D’idées forestières à la mode et d’autres moins
Dans les derniers mois, j’ai beaucoup travaillé sur des sujets de fond qui ont impliqué une grande part de recherche et de réflexion. Pour autant, j’ai continué de suivre l’actualité forestière d’ici et d’ailleurs. Pour aujourd’hui, je vais m’attarder à ce qu’il se passe «ici» en commentant une vision de l’aménagement des forêts publiques québécoises publiée au mois de septembre dernier dans le journal Le Devoir.
Dans les faits, ce n’est pas tant pour spécifiquement répondre à cette lettre que je «prends la plume», que pour réfuter certaines idées généralement admises lorsqu’il est question de foresterie au Québec. Or, cette lettre incorpore un condensé de ces idées.
Un autre élément qui m’a amené à m’attarder à cette lettre d’opinion est qu’elle a été écrite par un ancien journaliste (M. Jean-Pierre Rogel) de l’émission Découverte (Radio-Canada). C’est là une prestigieuse émission télévisuelle de vulgarisation scientifique. Donc, pour utiliser une expression populaire, l’auteur de cette opinion est une «pointure».
En contexte, en parallèle à cette lettre, M. Rogel a publié en septembre dernier un livre intitulé «Demain la nature. Elle nous sauvera, si nous la protégeons» (Éditions La Presse).
La formule qui est apparue la plus adaptée pour cette chronique a été de d’abord reproduire de grands extraits de la lettre pour ensuite présenter mes commentaires.
Sur ce, bonne lecture!
La lettre
La lettre s’intitule «Après les feux, un plan pour toute la forêt».
L’introduction de la lettre de M. Rogel fait référence à une expérience qu’il a vécue en tant que journaliste pour Radio-Canada.
[…] j’ai vu une ligne de feu progresser devant moi dans une forêt boréale, un spectacle effrayant. Tout à coup, une immense langue de feu a bondi au-dessus des arbres et s’est envolée pour retomber 200 mètres plus loin.
— Rogel, 2023
Toutefois, une quinzaine d’années plus tard, il pouvait noter que la forêt s’était naturellement régénérée. Du passage du feu, il ne semblait plus y avoir de traces évidentes.
Mais il y a les changements climatiques et l’année 2023 a donné un aperçu de leurs effets potentiels dans nos forêts.
Selon Yann Boulanger, chercheur à Ressources naturelles Canada, «dans les prochaines années, les températures vont continuer d’augmenter et les conditions propices aux incendies vont devenir encore plus sévères et plus fréquentes». Le pire est donc à venir, un plan d’action à long terme s’impose.
— Rogel, 2023
Un plan qui, selon lui, doit voir à «toute la forêt boréale, pas seulement de celle qui est exploitée.»
À partir d’ici, je cite intégralement le reste de la lettre, car mes commentaires vont essentiellement toucher cette partie-là.
En 2013, pour rendre la forêt plus durable, le principe de l’aménagement écosystémique a été inscrit dans la loi, mais 10 ans plus tard, les résultats ne sont pas au rendez-vous. Les récoltes forestières ont globalement diminué en volume et on protège désormais la régénération et les sols, mais il se pratique encore beaucoup de coupes quasi totales. Plusieurs massifs intacts ont été attribués à l’industrie, qui remonte toujours plus au nord.
Québec a ralenti le pas dans l’application de sa réforme et l’industrie n’a pratiquement pas innové en aménagement intensif, une solution envisagée en contrepartie d’un ralentissement du rythme des récoltes. Inaction gouvernementale et promesses oubliées : dans un document publié au début du mois de septembre, le forestier en chef du Québec, Louis Pelletier, se montre critique et estime que la gestion actuelle des forêts n’est plus soutenable.
La crise des feux de forêt a réveillé la crainte que de grands pans de forêts brûlées se transforment en forêts dites ouvertes ou en landes à éricacées. Un épouvantail que l’industrie agite, car elle ne pourra pas exploiter ces terres. Mais la régénération naturelle est puissante, les arbres dominants de la forêt boréale y sont bien adaptés et on doit miser sur elle en premier lieu.
Un élément sous-estimé, c’est que le Québec possède encore quelques grands massifs de forêts intactes, qui ont une valeur écologique considérable. Ces forêts primaires, souvent âgées, stockent plus de carbone que celles qui sont sous aménagement et leur diversité en espèces est bien supérieure. Qui plus est, les forêts âgées résistent mieux aux perturbations naturelles comme les incendies et les épidémies d’insectes. Elles représenteraient encore de 10 à 15 % de toute la forêt boréale. Certaines sont déjà incluses dans des aires protégées, d’autres ne le sont pas. Les sauvegarder est une priorité dans la crise du climat et de la biodiversité.
L’avenir des forêts du Québec ne dépend pas d’une campagne massive de reboisement, mais d’un plan à long terme qui viserait tout le mégaécosystème (biome) forestier à partir d’une approche écologique globale. Il faudra préciser cette approche avec rigueur. Certains affirmeront que c’est la même chose que l’aménagement écosystémique, mais ce n’est pas vrai et à force d’être escamoté, ce concept a été vidé de son sens. Il est temps d’élargir le débat.— Rogel, 2023
Dans un cadre renouvelé, on peut imaginer une augmentation importante des aires protégées et parfois des interventions en zone exploitée pour diversifier la composition en espèces de certains peuplements ou reboiser un peu là où c’est utile, mais le plus souvent, il conviendra de laisser faire la nature. Elle nous donnera des forêts résilientes en territoire exploité et en périphérie. Face aux bouleversements du climat et à l’érosion de la biodiversité, il faut laisser de plus en plus de forêts se régénérer naturellement et protéger les forêts primaires ou âgées qui nous restent. Ce sont nos alliées les plus sûres dans la crise actuelle.
Mes commentaires
L’oubli récurrent : l’aménagiste, c’est le gouvernement
À la suite de l’adoption de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier en 2010 (note : en pleine application en 2013), c’est le gouvernement qui est devenu l’aménagiste des forêts publiques du Québec. Ce fait est fréquemment oublié lorsqu’il est question de foresterie québécoise.
C’est pourquoi, quand M. Rogel exprime les idées suivantes :
[…] Plusieurs massifs intacts ont été attribués à l’industrie, qui remonte toujours plus au nord.
— Rogel, 2023
Québec a ralenti le pas dans l’application de sa réforme et l’industrie n’a pratiquement pas innové en aménagement intensif, une solution envisagée en contrepartie d’un ralentissement du rythme des récoltes. […]
… Il faut préciser que :
1) Ce n’est pas l’industrie qui remonte vers le nord. C’est le gouvernement qui décide où va l’industrie. De plus, historiquement, la «ruée vers le nord», c’est avant tout une histoire gouvernementale.
2) Pour ce qui est de l’innovation en aménagement intensif, encore là c’est normal que l’industrie ne se soit pas investie, car ce n’est pas de sa responsabilité légale!
Ces terribles coupes «quasi totales»
Les coupes à blanc n’ont jamais eu bonne presse. Ce n’est pas unique au Québec faut-il préciser. Cependant, l’auteur de la lettre y va de commentaires étonnants :
En 2013, pour rendre la forêt plus durable, le principe de l’aménagement écosystémique a été inscrit dans la loi […] on protège désormais la régénération et les sols, mais il se pratique encore beaucoup de coupes quasi totales.
— Rogel, 2023
En fait, faute de plus de détails, il apparaît très probable que ces coupes «quasi totales» sont des «coupes (à blanc)… avec protection de la régénération et des sols» (CPRS).
Donc, oui, on fait des coupes «quasi totales» et qui protègent aussi la régénération et les sols. Et cela existe depuis bien avant l’actuelle politique forestière.
De mémoire, les CPRS ont été officiellement mises en place au début de la précédente politique forestière (Loi sur les Forêts) adoptée en 1986. J’ai commencé mon baccalauréat en aménagement forestier en 1988 et elles existaient déjà.
Les spécialistes en histoire des opérations forestières me corrigeront, mais leur origine remonte en fait aux années 1970.
Pour le contexte, jusqu’au début des années 1970, l’essentiel des forêts publiques sous aménagement l’étaient par le biais de concessions forestières. Un concessionnaire était une, et une seule compagnie responsable de l’aménagement d’un territoire forestier. Très souvent, il s’agissait d’une papetière.
Quand ils récoltaient, les concessionnaires allaient chercher les essences qui les intéressaient, de préférence l’épinette noire pour les papetières. D’autres compagnies pouvaient cependant être intéressées par des essences ou usages différents, comme le bois résineux pour du sciage ou des arbres feuillus. Ces compagnies achetaient alors les droits aux concessionnaires et allaient récolter des arbres à leur tour.
C’est dire que, sur une même surface forestière, il pouvait y avoir plusieurs opérations. En ce sens, la CPRS, même si elle est stigmatisée (elle fut une «vedette» de L’Erreur boréale), fut une avancée écologique et économique : en une seule opération forestière, on récolte pour les besoins de tous les transformateurs tout en s’assurant que la machinerie reste dans certains sentiers (protection de la régénération et des sols).
Lors de mon doctorat, j’ai eu la chance de discuter avec l’ancien responsable de l’aménagement forestier de la Consolidated Paper Corporation Ltd en Mauricie, M. Alex W. Morris. J’ai pour souvenir qu’il m’ait parlé des CPRS sous le vocable de «coupes intégrées». Une appellation très parlante.
Et au risque de me répéter sur cet aspect historique, que les spécialistes de la question n’hésitent pas à me donner des précisions!
Mais deux choses sont certaines : la CPRS n’est pas née avec l’actuelle politique forestière et elle a été développée pour justement protéger la régénération et les sols. Ce n’est pas parce que l’on fait des coupes «quasi totales» que l’on ne se soucie pas de l’avenir de nos forêts!
Cette «vilaine» industrie et miser sur la régénération naturelle
La crise des feux de forêt a réveillé la crainte que de grands pans de forêts brûlées se transforment en forêts dites ouvertes ou en landes à éricacées. Un épouvantail que l’industrie agite, car elle ne pourra pas exploiter ces terres. Mais la régénération naturelle est puissante, les arbres dominants de la forêt boréale y sont bien adaptés et on doit miser sur elle en premier lieu.
— Rogel, 2023
Deux grands points à discuter ici.
Le diable est dans l’industrie
Le premier réfère à la diabolisation de l’industrie forestière. Depuis L’Erreur boréale, c’est presque devenu une norme sociale. Toutefois, ici, cette diabolisation se combine à une mauvaise compréhension de l’écosystème boréal.
Les «accidents de régénération» sont un phénomène naturel. On entend par là des situations où deux feux successifs vont passer sur une période tellement courte dans un même secteur que la régénération issue du premier feu n’aura pas eu le temps d’atteindre sa maturité sexuelle pour pouvoir produire des cônes («cocottes»). Dans ces cas, il va y avoir la création de landes forestières.
Selon la même mécanique, le phénomène peut aussi être le résultat d’un historique de coupes combiné à un feu. Si un feu passe dans une forêt boréale qui a été coupée il y a 30 ans (par exemple), il faudra planifier une plantation.
Mais fondamentalement, ce n’est pas un «épouvantail». C’est une simple réalité écologique : aussi puissante que soit la capacité de la forêt québécoise de se régénérer naturellement (et cette capacité est effectivement «puissante»), il y a des cas où, de façon tout à fait naturelle, cela ne va pas se produire.
Aussi, ajoutons que, hors cet aspect d’écologie forestière, la création de landes forestières est un souci tant pour les écologistes que pour les aménagistes (gouvernement). Bref, l’industrie n’est pas la seule à se faire des soucis à ce sujet, et ce, prétendument pour de seules cupides considérations (tsss….).
Une politique vieille de près de 30 ans
Le deuxième point concerne la nécessité de miser en «premier lieu» sur la régénération naturelle.
De fait, c’est la politique officielle du Québec depuis 1994 et la Stratégie de protection des forêts.
De plus, cette Stratégie officialisait la fin programmée des arrosages chimiques en forêts publiques à partir de 2001. Additionnée à la politique de miser sur la régénération naturelle, c’est là une mesure environnementale unique en Amérique du nord pour favoriser la biodiversité en aménagement forestier. Une mesure avant-gardiste qui devrait être soulignée. Toutefois, quand il s’agit de foresterie québécoise, beaucoup préfèrent regarder ailleurs que de souligner ces bons coups.
Gonfler une (supposée) critique
[…] Inaction gouvernementale et promesses oubliées : dans un document publié au début du mois de septembre, le forestier en chef du Québec, Louis Pelletier, se montre critique et estime que la gestion actuelle des forêts n’est plus soutenable.
— Rogel, 2023
En juin dernier, le Forestier en chef publiait une lettre dans les journaux intitulée «Feux de forêt — Réévaluer les possibilités forestières mais aussi repenser l’aménagement forestier». Au mois de septembre, s’appuyant sur des idées émises dans sa lettre de juin, M. Pelletier rendait public un document de réflexion plus étoffé intitulé : «Changements climatiques : Réflexion sur notre aménagement forestier».
L’enjeu de base de ce document est les feux de forêt de cette année qui nous ont rappelé que, les changements climatiques, ce n’est pas seulement ailleurs que cela se passe. Ce phénomène va assurément avoir un impact sur le futur de notre aménagement forestier. Il est donc plus que temps d’y penser.
Dans cet esprit, il peut être raisonnable d’interpréter les commentaires du Forestier en chef dans le sens que «la gestion actuelle des forêts n’est plus soutenable». Toutefois, l’interprétation globale qu’a retenue M. Rogel de ce document de réflexion est par trop négative en rapport au message général.
Pour donner un aperçu du «ton» du document de réflexion, voici l’extrait qui m’est apparu le plus négatif :
Évidemment, sans rejeter entièrement les pratiques d’aménagement forestier actuelles, il y a lieu d’en revoir certaines bases et modalités afin de trouver des solutions innovantes pour maintenir les services procurés par la forêt.
— Forestier en chef, septembre 2023
Mais plus encore, le Forestier en chef fait la promotion de l’antithèse à laquelle M. Rogel s’accroche et qui est fort à la mode aujourd’hui, soit l’idée qu’il faut «laisser faire la nature».
Puisque l’humain est à l’origine de ces changements climatiques, c’est donc à nous d’aider la forêt pour qu’elle puisse devenir plus résiliente. Il en va de notre responsabilité d’agir en ce sens. La nature seule ne sera pas en mesure de maintenir une forêt telle que nous la connaissons actuellement.
— Forestier en chef, septembre 2023
S’appuyer sur le Bureau du Forestier en chef pour critiquer la foresterie d’aujourd’hui va donner du poids à une argumentation. Encore faut-il que ce soit à propos. Dans ce cas, ce ne l’est pas.
Mot de la fin
Je suis ici à la fois déçu, un peu contrarié, mais pas surpris.
Déçu, car bien qu’il s’agissait d’une simple lettre d’opinion, on aurait pu s’attendre à une argumentation plus étayée de la part d’un journaliste scientifique. D’autant plus que ce dernier a déjà couvert les questions forestières. Un principe de base comme le fait que c’est le gouvernement qui est l’aménagiste des forêts n’était même pas incorporé dans la réflexion.
En ce sens, je ne peux dire que j’ai été surpris, car lorsqu’il est question d’aménagement des forêts au Québec, le réflexe est bien souvent de mettre l’industrie de l’avant. Les critiques passent mieux ainsi, semble-t-il… On aurait cependant pu (dû) s’attendre à mieux ici.
Je suis un peu contrarié, car cette lettre doit nécessairement être inspirée de son livre qui a été publié par une maison d’édition peu de temps avant. Et, en fait, ma (petite) contrariété est surtout liée à ma propre expérience avec les maisons d’édition lorsqu’est venu le temps de publier mon livre.
Il faut ici résumer la procédure générale chez les éditeurs.
Les maisons d’édition reçoivent un très grand volume de propositions de livres à éditer. Un très faible pourcentage le seront. Pour la sélection, des équipes de relecteurs/trices font un premier et important «élagage» pour ne retenir que les livres de qualité «éditable». Ce n’est qu’après cette étape que l’éditeur, à proprement parler, va avoir son mot à dire.
Dans mon cas, la première étape s’est bien passée, même s’il s’agissait de maisons d’édition bien en vue au Québec. C’est à la deuxième que les choses se sont gâtées.
Sans détailler toutes mes aventures pour éditer mon livre, voici un extrait d’une réponse que j’ai reçue d’une maison d’édition : «Malheureusement, malgré les qualités évidentes de votre texte, il n’a pas été retenu par le comité éditorial.»
C’était décevant, mais un refus, ça peut arriver.
Dans ce cas précis toutefois, cette déception s’est muée en petite frustration quand, quelques mois plus tard, la même maison d’édition éditait un livre intitulé : «Le dernier caribou».
Un refus vraiment «éditorial», donc…
C’est pourquoi, quand je prends la mesure de la faiblesse de la lettre que je vous ai présentée aujourd’hui, mais qui a vu son auteur être tout de même édité, car il a à l’évidence «le bon message» lorsqu’il s’agit de nos forêts, je ressens une certaine contrariété.
Mais je ne suis pas surpris. Cela fait quand même presque 25 ans (déjà!) que je vis la foresterie sous le prisme négatif de L’Erreur boréale. La routine s’installe.
Pour autant, je vais continuer à animer mon blogue (vive Internet!) et, éventuellement, publier à compte d’auteur une 2e édition revue et (surtout) augmentée de mon livre. À défaut de ne pas être à la mode, certaines idées, comme prendre soin de nos forêts en les aménageant, méritent que l’on se batte pour elles.
Bonjour M. Alvarez!
Je suis toujours très intéressé et curieux de lire vos textes tellement intelligents et nuancés. Bravo! C’est une bouffée d’air frais dans le paysage gris de l’aménagement forestier au Québec depuis trop longtemps. Ne lâchez surtout pas! La foresterie a besoin de vous!! Je fais tout ce que je peux de mon côté pour que la lucidité revienne et un jour, on va y arriver.
Salutations!
André Gilbert, ing.f.
Un grand merci pour les bons mots et les encouragements M. Gilbert!
Meilleurs salutations 😃
EA
M. Alvarez c’est toujours un plaisir de vous lire.
Mes ancêtres étaient bûcherons, mon arrière grand-père était forestier, je suis imprimeur et dès que mon travail m’en laisse le loisir, je deviens photographe animalier. La question des forêts est donc un sujet qui m’intéresse au plus haut point. Je suis heureux de savoir que vous allez publier un deuxième opus à votre livre que je suis en train de lire. Merci pour votre travail de vulgarisation. Vous savez prendre la peine d’expliquer des choses assez compliquées dans un langage clair et agréable. J’apprends. Vous êtes savant et vous êtes un bon écrivain. Merci,
Merci pour les bons mots madame Dulac! Vous me flattez énormément! 😊
Pour le deuxième opus, ce ne devrait pas être en 2024, mais si je commence à en parler publiquement, c’est que ça commence à se préparer dans ma tête. Donc probablement à «à bientôt»!
Merci et au plaisir,
Eric Alvarez