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La Forêt à Coeur

Regards sur l'aménagement des forêts

Archives de l’auteur : Véronique Yelle

L’acceptabilité sociale: de qui et pourquoi ? (Partie B)

La Forêt à Coeur Publié le 20 février 2014 par Véronique Yelle18 août 2016

VeroYelle(La Forêt à Coeur s’ouvre! Dans cette deuxième chronique, Véronique Yelle ing.f. Ph.D. discute de l’application du concept d’acceptabilité sociale. Quoique l’auteure est à l’emploi du MRN, cette chronique est faite à titre personnel. Pour en savoir plus sur l’auteure.)

Dans ma dernière chronique, je vous ai entretenu du concept d’acceptabilité sociale, en proposant une définition et en m’attardant sur les aspects individuels du jugement d’acceptabilité. La définition que je vous ai proposée comporte deux aspects importants : d’une part le jugement individuel et d’autre part, la capacité de groupes d’individus partageant un même jugement (et bien souvent les mêmes valeurs) à se faire entendre sur la place publique. C’est de ce deuxième aspect dont je traiterai ici : les groupes à prendre en compte dans l’acceptabilité sociale.

Prendre en compte l’acceptabilité sociale en amont

Dans une optique où on souhaite que des projets de développement des ressources naturelles respectueux des valeurs de la société voient le jour, il est préférable de s’intéresser à l’acceptabilité sociale en amont, c’est-à-dire avant que les différents groupes pour ou contre ne voient plus d’autres options pour se faire entendre que de faire pression publiquement sur les promoteurs ou les gouvernements. En fait, il faut sonder l’acceptabilité sociale avant même qu’il n’y ait une problématique quelconque.

Bien sûr, on peut attendre que les groupes pour ou contre un projet se manifestent sur la place publique, à savoir dans les médias traditionnels, dans les rues, sur les médias sociaux ou encore au tribunal. Toutefois, à ce moment-là, on se retrouve souvent dans une situation d’inacceptabilité sociale, à un moment où plusieurs personnes sont déjà mobilisées et où leur attitude (jugement d’acceptabilité) face à un projet est déjà cristallisée. Aujourd’hui, avec la rapidité de réseautage permise par le Web 2.0, l’opinion publique peut se rallier à une cause qui lui était encore inconnue quelques jours auparavant. Lorsque la mobilisation est forte, il devient très difficile de revenir en arrière, les relations entre les différents camps étant déjà tendues et la confiance minée. Comme une publicité ayant marqué mon enfance le dit si bien : on n’a pas une deuxième chance de faire sa première impression! Lire la suite

L’acceptabilité sociale: définition du concept et aspects reliés au processus de jugement individuel (Partie A)

La Forêt à Coeur Publié le 5 février 2014 par Véronique Yelle2 avril 2025

Veronique Yelle(La Forêt à Coeur s’ouvre! Dans la première de deux chroniques, Véronique Yelle ing.f. Ph.D. discute du concept d’acceptabilité sociale. Quoique l’auteure est à l’emploi du MRN, cette chronique est faite à titre personnel. Pour en savoir plus sur l’auteure.)

Lorsque de nouveaux projets de développement et d’utilisation des ressources naturelles sont proposés, on en vient inévitablement à parler d’acceptabilité sociale. On n’a qu’à penser à la polémique sur le développement de la filière des gaz de schistes, à l’implantation des silos à granule de bois sur les terrains du port de Québec, au tout nouveau débat concernant l’exploitation du pétrole dans le St-Laurent ou encore à l’arrêt des coupes forestières sur le Mont Kaaikop. Dans le monde forestier, le plus célèbre conflit est sans conteste celui de Clayoquot Sound en Colombie-Britannique dans les années 1990. Lorsque ce type de controverse éclate, on entend parler de ceux qui sont contre, de ceux qui sont pour; et la bataille fait rage dans les médias.

Ces derniers sont d’ailleurs nombreux à parler d’acceptabilité sociale, mais, comme plusieurs articles des derniers mois en font foi, l’acceptabilité sociale est rarement définie, et on déplore le fait que ce soit un concept flou (A. Dubuc, A. Robillard). Certains, comme l’Institut du Nouveau Monde et le Conseil du Patronat, le voient comme un processus visant à « faire passer » un projet (référence), ce que d’autres qualifient d’un exercice de manipulation malhonnête. D’autres encore assurent qu’il s’agit d’une problématique bien québécoise, d’un trait inné anti-développement des Québécois et déplorent le fait qu’il n’y ait pas encore de définition, ni de remède à cette épidémie! Or, l’acceptabilité sociale n’est pas un concept si nouveau et ce n’est certainement pas l’apanage de la société québécoise. Au contraire, on peut voir des problématiques d’acceptabilité sociale des projets de développement des ressources naturelles dans la plupart des pays industrialisés. Elles sont souvent liées aux ressources non renouvelables, mais aussi aux ressources renouvelables comme l’énergie éolienne ou encore la matière ligneuse. Comment expliquer cette montée de l’opposition à l’utilisation de notre environnement? Lire la suite

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