Commentaire

« La Forêt à Cœur est morte… Vive La Forêt à Cœur! » — 8 commentaires

  1. Dommage, je trouvais ton blog très inspirant. Mais je suis convaincu que tu nous arrivera avec du nouveau contenu éducatif sur notre gestion des forêts. En passant, j’ai apprécié ta réplique à l’article d’Alexandre Shields dans le Devoir, sur la nouvelle SADF. Bien qu’il ait raison de déplorer l’absence de cibles concrètes, ce journaliste tombe trop souvent dans la facilité, présentant invariablement une vision écolo-cataclysmique digne des années ’60, alimentée par ses copains des diverses associations écologistes à vision monochrome. Je m’ennuie de Louis-Gilles Francoeur, c’est pas peu dire.
    Au plaisir de te relire, sous une forme ou une autre.

    • Merci 🙂

      Si je suis actuellement dans une zone grise concernant l’avenir du blogue, il n’en reste pas moins qu’un objectif de cette pause est de me ressourcer avant de continuer à diffuser du contenu « éducatif »… sous une forme ou une autre ; ) L’idée centrale ici étant que le blogue ne sera probablement plus mon seul et unique moyen de communication. Aussi, il est possible que j’écrive plus régulièrement des chroniques pour répondre à certains évènements ou textes de l’actualité québécoise.

      Mon petit commentaire dans Le Devoir illustre justement le changement de philosophie qui est en train de s’opérer en moi. Il y a peu, j’aurais laissé passer… Comme si j’étais en « tourisme » à l’extérieur du Québec et que je ne souhaitais pas trop me mêler des débats quotidiens ici. Cela est en train de changer. À noter que j’ai dû couper de moitié ma réponse à l’article d’Alexandre Shields, car j’avais oublié le nombre maximum de caractères auquel j’avais droit! Il est possible qu’une des futures vocations du blogue soit de répondre pleinement à ce type d’articles. Des textes qui ne me prendront pas une semaine à écrire (ou +…) mais qui permettront de donner une autre perspective que la « vision écolo-cataclysmique » ; ) que l’on retrouve trop souvent dans les dossiers forestiers.

      Alors, à bientôt fort probablement!

  2. Bonjour Eric,
    Merci pour ces multiples chroniques très intéressantes. L’aménagement des forêts est un élément central dans notre pays (la Suisse) mais son importance tend toutefois à être diminuée par les difficultés économiques actuelles. Ces diffcultés rendent en effet la planification plus complexe. Les choses changent toutefois très vite dans ce domaine et les nouvelles technologies vont peut-être permettre l’arrivée de nouveaux outils plus efficaces.
    Si jamais l’aménagement forestier totalement différent de la Suisse t’intéresse, tu es le bienvenu en Suisse. Peut-être nos forêts te permettront de te ressourcer ou de trouver de nouvelles inspirations?!?
    Bon vent pour ton ouvrage historique!
    Valentin

  3. Oublie la Suisse, prends une pause et recommence…on a besoin de forestiers qui réfléchissent.
    Quand le ministre Lessard lui-même et sa gang de fonctionnaires manquent totalement de culture et d’honnêteté, on a besoin d’idées externes libres et honnêtes. Quand nos biolo et environnementaux ont encore rien compris du terme développement durable (qui inclut le social et l’économie), on a besoin au Québec d’éducation tout simplement.
    Salut Éric

    • Cette petite annonce ne fut pas aisée à écrire, car si je souhaitais clairement marquer une fin, il est clair que je voulais aussi exprimer l’idée que cette « mort » annonçait une future renaissance (ce dernier point ne fut peut-être pas réussi…). Je ne sais seulement pas quand et sous quelle forme exactement. Ce que je sais cependant, c’est que cette « pause-blogue » est faite dans une logique de me préparer à m’impliquer plus directement dans les dossiers forestiers au Québec. Aussi, il est clair pour moi que si je souhaite avoir un impact quelconque, il va me falloir dépasser l’étiquette de « blogueur »; le blogue étant toutefois destiné à rester pour moi un média-clé. Alors c’est clairement plus un « au revoir » qu’un « adieu »!

      Au plaisir, Daniel

  4. Je partage vos réflexions sur l’absence de culture forestière au Québec. Il est triste de voir à quel point la population en général et les médias ont une profonde méconnaissance de l’aménagement forestier québécois qui, loin d’être parfait, se fait de façon beaucoup plus durable qu’avant. Les gens semblent vraiment n’avoir pour seule référence de la foresterie québécoise que les images (et raccourcis) de l’Erreur boréale et Greenpeace.

    J’ose espérer qu’il y a de l’espoir et c’est pourquoi je saisis à l’occasion le crayon pour écrire dans les journaux ou parler à la radio. Les régions se vident, il y a de plus en plus de citadins loin des forêts, il est donc de plus en plus nécessaire de leur expliquer ce qu’il se passe dans ces forêts… sinon d’autres ne se gêneront pas pour le faire à notre place et selon leur vision «écolo-cataclysmique» pour reprendre l’expression d’André.

    Au plaisir de continuer à vous lire