Dans le monde du calcul de la possibilité forestière, une grande question, qui revient épisodiquement, est de décider de quelle façon il faut tenir compte des perturbations naturelles. Actuellement, et depuis (au moins) la politique forestière de 1986 (Loi sur les Forêts), la stratégie est de s’ajuster à postériori. Certains chercheurs (ex. : M. Alain Leduc – UQAM) prônent plutôt une prise en compte à priori. Le monde forestier n’a toutefois pas été créé en 1986 et des aménagistes avaient déjà dans le passé réfléchi à cette question et avaient établi une politique simple. Je vais donc maintenant laisser la parole à M. Roland Royer, alors chef forestier de la Consolidated-Bathurst Limitée, qui était à cette époque le deuxième plus important concessionnaire forestier au Québec.
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