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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives du mot-clef Forêts nationales

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Les Forêts nationales américaines : une espèce en voie de disparition ?

La Forêt à Coeur Publié le 24 février 2017 par Eric Alvarez2 avril 2025

Forêts nationalesLes Forêts nationales américaines seront-elles privatisées ? Quoique le scénario d’une privatisation massive soit certainement excessif, à la suite des dernières élections américaines leurs superficies pourraient cependant substantiellement diminuer au profit d’intérêts privés.

De fait, en ayant mis la main à la fois sur le Congrès et la présidence, les républicains sont très bien placés, et ont commencé à agir en ce sens, pour réaliser la promesse électorale suivante :

Congress shall immediately pass universal legislation providing for a timely and orderly mechanism requiring the federal government to convey certain federally controlled public lands to states.

De là, les États pourraient faire ce qu’ils souhaitent, comme par exemple les vendre aux plus offrants.

Je parle de forêts, car c’est l’intérêt premier de ce blogue, mais la promesse électorale couvre un éventail beaucoup plus large, soit les 250 millions d’hectares dont l’aménagement est réparti dans les quatre Agences suivantes, soit : le Bureau of Land Management, le Forest Service, le Fish and Wildlife Service et le National Park Service (oui, des parcs pourraient potentiellement disparaître). Un des premiers territoires qui serait visé pour l’exploitation minière est de fait à proximité du Grand Canyon.

Pour aujourd’hui donc, une chronique avec un accent un peu « rétro » (cela fait longtemps que je n’ai pas écrit sur les États-Unis) et qui se veut une introduction à un enjeu sur lequel je m’attends à revenir dans les prochains mois.

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L’industrie forestière: une pionnière destinée à disparaître? — Étude de cas en Alaska

La Forêt à Coeur Publié le 12 mars 2015 par Eric Alvarez2 avril 2025
Tongass

Forêt nationale Tongass – point de vue (Source: USDA Forest Service)

Si vous vous intéressez moindrement à l’aménagement dans les Forêts nationales des États-Unis, il y en a une dont vous allez régulièrement entendre parler, soit la Forêt nationale Tongass en Alaska. Une première raison est de nature statistique: c’est la plus grande des Forêts nationales des États-Unis avec près de 7 millions d’hectares (70 000 km2). Une deuxième raison plus qualitative: elle abrite la plus grande réserve de forêts tempérées humides (rainforest) des États-Unis et, à elle seule, le tiers de ce type de forêts à l’échelle planétaire (note: données de 2007). Ces forêts se caractérisent par des arbres très vieux et très hauts (ex: épinette de Sitka — longévité estimée: 700-800 ans, hauteur: 55 mètres et +). Finalement, une autre particularité de cette Forêt nationale est qu’elle comprend un archipel de plus de 5000 îles.

Si l’on parle de Forêt nationale, dans les faits il n’y a pas d’arbres sur près de 40% de son territoire (milieux humides, toundra…). Les forêts tempérées humides n’occupent quant à elles que 4% de la superficie de la Forêt nationale Tongass. Reconnues pour leur grande biodiversité, ces vieilles forêts abritent en particulier une espèce de cerf (Sitka black-tailed deer) qui est la proie préférée du loup de l’archipel Alexandre qui pourrait être très prochainement classé « espèce menacée ». Or, les forêts tempérées humides « abritent » aussi l’industrie forestière depuis les années 1950. Entre la montée du tourisme comme industrie dominante et la protection du loup, l’industrie forestière n’est cependant aujourd’hui que l’ombre de ce qu’elle fut et vit peut-être ses derniers jours. Pour aujourd’hui, je vous présente le débat qui entoure un projet de récolte (Big Thorne – carte ci-dessous) dans la Forêt nationale Tongass qui pourrait bien sceller le sort de l’industrie forestière en Alaska. Une industrie dont l’histoire présente d’inquiétantes similitudes avec celle du Québec. Lire la suite

L’USDA Forest Service ou le conte des mille et une poursuites judiciaires

La Forêt à Coeur Publié le 1 mai 2014 par Eric Alvarez18 août 2016
poursuites judiciaires

Dame Justice (« Lady Justice ») (Auteur: Michal Maňas, Source)

Il est difficile de parler de l’aménagement des Forêts nationales des États-Unis sans faire référence à des poursuites judiciaires. Cela fait presque partie du « folklore » de l’aménagement de ces Forêts. En fait, les poursuites judiciaires sont tellement présentes dans le monde des Forêts nationales que des chercheurs en ont fait un sujet de recherche! Des recherches qui permettent, entre autres, de comptabiliser le taux de succès de l’USDA Forest Service et de mieux comprendre les motivations en arrière des attaques en justice dont cette Agence gouvernementale est l’objet.

Lors de mon passage au congrès de la Society of American Foresters à Spokane en 2012, j’avais eu l’occasion d’assister à une conférence présentant les résultats d’une de ces recherches. Malgré l’intérêt que j’avais eu pour ce sujet, le sentiment de ne pas en maîtriser toutes les nuances m’avait alors amené à ne pas en parler dans mon compte-rendu. Les résultats de cette recherche ayant toutefois été publiés dans le numéro de janvier 2014 du Journal of Forestry (note: abonnement requis), je profite donc de cette nouvelle occasion pour vous en faire un petit résumé.  Lire la suite

Combattre le feu par le feu: l’expérience des États-Unis

La Forêt à Coeur Publié le 25 avril 2014 par Eric Alvarez15 août 2016
La Garde nationale de la Californie en lutte contre le RIM fire à proximité du parc Yosemite en août 2013. (Photo par: Master Sgt. Julie Avey - Source).

La Garde nationale de la Californie en lutte contre le RIM fire à proximité du parc Yosemite en août 2013. (Photo par: Master Sgt. Julie Avey – Source).

En 2011, c’était le Wallow fire en Arizona. Ce feu de forêt brûla 2 180 km2, ce qui en fit le plus grand feu de l’histoire de cet État. Il brûla de façon particulièrement sévère une Forêt nationale avant d’être stoppé dans une Réserve amérindienne voisine (chronique). L’an dernier, le RIM fire en Californie brûla 1 041 km2 pour se « hisser » au 3e rang des feux ayant couvert le plus de superficies dans cet État. Ce feu brûla certains secteurs du parc Yosemite avec une telle sévérité que les combattants prirent des mesures de protection particulières pour préserver les Séquoia géants, même si en théorie ces derniers sont en mesure de supporter des feux grâce à leur épaisse écorce. Ce ne sont là que quelques exemples d’une réalité qui touche les États-Unis et dont tout le monde là-bas fait le constat: les feux de forêt deviennent de plus en plus sévères.

Cette croissance dans la sévérité des feux de forêt n’est pas seulement une menace pour l’écosystème forestier. L’été dernier, 19 jeunes pompiers forestiers ont trouvé la mort en Arizona en essayant de contrôler un violent incendie de forêt. Sur une note plus « pragmatique », les coûts du combat contre les incendies forestiers ont été tels dans les dernières années que des sommes prévues pour réaliser des éclaircies afin de diminuer la sévérité des feux ont été redirigées vers la lutte directe. Cela a amené l’administration Obama à placer les feux « catastrophiques » dans la même catégorie que les ouragans ou les tornades lorsque vient le temps de libérer des budgets pour les combattre. Une proposition budgétaire qui devrait être adoptée, car elle bénéficie d’un appui bipartite.

Comment affronter le défi de la sévérité de l’augmentation des feux de forêt? La stratégie contre-intuitive qui prend progressivement place aux États-Unis: laisser les feux brûler pour permettre à l’écosystème forestier de retrouver sa résilience face à cette perturbation naturelle. Un défi à haut risque. Lire la suite

SAF 2013 — Carnet de voyage n°4: État de la foresterie autochtone aux États-Unis

La Forêt à Coeur Publié le 15 novembre 2013 par Eric Alvarez20 décembre 2016
Carte des Réserves autochtones aux États-Unis (Carte produite par le U.S. Census Bureau en 2006 - Domaine Public, Source)

Carte des Réserves autochtones aux États-Unis (Carte produite par le U.S. Census Bureau en 2006 – Domaine Public, Source)

Un des champs d’intérêt que j’ai développé depuis l’ouverture de mon blogue est celui de la foresterie autochtone. J’ai donc saisi la chance que m’offrait le congrès de la Society of American Foresters 2013 d’avoir un Atelier dédié à un bilan de la foresterie autochtone aux États-Unis!

Mais avant de parler « bilan », il convient de mettre en contexte l’aménagement forestier autochtone chez nos voisins du Sud. Leurs forêts couvrent 7,3 millions d’hectares répartis en 305 Réserves dans 24 États et elles représentent le tiers du total de la superficie des Réserves. Ces forêts n’appartiennent pas directement aux Autochtones, c’est l’État américain qui conserve les droits en fiducie et qui exerce ses responsabilités d’aménagiste via le Bureau of Indian Affairs (en collaboration avec les responsables autochtones). En pratique toutefois, les communautés autochtones sont très libres d’aménager leur territoire selon leur vision (chronique précisant l’aspect légal). Lire la suite

SAF 2012 — Carnet de voyage nº 5 : l’avènement de la foresterie sociale

La Forêt à Coeur Publié le 29 novembre 2012 par Eric Alvarez20 décembre 2016

Colville

À la Forêt nationale de Colville (Photo: J. Riopel)

Un des moments que j’attendais le plus du congrès était la sortie à la Forêt nationale de Colville. Pourquoi? Car suite à l’invalidation par un tribunal des précédentes Planning rules, c’est à la Forêt de Colville que le Secrétaire à l’Agriculture était venu annoncer que le USDA Forest Service, dont il est le patron politique, allait établir de nouvelles Planning rules basées sur le modèle de cette Forêt nationale plutôt que de continuer la bataille devant les tribunaux (rappel : les Planning rules encadrent la production des plans d’aménagement — chroniques sur le sujet). Quelle est la particularité de ce modèle? Cela fait près de dix ans que des projets d’aménagement forestier ont lieu dans cette Forêt nationale de 4 450 km2 sans qu’il y ait de contestations judiciaires. Un exploit dans le monde de l’aménagement des forêts publiques aux États-Unis! À la base de ce succès, l’avènement d’un nouveau paradigme : la foresterie sociale. Un paradigme que je vous invite à découvrir dans cette chronique un peu plus longue que d’habitude… (Vous êtes avisés!)

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SAF 2012 — Carnet de voyage nº 2 : Feux et Premières nations

La Forêt à Coeur Publié le 14 novembre 2012 par Eric Alvarez20 décembre 2016

Premières nations

Restauration (éclaircie + brûlage dirigé) dans la Forêt nationale de Colville (Photo: Julie Riopel)

400 millions $. C’est la somme que le USDA Forest Service a dû trouver cette année pour continuer à combattre les incendies de forêt (budget initial : 500 millions $). Le problème n’est pas qu’il y ait plus de feux, mais qu’ils sont plus intenses. M. Tom Tidwell, le Chef du USDA Forest Service a illustré ce fait d’une anecdote. Cette année, son organisme a perdu un laboratoire au Nouveau-Mexique dans un incendie de forêt. Il y a 10 ans, nous a-t-il rappelé, il y avait déjà eu un important incendie de forêt dans cette région qui avait menacé ce laboratoire. Ce feu avait brûlé une superficie de 190 km2 en 7 jours. Cette année, le feu a brûlé une superficie presque équivalente en 7 heures! C’est pourquoi la politique est d’investir un maximum pour contrôler les feux dès le départ (attaque initiale), faute de quoi ils deviennent souvent hors de contrôle.

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Les Planning rules : 30 ans plus tard

La Forêt à Coeur Publié le 28 mars 2012 par Eric Alvarez16 août 2016

Planning rules

Forêt nationale Tongass (Alaska) (Source, Auteur: Mark Brennan)

C’est dans l’espoir qu’elle représente le dernier chapitre d’une longue saga, que le USDA Forest Service a publié le 23 mars dernier la version finale de la Planning rule qui encadrera la production et la révision des plans des différentes Forêts nationales des États-Unis. Comme le mentionne le USDA Forest Service, cette nouvelle version des Planning rules est le fruit de 30 ans d’expérience dans la planification de l’aménagement des Forêts nationales. Je ne reviendrai pas ici sur les détails de cette saga que j’ai déjà eu l’occasion de traiter dans de précédentes chroniques. Je vais plutôt m’attarder sur les points centraux de la Planning rule 2012 ainsi que sur les points qui sont le plus susceptibles d’amener une réflexion sur l’aménagement des forêts publiques québécoises.

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