sa carrière sans en vivre une!

Dans cette chronique, je vais vous présenter une synthèse de ces deux jours, mais vous comprendrez qu’il s’agira là de « morceaux choisis ». Pour ceux souhaitant aller plus loin, vous pouvez obtenir les Actes du colloque ici (note: les présentations ne sont pas diffusées). Je complèterai cette chronique par une petite réflexion sur ces deux jours. Lire la suite

Mont Kaaikop: suivre la procédure ne sera pas la solution

La Forêt à Coeur Publié le 28 février 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Le hasard fait parfois bien les choses… Alors que le dossier du mont Kaaikop apparaissait sur les écrans radars de l’actualité, mon ancienne collègue de laboratoire de recherche développait ses chroniques sur l’acceptabilité sociale (c’est vraiment un hasard, nos premiers contacts pour collaborer datant de l’été 2013). Deux parfaites chroniques sur lesquelles m’appuyer pour vous présenter et analyser ce dossier d’acceptabilité, ou plutôt d’inacceptabilité sociale.

Le mont Kaaikop, c’est l’histoire d’un projet de récolte forestière de 180 hectares piloté par le ministère des Ressources naturelles (MRN) depuis 2011 et qui devait servir cet hiver à l’approvisionnement de deux scieries au nord de Montréal. Le hic, c’est que ce mont représente aussi une manne touristique pour la municipalité de Sainte-Lucie des Laurentides par le biais d’activités de récréation (randonnée, raquette…) et il est apparu que les participants à ces activités n’appréciaient guère l’idée même de coupes forestières. Un conflit éclata et connut un dénouement provisoire le 31 janvier dernier alors que, fait exceptionnel dans le monde forestier québécois, la coupe prévue pour cet hiver fut suspendue par une juge de la Cour supérieure en attendant que la cause soit entendue sur le fond.

Dans cette chronique, je vais m’attarder à démêler ce dossier qui, de l’opinion même de la juge impliquée, a connu un cheminement fort confus et dont la leçon à tirer pourrait être qu’une procédure rigoureusement suivie n’est pas synonyme d’acceptabilité sociale. Lire la suite

Le FSC, le « Parrain » de l’aménagement des forêts du Québec?

La Forêt à Coeur Publié le 31 janvier 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Au milieu des années 1990, un petit livre intitulé Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçait la mainmise de l’industrie forestière sur les forêts du Québec (une édition revue et augmentée fut publiée en 2002). La suspension de deux certificats FSC (Forest Stewardship Council) au Québec de Produits Forestiers Résolu en décembre 2013 relègue cependant cet essai dans la catégorie des livres d’histoire. Car à la lecture de différents documents associés à cet évènement, il est clair qu’aujourd’hui le « vrai maître » de la forêt québécoise c’est le FSC et, en corollaire, les groupes environnementaux.

Avant de développer mon point, une petite mise en contexte technique est nécessaire. Si le FSC établit des principes et critères à l’échelle internationale avec des indicateurs adaptés localement, ce n’est pas le FSC qui va vérifier leur respect sur le terrain. Dans le cas du dossier avec Produits Forestiers Résolu, c’est Rainforest Alliance (groupe environnemental) qui a fait l’audit et qui doit assumer la pleine responsabilité de la suspension. Même en cas de contestation, le FSC ne peut unilatéralement décider de revenir sur la décision d’un auditeur. Plus encore dans la « non-responsabilité » du FSC, ce n’est pas lui qui accrédite les auditeurs, mais une organisation tierce. Lire la suite

Le Rendez-vous de la forêt québécoise ou la continuité dans l’infantilisation de ce monde forestier

La Forêt à Coeur Publié le 6 décembre 2013 par Eric Alvarez2 avril 2025

Les 21 et 22 novembre dernier se tenait à St-Félicien le Rendez-vous national de la forêt québécoise. Organisé par le ministère des Ressources naturelles, ce Rendez-vous réunissait autour de la même table les différents groupes d’intérêt (industrie, syndicats, groupes environnementaux…) liés à la forêt. L’objectif principal de cette rencontre était de marquer un « nouveau départ » pour le monde forestier et plus spécifiquement l’industrie. La présence d’une cohorte de ministres dont la première ministre pour toute une journée (c’est à noter) et des enveloppes budgétaires pour plaire à tout le monde ont fait de cet évènement un incontestable succès politique. Faut-il pour autant parler d’un « nouveau départ »? J’opterais plutôt pour un « éternel recommencement » doublé d’une infantilisation poussée. Explications.

Comme base à ma réflexion, je vais vous ramener pour quelques instants en Caroline du Sud (Carnets de voyage — SAF 2013), et plus spécifiquement à la visite d’une forêt d’une compagnie privée. Pour nous expliquer leur philosophie d’aménagement, le contremaître est revenu sur l’histoire de la compagnie en nous racontant qu’un jour les dirigeants avaient décidé de changer leur vision de l’aménagement de leurs forêts. Plutôt que de conserver une logique de production de volume pour leurs usines de pâte, ils ont décidé d’investir dans la production de valeur et alimenter plusieurs marchés du bois. Aujourd’hui, leur slogan (à l’interne) est de mettre le bon billot sur le bon camion, soit de s’assurer de maximiser la valeur de chaque arbre qui est coupé, ce qu’ils font 52 semaines par an. Aussi, le contremaître nous a parlé de certains de leurs opérateurs qui travaillaient pour la compagnie avant que lui même ne soit né! Il nous a fait comprendre que ça valait de l’or d’avoir des opérateurs qui connaissaient le terrain comme le fond de leur poche. Et tout ça, ils y ont réfléchi tout seuls. Maintenant, revenons au Québec… Lire la suite

Atelier sur le rendement durable dans le monde d’Isaac Asimov

La Forêt à Coeur Publié le 17 octobre 2013 par Eric Alvarez20 juin 2024

Le rendement soutenu n’est pas nouveau dans le monde forestier québécois. Cela fait près d’une centaine d’années qu’il définit la stratégie de base de notre aménagement forestier selon la logique d’une récolte constante à perpétuité. En 1987, le rendement soutenu a même été intégré dans la Loi sur les Forêts. Mais avec la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier entrée en vigueur le 1er avril dernier, un aspect fondamental du rendement soutenu est destiné à changer pour les calculs de la possibilité forestière à partir de 2018: il ne sera plus question de récolte «constante à perpétuité».

Ce changement est en phase avec le fait que l’aménagement écosystémique est au cœur de la nouvelle politique forestière et que ce concept implique d’intégrer un grand nombre de variables (changements climatiques, utilisation diversifiée du milieu forestier, etc.) dans le calcul de la possibilité forestière. Le rendement soutenu étant un concept plutôt «rigide», pour se donner de la flexibilité le Ministère des Ressources naturelles (MRN) a choisi de le faire évoluer pour donner naissance au «rendement durable». Et pour obtenir de l’aide dans sa réflexion pour cette transition, le MRN a tenu à Québec le 1er octobre dernier un Atelier de travail intitulé La possibilité forestière: du rendement soutenu au rendement durable dont je vais vous faire un compte-rendu aujourd’hui. Lire la suite

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