Commentaire

Le sombre avenir de la foresterie au Québec — 6 commentaires

  1. M. Alvarez,
    si plus de personnes pouvaient vous lire, la foresterie québécoise s’en porterait certainement mieux.
    Je suis ingénieure forestière diplômée de 2003, vous m’avez même enseigné. J’oeuvre au cœur de l’industrie forestière depuis bientôt 20 ans.
    Je vous suis avec intérêt depuis plusieurs années. Vous avez teinté mon mémoire… positivement je l’espère!
    À ma première lecture du rapport de la commission, je n’y croyais pas vraiment… comment avait-on ou occulter tout un pan de l’aménagement forestier durable (promu par une loi provinciale!)??? J’étais juste sans mot! Quand j’ai lu le communiqué de l’OIFQ, ça m’a rachevée!
    J’ai eu le sentiment de ne pas avoir été entendue (malgré une audience privée avec les commissaires et le dépôt d’un mémoire), d’avoir été abandonnée par mon ordre et d’avoir désormais une date de péremption… soit la date d’adoption de la stratégie du Caribou forestier.
    Nous mobilisons nos maires et nos élus dans la région du Saguenay/Lac-St-Jean mais honnêtement je ne suis plus certaine que les Québécois souhaitent bénéficier d’une industrie forestière… Industrie qui devrait pourtant être mise de l’avant avec tous les objectifs de réduction des GES.
    Ça me fait du bien de lire quelqu’un qui a tiré les mêmes conclusions que moi… mais où est donc l’équilibre dans ce rapport?!
    Merci de tenter d’informer le public sur les réalités de la foresterie québécoise. En espérant que vous n’en parlerez pas qu’au passé au cours des prochaines années!
    Caroline Lavoie ing.f.

  2. Bonjour Éric,

    Cet article présente un futur possible, mais certainement pas désiré ! Pour s’en éloigner, il faudrait (mieux) reconnaître la forêt comme un tout. Oui pour le bois, mais aussi pour les autres ressources et services écologiques (je pense aux ressources et fonctions du prof. Michel Maldague). Visons un tout qui soit plus grand que la somme des parties !

    À bientôt

    Gérard Szaraz