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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives du mot-clef BFEC

De l’urgence environnementale de rendre la foresterie socialement acceptable

La Forêt à Coeur Publié le 3 juin 2022 par Eric Alvarez4 avril 2024

Dans mon précédent texte, j’ai été très critique de reportages qui m’étaient apparus injustement négatifs envers la foresterie québécoise. Pour autant, de ma longue expérience de suivi de l’actualité forestière, ce n’était là qu’une autre couverture médiatique très négative de l’aménagement des forêts publiques du Québec (note : les médias régionaux sont généralement plus équilibrés que les « nationaux »).

Malgré mon manque de surprise devant le «jugé» médiatique de notre foresterie, une partie de moi reste toujours un peu étonnée face à ces reportages. Il s’avère qu’il y a beaucoup de raisons qui justifieraient une approche médiatique plus balancée. Et c’est là la première motivation de ce texte : présenter des « oubliés » du traitement médiatique de la foresterie québécoise.

J’aurais pu en rester là, mais cela aurait laissé en suspens une question fondamentale : « Pourquoi le traitement médiatique de la foresterie au Québec est-il si imperturbablement négatif? » J’ai donc pris le temps de creuser ce qui, pour moi, apparaît comme la cause « originelle » de toute cette négativité (divulgâcheur : ce n’est pas L’Erreur boréale).

Et comme cette cause a de potentielles conséquences très néfastes pour l’écosystème forestier et sa biodiversité, il y a une urgence à rendre socialement acceptable l’aménagement des forêts publiques. Ce qui m’a amené à compléter ce texte par une proposition en ce sens.

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Entre infopub et guerre de clochers, quel bilan pour l’aménagement durable des forêts publiques du Québec?

La Forêt à Coeur Publié le 18 novembre 2020 par Eric Alvarez18 novembre 2020

Le 28 octobre dernier, le ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP) rendait public le «Bilan quinquennal de l’aménagement durable des forêts 2013-2018». Le MFFP prenait ainsi le relais du Bureau du Forestier en chef (BFEC) qui avait été responsable des deux précédentes éditions, soient celles de 2000-2008 et 2008-2013.

Ce changement de garde est attribuable à l’entrée en vigueur, en 2013, de la «Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier» faisant du MFFP le grand responsable de l’aménagement des forêts publiques du Québec. Le BFEC est cependant resté impliqué alors qu’il a produit une «Analyse des résultats obtenus en matière d’aménagement durable des forêts du domaine de l’État». Cette analyse est intégrée en annexe du bilan produit par le MFFP.

Ayant dans ma bibliothèque les deux précédents bilans produits par le BFEC, je ne peux que constater que le changement de responsabilités n’a pas été pour le mieux tant pour la qualité que pour l’utilité du document. Mais plus encore, il est symptomatique de la complaisance du MFFP dans son aménagement des forêts québécoises tout en amenant au constat « qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de l’Atrium (bâtisse regroupant les fonctionnaires du MFFP et du BFEC) ».

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Faut-il s’inquiéter de la fin du rendement soutenu ?

La Forêt à Coeur Publié le 9 novembre 2018 par Eric Alvarez2 avril 2025

Le rendement soutenu est mort, à tout le moins au Québec. Il nous a quittés le 1er avril dernier et, à ma grande surprise, son départ est totalement passé inaperçu. Il faut dire qu’il n’y avait pas d’effet de surprise, car sa fin avait été annoncée à l’article 48 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier adoptée en 2010. J’en reproduis ci-dessous des extraits, en faisant ressortir les termes-clés témoignant de sa disparition :

48. Les possibilités forestières déterminées par le forestier en chef à l’égard des activités d’aménagement forestier antérieures au 1er avril 2018 sont des possibilités annuelles de coupe à rendement soutenu. Elles correspondent, pour une unité d’aménagement ou une forêt de proximité donnée, au volume maximum des récoltes annuelles de bois par essence ou groupe d’essence que l’on peut prélever à perpétuité (…)

Les possibilités forestières déterminées par le forestier en chef à l’égard des activités d’aménagement forestier postérieures au 31 mars 2018 correspondent, pour une unité d’aménagement ou une forêt de proximité donnée, au volume maximum des récoltes annuelles de bois par essence ou groupe d’essences que l’on peut prélever tout en assurant le renouvellement et l’évolution de la forêt sur la base des objectifs d’aménagement durable des forêts applicables (…)

Comme on peut le noter, l’idée de « perpétuité » a été retirée. Cela ne rend ma surprise que plus grande que personne n’ait publiquement soulevé la question des conséquences de cette évolution pour l’aménagement de nos forêts publiques ! Ce sera donc le sujet de cette première chronique de l’année. Lire la suite

Le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières de A à Z

La Forêt à Coeur Publié le 12 décembre 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Pour aujourd’hui, un compte-rendu un peu particulier concernant le 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières qui s’est tenu au Manoir du Lac Delage les 3 et 4 décembre derniers. Un Séminaire organisé sous l’égide conjointe de l’OIFQ (Ordre des ingénieurs forestiers du Québec) et du BFEC (Bureau du Forestier en chef) qui a réuni 80 personnes. À souligner qu’une centaine de personnes supplémentaires ont pu suivre les présentations à distance.

Compte-rendu « particulier », car ce Séminaire fut presque un résumé du Manuel de détermination des possibilités forestières 2013-2018. Plutôt que de vous re-résumer des éléments bien souvent techniques, il m’est rapidement apparu plus logique de vous diriger directement vers le Manuel si vous souhaitez comprendre comment on fait le calcul des possibilités forestières au Québec. Je vous rassure: ce document se lit très bien! Il y avait cependant plusieurs autres « petites choses » qui méritaient d’être discutées, mais entrevoyant une certaine difficulté à faire « un tout » agréable à lire avec des éléments très épars, j’ai choisi une nouvelle formule pour vous les présenter. Donc, pour aujourd’hui, voici l’abécédaire du 2e Séminaire sur le calcul des possibilités forestières. Lire la suite

Le FSC, le « Parrain » de l’aménagement des forêts du Québec?

La Forêt à Coeur Publié le 31 janvier 2014 par Eric Alvarez2 avril 2025

Au milieu des années 1990, un petit livre intitulé Les vrais maîtres de la forêt québécoise dénonçait la mainmise de l’industrie forestière sur les forêts du Québec (une édition revue et augmentée fut publiée en 2002). La suspension de deux certificats FSC (Forest Stewardship Council) au Québec de Produits Forestiers Résolu en décembre 2013 relègue cependant cet essai dans la catégorie des livres d’histoire. Car à la lecture de différents documents associés à cet évènement, il est clair qu’aujourd’hui le « vrai maître » de la forêt québécoise c’est le FSC et, en corollaire, les groupes environnementaux.

Avant de développer mon point, une petite mise en contexte technique est nécessaire. Si le FSC établit des principes et critères à l’échelle internationale avec des indicateurs adaptés localement, ce n’est pas le FSC qui va vérifier leur respect sur le terrain. Dans le cas du dossier avec Produits Forestiers Résolu, c’est Rainforest Alliance (groupe environnemental) qui a fait l’audit et qui doit assumer la pleine responsabilité de la suspension. Même en cas de contestation, le FSC ne peut unilatéralement décider de revenir sur la décision d’un auditeur. Plus encore dans la « non-responsabilité » du FSC, ce n’est pas lui qui accrédite les auditeurs, mais une organisation tierce. Lire la suite

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