Fermer des chemins forestiers serait-il une mesure acceptable en territoire public? Selon une étude réalisée en Ontario et publiée dans le numéro de septembre de la Revue Canadienne de Recherche Forestière, la réponse est plutôt « Non ». Enfin, ça dépend de la façon… Ce qui est sûr, c’est qu’il y a dans cet enjeu un (autre) potentiel casse-tête pour les aménagistes forestiers.
L’étude s’est déroulée en 2007 dans un district (Wawa) du nord-est de l’Ontario. Des décisions pour fermer, limiter l’accès ou « désactiver » certains chemins forestiers ont été prises dans le passé afin de préserver les intérêts économiques de certaines activités récréatives. Le district de l’étude comptait environ 13 000 personnes. Sur les 800 sondages envoyés, 303 ont été complétés. En plus des questions sur l’appréciation des différents moyens de limiter l’accès aux chemins, le sondage comptait plusieurs questions générales concernant des enjeux environnementaux ou forestiers afin d’aider à établir un portrait des répondants.