Salon du livre et… 10 ans déjà !
Amorcé en novembre 2017, mon projet de livre est en voie de connaître son aboutissement. C’est au Salon du livre de Québec (15-19 avril) qu’il sera officiellement lancé. À noter qu’il n’y aura pas « d’évènement » à proprement parler. Je serai simplement présent au kiosque de BouquinBec à certaines heures (je préciserai une ou deux semaines avant).
BouquinBec est une maison d’auto-édition (assistée) de Montréal. J’ai fait ce choix après un refus d’une maison d’édition traditionnelle à la suite de 8 mois d’attente. Un choix qui ne fut cependant pas par défaut. Depuis les débuts de cette aventure, j’ai toujours été très ambivalent entre cette formule et celle de l’édition traditionnelle. En fait, j’ai toujours eu une petite préférence pour l’auto-édition. Pourquoi ? Pour un point central : les droits d’auteur.
Si vous choisissez un jour d’écrire un livre, la rédaction va impliquer de vous engager à plein temps dans ce projet pendant au moins quelques mois. Et si une maison d’édition vous accepte, elle va alors prendre les droits d’auteur. En clair, le livre ne vous appartiendra plus. Après des mois à s’investir sur un projet d’écriture, la perspective de le céder à des inconnus peut être « agaçante » pour certains. Elle l’est pour moi.
Il y a cependant de grands avantages à faire affaire avec une maison d’édition traditionnelle. Cela donne une crédibilité et un prestige immédiats ainsi qu’une plus large distribution qu’avec l’auto-édition. Aussi, il n’y a rien à débourser. La maison d’édition prend les droits, mais assume les coûts. Dans le cas de l’auto-édition, c’est à l’auteur de les assumer. Et ce peut être dans l’ordre de grandeur d’un voyage pour deux dans le sud lorsque, comme dans mon cas, on investit dans une révision linguiste ainsi qu’une mise en page de qualité professionnelle.
En effet, c’est de l’auto-édition « assistée ». L’auteur n’est donc pas laissé à lui-même pour publier son livre. BouquinBec offre la possibilité d’être en contact avec des réviseurs et graphistes professionnels pour donner un « fini » qui met en valeur le travail accompli.
De plus, pour ajouter une touche de « chic » au livre, j’ai acheté les droits sur une œuvre d’un artiste-peintre de Québec pour illustrer la page couverture. C’est celle que vous retrouvez ci-jointe. L’artiste s’appelle Félix Girard. Je vous invite à jeter un œil sur sa collection qui met souvent la forêt et les arbres en vedette !
Le livre s’intitule : « Forêts québécoises : de la nécessité de s’affranchir de L’Erreur boréale (et comment) ».
Il est divisé en trois grandes parties.
La première partie revient sur l’histoire forestière des 100 dernières années au Québec. J’y discute tout d’abord de certains mythes qui accompagnent cette histoire (ex. : la surexploitation) pour m’attarder ensuite aux changements apportés par la Révolution tranquille, dont le projet de révocation des concessions forestières. Dans la seconde partie, je pose un regard sur l’aménagement forestier d’aujourd’hui avec en perspective l’histoire de la foresterie scientifique. Finalement, dans la troisième et dernière partie du livre, je propose ma vision de l’aménagement des forêts publiques québécoises.
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Ce projet de livre n’aurait pu voir le jour sans mes 10 ans à animer La Forêt à Cœur. Le blogue a effectivement pris naissance en octobre 2010… le temps est vite passé ! Un anniversaire que j’aimerais souligner par une refonte visuelle du blogue qui commence à faire son âge.
Cet été, je vais prendre le temps de voir ce que je peux faire par moi-même. Toutefois, je soupçonne qu’il me faudra embaucher un professionnel pour mener à bien ce projet. Pour cette raison, et considérant les frais déjà engagés dans la production du livre, il est possible que ce projet de 10e anniversaire soit reporté en 2021. Je ferai une mise à jour à la fin de l’été.
Quant à la fréquence d’animation du blogue, elle devrait progressivement reprendre son rythme d’avant le livre. Tout dépend de l’engagement qu’il me reste personnellement à mettre dans sa production. C’est « assisté », mais ça reste de l’auto-édition. Chose certaine, je me sens bien motivé à « bloguer » pendant un autre 10 ans ! Avec peut-être un autre livre en guise de « pause » 🙂
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Finalement, ces 10 ans de blogue et d’écriture d’un livre n’auraient pu être possibles sans l’appui de ma conjointe qui agit aussi comme relectrice (ainsi que pour le livre). Sans elle, le blogue et le livre n’existeraient tout simplement pas. Alors… merci chérie ! 🙂
Bien hâte de te lire! Les livres indépendants qui analysent la forêt québécoise sont malheureusement bien trop rares (Léonard Otis; Pierre Dubois; D. Cantin, C. Potvin & al; etc.). Tu en feras maintenant partie, avec tes propres angles d’analyses!
Merci 🙂 (et bien tête de le sortir!)
au plaisir de vous lire et en vous souhaitant un grand succès.
Merci! 🙂