Adapt or die. L’expression est venue de la Présidente de la Society of American Foresters pour exprimer la réalité de cet organisme. Dans un contexte où l’effectif de cette Association est en déclin (1990: 22 000 membres, aujourd’hui: 14 000), la Présidente a averti que si la Society of American Foresters voulait continuer à exister pour un autre siècle (elle a été fondée en 1900), elle se doit d’être l’Association de choix pour les aménagistes des ressources naturelles. Sinon, elle pourrait tout simplement disparaître (chronique sur le sujet). Il faut ici préciser que, contrairement au Québec ou à d’autres juridictions au Canada, il n’y a pas aux États-Unis de protection légale du titre de « forestier » (« ingénieur forestier » au Québec). La Society of American Foresters est avant tout la voix des forestiers.
Et le problème justement, c’est que les forestiers ont de moins en moins l’oreille du public et du monde politique; cette diminution de prestige se faisant naturellement sentir au niveau du recrutement. De plus, autre signe des temps qui changent, les formations universitaires liées à l’aménagement des ressources naturelles, qui furent longtemps synonymes de « foresterie », ont éclaté ces dernières années en une myriade d’options. Pour ce Carnet de voyage, je vous propose donc un compte-rendu d’un Atelier du congrès qui portait spécifiquement sur ce sujet. Lire la suite