Aménagement des forêts : l’ère des chercheurs-activistes
👉 Canada’s Logging Industry Devours Forests Crucial to Fighting Climate Change — New York Times
👉 Exploitation forestière : Une nouvelle étude met la hache dans les prétentions [de durabilité] de l’industrie — La Presse
👉 L’aménagement de la forêt boréale n’est pas durable, selon une étude — Radio-Canada
Ces trois «pavés» médiatiques, publiés en début d’année, touchent spécifiquement l’aménagement des forêts boréales du Québec et de l’Ontario. Ils ont pour source un article publié dans la revue scientifique Land en décembre 2023 et intitulé : Assessing the Cumulative Impacts of Forest Management on Forest Age Structure Development and Woodland Caribou Habitat in Boreal Landscapes: A Case Study from Two Canadian Provinces (Mackey et collab.). À noter qu’il est en libre accès.
Toutefois, malgré ce tapage médiatique, l’adage «beaucoup de bruit pour rien» s’applique très bien ici.
La raison fondamentale étant que cet article ne mérite pas l’attribut «scientifique». Il s’agit plutôt d’un manifeste écologiste visant à redéfinir le concept de durabilité dans l’aménagement des forêts. Et cela, sur la base d’une philosophie rejetant tout apport positif des humains dans leur aménagement.
En fait, la seule chose que prouve cet article est que l’activisme écologiste est tellement présent dans la recherche en aménagement des forêts qu’il en vient à prendre le dessus sur les valeurs scientifiques.
Méthodologie de l’étude
Pour débuter, il convient de faire un survol du travail réalisé dans cet article.
Sous l’angle technique, c’est très impressionnant (vraiment).
Pour mesurer «l’effet cumulatif» de l’aménagement forestier, les chercheurs ont répertorié l’historique des coupes forestières dans la forêt boréale de l’Ontario et du Québec sur une quarantaine d’années, soit environ de 1980 à 2020.
L’aspect approximatif est lié au fait qu’il y a eu combinaison de données issues de cartographies forestières et d’images satellitaires LANDSAT. Or, les deux jeux de données n’offrent pas exactement le même recul dans le passé. À souligner que l’historique de récolte dans les cartes forestières a été rastérisé, soit converti en pixels de 30 m x 30 m pour assurer l’arrimage avec l’échelle de perception des données LANDSAT.
Ce travail, d’abord réalisé à l’échelle de la forêt boréale sous aménagement en Ontario et au Québec, a été bonifié à l’échelle de 21 populations locales de caribous forestiers (Rangifer tarandus caribou). Le territoire de ces derniers a été défini à partir de données GPS disponibles via les gouvernements de l’Ontario et du Québec.
La «bonification» tient à l’intégration de toutes les perturbations à l’habitat du caribou forestier, pas juste les coupes. Ici sont inclus les feux de forêt, les zones agricoles…
La Figure ci-dessous permet de mieux visualiser l’ampleur de la tâche technique qui a été requise pour cette recherche.
La durabilité redéfinie
Pour interpréter les résultats et la conclusion de cette étude, il est essentiel d’en saisir l’idéologie qui la sous-tend.
À la base, devoir aborder les aspects «idéologiques» de ce qui est présenté comme une étude scientifique rend le tout très douteux. Mais c’est pourtant essentiel ici, car l’étude prend comme base de réflexion une redéfinition du concept de durabilité en aménagement des forêts. À cet égard, les deux premières phrases de l’article surprennent déjà :
L’un des principaux défis à relever pour parvenir à une gestion durable des ressources naturelles consiste à comprendre les effets cumulatifs à long terme de l’utilisation des terres sur l’intégrité des écosystèmes [ecosystem integrity] et à y répondre par une gestion adaptative fondée sur des données probantes. L’intégrité des écosystèmes fait référence à la capacité des écosystèmes à maintenir leurs processus écologiques clés, à se remettre des perturbations et à s’adapter aux nouvelles conditions, compte tenu des facteurs et perturbations environnementaux dominants, et au maintien des processus naturels de régénération [and continue the natural processes of regeneration].
— Mackey et collab. 2023 [traduction avec l’aide de Deepl]
Durabilité : définitions de base
Pour mettre en contexte ce qui est écrit ci-haut, il convient de prendre un pas de recul pour établir comment la notion de durabilité a 1 — été internationalement définie et 2 — comment elle est spécifiquement appliquée en aménagement des forêts.
Le point de départ est le rapport Brundtland de 1987 pour le compte de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies. C’est dans ce dernier qu’apparaît pour la première fois le concept de développement durable :
Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
— Wikipédia
Pour une définition adaptée plus spécifiquement au monde forestier, je réfère à celle du gouvernement du Québec pour «aménagement durable des forêts» :
Aménagement forestier axé sur le maintien ou l’amélioration de la santé à long terme des écosystèmes forestiers afin d’en préserver les avantages environnementaux, économiques et sociaux.
— Gouvernement Québec
Comme on peut le noter, dans une optique «durabilité», Mackey et collab. (2023) se concentrent sur le seul volet environnemental. Volet essentiel certes, mais qui ne représente qu’un seul des trois piliers de la durabilité avec l’économique et le social.
La mesure de la durabilité : le cas du FSC
Au-delà des définitions, mesurer et juger de la durabilité de nos actions, en particulier en aménagement des forêts, représente un grand défi. C’est là le domaine des différents programmes de certification forestière.
Ces programmes sont des initiatives non gouvernementales regroupant l’industrie forestière, des groupes environnementaux et des acteurs sociaux comme les nations autochtones.
Un des plus connus à l’échelle internationale est le Forest Stewardship Council (FSC). Son «acte de naissance» date de 1993, soit au lendemain du Sommet de la Terre de Rio de 1992. Mais il n’est pas seulement un des plus connus. C’est aussi le seul accepté par bien des organisations environnementales, le FSC étant réputé le plus sévère dans ce domaine.
Une des spécificités du FSC est qu’il est basé sur dix grands principes, auxquels sont associés 71 critères, qui sont uniformément appliqués sur la planète. Ci-dessous, les dix principes du FSC :
Principes du Forest Stewardship Council |
---|
1. Respect des lois |
2. Droits des travailleurs et conditions de travail |
3. Droits des populations autochtones |
4. Relations avec les communautés |
5. Bénéfices générés par la forêt |
6. Valeurs et impacts environnementaux |
7. Planification de la gestion |
8. Suivi et évaluation |
9. Hautes Valeurs de Conservation |
10. Mise en œuvre des activités de gestion |
Mackey et collab. (2023) : une vision personnelle de la durabilité
Le «défi majeur» de Mackey et collab. (2023) concernant la durabilité en aménagement des forêts, est exprimé par l’idée de «comprendre l’impact cumulatif de l’utilisation à long terme d’un territoire sur l’intégrité écologique des écosystèmes».
Cela n’est pas spécifiquement exprimé dans les 10 Principes du FSC. Toutefois, il y a l’idée (très large) «d’impacts» pour le Principe 6. Le «défi majeur» de Mackey et collab. (2023) se trouve donc peut-être dans les 11 Critères associés à ce Principe.
Ce n’est pas le cas. En fait, une recherche dans le document officiel du FSC (en anglais) le plus récent concernant leurs Principes et Critères n’a d’ailleurs rapporté aucune occurrence du terme «cumulative».
La notion de «ecosystem integrity» est présente, mais en tant qu’élément de la définition de «fonctions de l’écosystème» (ecosystem functions). Et l’on parle ici d’intégrité dans les cycles biochimiques, le cycle des éléments nutritifs et d’autres notions apparentées. Cela ne réfère donc pas à la même vision du concept que Mackey et collab. (2023).
Si l’on résume la situation à cette étape, Mackey et collab. (2023) ont conclu à la non-durabilité de l’aménagement des forêts boréales de l’Ontario et du Québec sur la base d’une vision très restrictive de la notion de durabilité en plus de mettre l’accent sur des concepts qui ne sont même pas intégrés dans les Principes et Critères du FSC, le programme de certification forestière jugé le plus sévère sur les questions environnementales.
On pourrait presque s’arrêter là.
Toutefois, il y a beaucoup plus à dire pour 1 — prendre toute la mesure de l’idéologie écologiste en arrière de cette «recherche» et 2 — réaliser que cettedite «recherche» a des bases conceptuelles très confuses.
Idéologie, concepts et confusions
Cachez cette plantation que je ne saurais voir
Cela aura peut-être attiré votre attention… La citation sur les deux premières phrases de Mackey et collab. (2023), se termine par les mots : «[…] et au maintien des processus naturels de régénération.»
Et cela veut exactement dire ce que cela veut dire : pour Mackey et collab. (2023) les plantations doivent être complètement rejetées. Ces dernières sont associées à de la conversion de peuplements naturels et à la perte de biodiversité. Conséquemment, les auteurs considèrent que seuls les processus réellement naturels sont acceptables pour régénérer la forêt boréale et assurer son intégrité écologique (note : même le FSC est plus «cool» sur la question).
Cela même si, par exemple, au Québec on utilise des espèces indigènes, non modifiées génétiquement et que l’on a interdit l’utilisation du glyphosate dans les forêts publiques depuis 2001. Une stratégie qui est très pro-biodiversité! Mais dans cet article, il n’est pas dit un mot sur ces simples réalités.
Finalement, les plantations sont associées à la «dégradation des forêts», le concept central de cette étude.
De la dégradation des forêts
Surprise. Alors que l’on débute la lecture de l’article avec une description de la notion de durabilité axée sur les concepts d’impacts cumulatifs et d’intégrité écologique, l’objectif de l’étude est ainsi exprimé :
La principale question étudiée ici est de savoir si les impacts cumulés de l’exploitation forestière et des perturbations naturelles ont entraîné une dégradation des forêts à l’échelle du paysage dans les forêts boréales de deux provinces canadiennes (l’Ontario et le Québec).
— Mackey et collab. 2023 [traduction avec l’aide de Deepl]
La notion «d’impacts cumulatifs» est toujours présente, mais celle d’intégrité écologique, qui semblait fondamentale, a soudainement disparu pour faire place au concept de «dégradation des forêts».
Quel est le sens précis de ce concept? Et bien, ce n’est pas dans l’introduction que vous en aurez une définition. Pour cela, il faut attendre la section Discussion… Mais là, une autre surprise nous attend alors qu’il est précisé :
[…] Toutefois, la définition de la dégradation des forêts reste au centre d’un débat persistant [ongoing discussion] […]
— Mackey et collab. 2023 [traduction avec l’aide de Deepl]
Autrement dit, on apprend dans la Discussion qu’il n’y a aucun consensus international sur le sens à donner au concept central de l’objectif de cette recherche. Ce qui n’a pas empêché les auteurs de décrire leur vision dans l’Introduction… et c’est là que l’on en arrive au caribou forestier.
Caribou, dégradation des forêts et durabilité
Pour résumer, les auteurs constatent, selon la littérature scientifique, que la foresterie a rajeuni les forêts par rapport à la référence dite «naturelle» (c’est un autre débat). Conséquemment, cela a nui à une espèce comme le caribou forestier qui est associé aux vieilles forêts. De plus, cette espèce étant considérée comme une espèce-parapluie (un autre débat…), nuire à cette espèce implique de nuire à de nombreuses autres sous ce « parapluie». D’où l’idée de vérifier l’état de dégradation des forêts boréales de l’Ontario et du Québec avec comme indicateur le caribou forestier.
Donc, à cette étape, on comprend, un peu confusément, que finalement l’évaluation de la durabilité dans les forêts boréales de l’Ontario et du Québec tiendrait seulement à la situation du caribou forestier.
Ici, on ne peut s’empêcher de penser à l’adage : «Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément». Ce qui aurait dû être le cas pour un article qui a bénéficié d’une belle publicité médiatique. Mais comme vous pouvez le noter, ici «ce n’est pas gagné».
Après tous ces efforts pour essayer de vous présenter la «logique» conceptuelle de cette étude, je n’ai cependant pas encore dit un mot sur les résultats qui les ont amenés à leur conclusion.
Là aussi, l’article ne manque pas de créer de la confusion chez le lecteur… C’est pourquoi je vais m’en tenir à un élément clé de l’analyse qui est bien clair et démontre surtout ce qu’il ne faut pas faire lorsque vous avez la prétention d’être un chercheur scientifique.
Être ou, surtout, ne pas être un chercheur
La question à la base de cet élément clé de l’analyse peut être exprimée ainsi : est-ce que la récolte des 40 dernières années dans la forêt boréale de l’Ontario et du Québec aurait dégradé l’habitat des populations de caribous forestiers de telle façon qu’elles ne puissent pas s’automaintenir?
Lorsqu’on parle de populations qui s’automaintiennent, on fait référence à des populations qui vont minimalement se maintenir, idéalement s’accroître sans que l’on ait à n’intervenir d’aucune façon.
L’analyse ici est basée sur la méthodologie d’Environnement Canada (2011).
Le principal critère utilisé est la proportion de territoire classé «perturbation» (< 40 ans). Environnement Canada (2011) précise d’ailleurs que cette seule variable explique à elle seule près de 70 % de la variation liée à la capacité d’une population de caribous forestiers de s’automaintenir. Cela laisse 30 % de mystère, mais d’un point de vue biologique, c’est colossal.
De ce critère a découlé un barème de risques liés à la capacité d’une population de caribous forestiers de s’automaintenir (ou non) dans un territoire. Le barème se lit ainsi :
Tableau : Risques liés à la capacité d’une population de caribous forestiers de ne pas s’automaintenir selon le niveau de perturbations (< 40 ans) dans un territoire (source : Environnement Canada, 2011, Tableau 9)
Niveaux de perturbations | Risques de non auto-maintien |
---|---|
≤ 10 % | Très faible |
> 10% ≤ 35% | Faible |
> 35% ≤ 45% | Modéré |
> 45% ≤ 75% | Élevé |
> 75% | Très élevé |
Ce barème, appliqué aux 21 populations locales de caribous forestiers présentées plus haut, a donné les résultats suivants :
👉 2 populations avec des risques faibles de ne pas s’automaintenir
👉 15 populations avec des risques élevés de ne pas s’automaintenir
👉 4 populations avec des risques très élevés de ne pas s’automaintenir
C’est là un résultat clé de Mackey et collab. (2023) voulant que les forêts boréales de l’Ontario et du Québec soient dégradées. Toutefois…
Il y a la Figure ci-dessous qui présente les résultats obtenus par Environnement Canada (2011) après application de leur propre méthodologie :
D’un coup d’œil, on peut noter que s’il y a des problèmes avec les populations de caribous forestiers au Canada, c’est surtout dans l’Ouest qu’ils se trouvent. Dans les cas de l’Ontario et du Québec (et le Labrador), sur les 19 aires de répartition (échelle de perception d’Environnement Canada) que l’on peut dénombrer, il y en a 10 pour lesquelles il était estimé qu’il n’y avait aucun souci quant à la capacité des populations de caribous forestiers de s’automaintenir.
Pourquoi une telle disparité dans les résultats?
Et bien, c’est un des gros problèmes scientifiques de l’étude : ce n’est pas du tout discuté. Pour le rappel, toute cette analyse de Mackey et collab. (2023) est basée sur la méthodologie d’Environnement Canada (2011).
Nuance.
Les résultats d’Environnement Canada (2011) ne sont pas discutés, mais ils sont toutefois présentés. Dans un Tableau dont vous avez un extrait ci-dessous.
Il y a cependant deux problèmes ici.
Tout d’abord, présenter les résultats d’Environnement Canada (2011) sous forme de Tableau plutôt que de Figure, ça change énormément la perception!
Deuxièmement, si vous comprenez spontanément les abréviations «RNSS/RSS, as likely as not», bravo à vous! Pour moi ce n’était pas du tout clair. Et ce n’est pas plus explicité dans la description du Tableau que ce ne l’est dans le texte. Ironiquement, c’est en allant sur le site d’Environnement Canada pour mieux comprendre le Tableau ci-haut que je suis tombé sur la Figure de leurs résultats.
Dans tous les cas, il est très facile d’ignorer ces (importants) résultats antérieurs. Scientifiquement parlant, ce n’est pas acceptable.
En tant que chercheur, vous avez une responsabilité de comparer vos résultats avec ceux d’autres études sur le sujet. Dans quels cas cela concorde et dans lesquels ça diverge… Et dans ce dernier cas, discuter des raisons qui expliqueraient cette divergence. Une tâche d’autant plus essentielle lorsque les résultats obtenus par votre référence méthodologique pourraient changer vos propres conclusions!
Petites bizarreries et mots de la fin
Il y aurait encore beaucoup à dire sur cet article, mais je vais abréger!
Tout d’abord, le premier auteur (le principal) et les trois coauteurs suivants sont basés en Australie. Le cinquième est américain. C’est à partir du sixième que l’on a un Canadien (Toronto) et les deux derniers sont du Québec. Étonnant.
Aussi, il faut souligner que cette recherche a été financée, semble-t-il, à 100 % par un groupe environnemental basé à New York.
Ici, je ne doute pas que les chercheurs aient eu toute la latitude et l’indépendance voulue pour faire leur travail. Mais avec les bases idéologiques de cette étude, qui rejettent l’idée même des plantations en aménagement forestier, il est difficile d’imaginer qu’elle aurait pu arriver à d’autres conclusions que de critiquer la foresterie!
Au final, on a une étude qui redéfinit la notion même de durabilité en aménagement forestier sur des bases étriquées, confuses, non validées internationalement et qui présente de sérieuses fautes sous l’angle scientifique.
Pour mots de la fin, je reprends ci-dessous le dernier paragraphe d’une chronique publiée il y a presque un an concernant des études spécifiquement sur le caribou forestier. Ces mots sont particulièrement adaptés ici. Car il n’y a plus à en douter, en ce qui concerne l’aménagement des forêts, nous sommes entrés dans l’ère des chercheurs-activistes.
Considérant les enjeux de société qui entourent la préservation de l’habitat et les populations de caribous forestiers, il faut dénoncer le militantisme scientifique écologique dont cette espèce est l’objet. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas matière à se préoccuper du caribou forestier. Cela devrait cependant être fait dans un cadre scientifique où le doute est permis. Car sans le doute, on tombe plus dans le domaine de la religion que de la science.
— La Forêt à Cœur
Encore merci pour nous amener toute cette lumière et cette rigueur qui est vous est caractéristique. Je me demande encore pourquoi vous semblez le seul scientifique à penser comme ça. Moi qui n’est pas scientifique (ingénieur forestier seulement), j’ai depuis un bon bout de temps vu cette activisme de la part des chercheurs et ce biais scandaleux où le doute à disparu. Dans quelle ère entrons nous? Si l’objectivité et la rigueur scientifique n’existent plus, on n’est pas sorti du bois…
Bravo pour cet article merveilleux! Ça va m’aider à dormir…
André Gilbert
Moi aussi, je me demande pourquoi je semble être le seul à publiquement dénoncer ce type de « recherche ». C’est en soi un peu inquiétant.
Mais tant mieux si ça vous aide à dormir 😉
Merci encore pour les bons mots !
Eric Alvarez
Belle analyse Éric!
Merci, Luc! 🙂