Le blogue La Forêt à Coeur a débuté en octobre 2010… Treize ans qui m’ont mené par bien des chemins (forestiers)! En particulier, au cours de ces années j’ai développé mon goût pour aller aux sources de nos connaissances de certains enjeux clés (ex. : répartition historique du caribou forestier). C’est dans cet esprit que, pour cette chronique-anniversaire, je vais revisiter un des tout premiers thèmes abordés dans ce blogue, soit l’aménagement écosystémique.
Dans l’actuelle politique forestière, adoptée en 2010 (hasard!), l’aménagement écosystémique est mentionné à l’article 1, alinéa 1, signe clair de sa prépondérance dans cette loi. Il est ainsi défini :
Un aménagement qui consiste à assurer le maintien de la biodiversité et la viabilité des écosystèmes en diminuant les écarts entre la forêt aménagée et la forêt naturelle.
— Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier
Pour aujourd’hui, c’est la logique à la base de cette définition qui va être mon sujet d’investigation, soit :
[…] Plus l’état des forêts aménagées est maintenu proche de celui des forêts naturelles, meilleures seront les probabilités que les espèces fauniques et floristiques y trouvent des conditions d’habitats auxquelles elles sont adaptées.
— Gouvernement du Québec
A priori, c’est là une affirmation très logique… Mais quelle en est la réelle valeur?
Pour réfléchir à cette question, j’ai remonté le temps pour identifier le contexte du développement de cette affirmation et, ce faisant, vérifier la solidité des piliers qui soutiennent l’écosystémique. Il m’est alors apparu évident qu’il conviendrait de reprendre notre réflexion sur la prise en compte de la biodiversité dans l’aménagement des forêts publiques du Québec. Détails…
Lire la suite