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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives pour la catégorie de Congrès-Colloques

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SAF 2013 — Carnet de voyage n°3: L’héritage de l’esclavage comme enjeu d’aménagement forestier

La Forêt à Coeur Publié le 8 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Danse et musiques chez les esclaves (Par un artiste inconnu - Domaine public), via Wikimedia Commons

Danse et musiques chez les esclaves (Par un artiste inconnu – Domaine public), via Wikimedia Commons

C’est peut-être l’enjeu d’aménagement forestier le plus original que j’ai eu à présenter, car il tire ses racines du temps de l’esclavage aux États-Unis. Pour la référence historique, c’est après la Guerre de Sécession (1861-1865) que l’esclavage fut aboli par le biais d’un amendement à la Constitution (le XIIIe, pour les intéressés).

En Caroline du Sud, d’anciens esclaves eurent l’opportunité d’acheter des terrains de leurs anciens « propriétaires »; terrains qui sont aujourd’hui des forêts. Il y avait alors un intérêt commun de la part de l’ancien esclave et du « propriétaire » d’en venir à un accord. D’un côté, l’esclave avait besoin de revenus pour sa famille et, d’un autre côté, le « propriétaire » voulait continuer ses cultures de coton, riz ou tabac. Les anciens esclaves acquirent donc des terrains en échange d’un engagement à travailler pour leur ancien « propriétaire ». L’achat des terres devait se faire par écrit de façon à ce que les choses soient claires. Jusque là, les choses allèrent bien, car sur les terrains acquis s’établirent de véritables petites communautés qui permirent aux familles de subsister. Et cela était vraiment fait dans un esprit communautaire sous l’autorité de l’aîné de la famille (cela est toujours le cas aujourd’hui). Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°2: La réhabilitation (forestière) de George Washington

La Forêt à Coeur Publié le 6 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Représentation du jeune George Washington admettant à son père que c'est lui qui a "charcuté" un arbre (Photo: E. Alvarez lors de la présentation d'Eric Rutkow)

Représentation du jeune George Washington admettant à son père que c’est lui qui a « charcuté » un arbre (Photo: E. Alvarez lors de la présentation d’Eric Rutkow)

George Washington, héros de la Révolution américaine, premier Président des États-Unis… et massacreur (butcher) d’arbres. L’anecdote, qui se veut malgré tout fondamentalement positive pour George Washington, est illustrée dans la peinture ci-contre. Le jeune George Washington, après avoir reçu une hachette en cadeau, ne peut s’empêcher de mutiler un cerisier. Confronté par son père, il admet sa faute, ce que « l’histoire », et le système d’éducation (!) retiendront. Cette anecdote, racontée par un des premiers biographes de G. Washington, a cependant le grand défaut d’être complètement inventée. En fait, loin d’être un « massacreur » d’arbres, George Washington, à l’instar d’autres « Pères fondateurs » des États-Unis, en particulier Thomas Jefferson, était un amoureux et un planteur d’arbres.

C’est de M. Eric Rutkow, Keynote speaker au congrès de la Society of American Forester 2013 et auteur d’American Canopy: Trees, Forests and the making of a nation, qu’est venue cette révélation. Selon M. Rutkow, cette anecdote a été inventée de toutes pièces par le biographe pour mousser les ventes de son livre (note: selon M. Rutkow, ce ne fut pas la seule histoire inventée de cette biographie). Comme M. Rutkow était lui-même au congrès pour faire la promotion de son livre, il concéda toutefois avec humour qu’il pouvait malgré tout comprendre le biographe! Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°1: L’industrie forestière du sud des États-Unis: une apologie à la Triade

La Forêt à Coeur Publié le 1 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Discussion avec R. Harper - En arrière plan, récolte de "loblolly pines" de 27 ans. (Photo: J. Riopel)

Discussion avec R. Harper (USDA Forest Service)- En arrière-plan, récolte de « loblolly pines » de 27 ans. (Photo: J. Riopel)

Le sud/sud-est des États-Unis est une zone forestière très méconnue. Quand on pense à la foresterie aux États-Unis, ce sont généralement les enjeux des Forêts nationales, qui sont concentrées dans l’Ouest, qui attirent l’attention. Et quand on pense « Sud », en particulier au Québec, on pense avant tout « soleil »! C’est pourquoi, comme premier Carnet de voyage, je vais vous présenter quelques statistiques sur ce monde forestier peu connu.

Petit avis pour commencer: toutes les statistiques et diapositives que j’ai intégrées dans cette chronique sont issues d’une présentation de M. Richard Harper, analyste au USDA Forest Service, Forest Inventory and Analysis program. Je le remercie de m’avoir permis de les utiliser.

Comme la plupart le savent, depuis le début des années 1990 et le débat sur la chouette tachetée, la récolte dans les Forêts nationales américaines a énormément diminué (de l’ordre de 80%-90%). Vous pouvez alors vous demander d’où vient le bois produit par les États-Unis. Et bien, en grande partie il vient du Sud! Un état de fait qui n’est pas nouveau, mais qui s’est accru avec le temps comme on peut le voir dans la Figure ci-dessous. Deux grandes raisons expliquent cette situation, soit l’histoire de la colonisation des États-Unis et la présence d’une sylviculture très intensive. Lire la suite

Carnets de voyage — SAF 2013: à la rencontre d’un autre monde

La Forêt à Coeur Publié le 1 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Entrée du Centre des congrès à North Charleston (Photo: E. Alvarez)

Entrée du Centre des congrès à North Charleston (Photo: E. Alvarez)

Cette année encore, je vais vous présenter un compte-rendu du congrès annuel de la Society of American Foresters (SAF) qui se tenait cette année à Charleston (Caroline du Sud) du 16 au 20 octobre dernier. Ce compte-rendu, comme l’an passé, sera sous forme de « Carnets de voyage » afin de couvrir un maximum de sujets qui ont retenu mon attention.

Comme l’an dernier, le congrès a accueilli un peu plus de 1 500 congressistes, de très nombreux exposants, affiches et sessions concurrentes… ce qui est toujours un casse-tête! Mais un heureux casse-tête dans la mesure où la difficulté de faire un choix est un bon signe de la qualité d’un congrès.

Si j’ai eu une petite déception, c’est en égard de la participation de représentants du Québec. Si l’an dernier, j’avais pu noter quelques affiches du Québec, cette année, je n’en ai vu aucune. Et, pour être constant avec l’an dernier, il n’y avait aucune présentation du Québec. De façon générale, je ne peux dire que j’ai remarqué beaucoup de Canadiens. En fait, et cela vaut dans les deux sens, la SAF semble être un monde en soi. Lire la suite

Atelier sur le rendement durable dans le monde d’Isaac Asimov

La Forêt à Coeur Publié le 17 octobre 2013 par Eric Alvarez20 juin 2024

Le rendement soutenu n’est pas nouveau dans le monde forestier québécois. Cela fait près d’une centaine d’années qu’il définit la stratégie de base de notre aménagement forestier selon la logique d’une récolte constante à perpétuité. En 1987, le rendement soutenu a même été intégré dans la Loi sur les Forêts. Mais avec la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier entrée en vigueur le 1er avril dernier, un aspect fondamental du rendement soutenu est destiné à changer pour les calculs de la possibilité forestière à partir de 2018: il ne sera plus question de récolte «constante à perpétuité».

Ce changement est en phase avec le fait que l’aménagement écosystémique est au cœur de la nouvelle politique forestière et que ce concept implique d’intégrer un grand nombre de variables (changements climatiques, utilisation diversifiée du milieu forestier, etc.) dans le calcul de la possibilité forestière. Le rendement soutenu étant un concept plutôt «rigide», pour se donner de la flexibilité le Ministère des Ressources naturelles (MRN) a choisi de le faire évoluer pour donner naissance au «rendement durable». Et pour obtenir de l’aide dans sa réflexion pour cette transition, le MRN a tenu à Québec le 1er octobre dernier un Atelier de travail intitulé La possibilité forestière: du rendement soutenu au rendement durable dont je vais vous faire un compte-rendu aujourd’hui. Lire la suite

C:FauneForêtMRN.exe

La Forêt à Coeur Publié le 8 février 2013 par Eric Alvarez2 avril 2025

Le 31 janvier dernier, s’est tenu un colloque de l’OIFQ (Ordre des Ingénieurs Forestiers du Québec) sur le thème de la gestion intégrée forêt-faune. Un colloque dont la perspective a suscité mon enthousiasme, car avant mon doctorat ma carrière professionnelle était très orientée « forêt-faune ». C’était donc comme retrouver des premières amours! L’enthousiasme qui m’animait tout au début s’est cependant changé en perplexité au fur et à mesure que la journée avançait.

Au départ, je me suis demandé si cette impression était due au fait que je n’avais pas lu les « petits caractères » décrivant le colloque. J’étais venu dans l’esprit de mettre à jour mes connaissances, mais dans les faits le colloque était axé sur la présentation de projets d’un programme de subventions de la Fondation de la faune (site internet de la Fondation pour les détails). Cela donnait un caractère beaucoup plus « spécifique » à cette journée que je ne l’imaginais au départ. Toutefois, j’ai pris conscience que le caractère « spécifique » de cette journée n’avait que peu à voir avec ma « perplexité »: ce qui nous était présenté correspondait à la nouvelle réalité du monde forestier québécois d’aujourd’hui.

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SAF 2012 — Carnet de voyage nº 5 : l’avènement de la foresterie sociale

La Forêt à Coeur Publié le 29 novembre 2012 par Eric Alvarez20 décembre 2016

Colville

À la Forêt nationale de Colville (Photo: J. Riopel)

Un des moments que j’attendais le plus du congrès était la sortie à la Forêt nationale de Colville. Pourquoi? Car suite à l’invalidation par un tribunal des précédentes Planning rules, c’est à la Forêt de Colville que le Secrétaire à l’Agriculture était venu annoncer que le USDA Forest Service, dont il est le patron politique, allait établir de nouvelles Planning rules basées sur le modèle de cette Forêt nationale plutôt que de continuer la bataille devant les tribunaux (rappel : les Planning rules encadrent la production des plans d’aménagement — chroniques sur le sujet). Quelle est la particularité de ce modèle? Cela fait près de dix ans que des projets d’aménagement forestier ont lieu dans cette Forêt nationale de 4 450 km2 sans qu’il y ait de contestations judiciaires. Un exploit dans le monde de l’aménagement des forêts publiques aux États-Unis! À la base de ce succès, l’avènement d’un nouveau paradigme : la foresterie sociale. Un paradigme que je vous invite à découvrir dans cette chronique un peu plus longue que d’habitude… (Vous êtes avisés!)

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SAF 2012 — Carnet de voyage nº 4 : Statistiques et crise forestière

La Forêt à Coeur Publié le 23 novembre 2012 par Eric Alvarez20 décembre 2016

statistiques

Chez Vaagen Brothers Lumber (État de Washington) (Photo: J. Riopel)

Depuis l’effondrement du marché immobilier aux États-Unis, l’actualité nous rappelle régulièrement à quel point le monde forestier québécois est en difficulté. Mais il ne faudrait pas s’imaginer que la situation au Québec est unique. C’est tout le monde forestier nord-américain qui peine à se remettre de cet effondrement. Des équipes de chercheurs du USDA Forest Service, en collaboration avec des chercheurs universitaires, ont récemment produit une série de quatre rapports pour quantifier l’impact de la crise aux États-Unis. Un des rapports s’est attardé à donner une vision à l’échelle du pays alors que les trois autres couvraient des régions forestières spécifiques (le Nord, l’Ouest et le Sud). Les chercheurs sont venus nous présenter ces rapports dans le cadre d’une série de quatre conférences très courues. Je vous invite donc à découvrir comment nos voisins du sud vivent une crise qui perdure depuis plusieurs années.

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