Commentaire

Élections — Québec 2014: un Royaume pour un ministère — 3 commentaires

  1. assez surprenant que le plus gros moteur économique du québec n`ait pas son propre ministre !!!! Par contre, sous un gouvernement libéral, les ministres délégués aux forêts onnt toujours été néfaste pour la foret privée.
    Aussi, qui va mettre ses culottes et faire respecter le principe de résidualité. Ce principe prévoit que les indutries doivent s`approvisionner en premier lieu chez les producteurs privés. Actuellement , les producteurs et travailleurs de la forêt privée crève de faim parce que son concurrent directe est son propre gouvernement qui vend à rabais le bois des terres publiques.

  2. La faune est un ministère moribond, en manque flagrant de personnel et de budget, ce secteur ne peut dégager plus d’une personne par région et parfois à temps partiel pour s’occuper du dossier forestier en fonction de la faune. Le secteur des Parcs, excluant la SEPAQ, n’est pas non plus un organisme riche en ressources. Le secteur des forets a énormément de personnel et des budgets mirobolants. Afin d’orienter la réflexion sur le bienfondé de la création d’un ministère Forêt,Faune et Parc, il serait intéressant que quelqu’un présente sur ce blogue les trois organigrammes de ces trois organismes, le nombre d’employés et les budgets alloués à chacun des secteurs. On pourrait alors visualiser facilement le rapport de force entre ces trois secteurs. Du côté des forets, il ne faudrait pas oublier d’inclure les organismes satellites dont les budgets proviennent du secteur forêt tel le bureau du forestier en chef, le bureau de mise en marché du bois, Rexforêt, l’association forestière ainsi que les budgets des CRRNT et des syndicats de producteurs de bois et autres organismes subventionnés par le secteur forêt. Avec une présentation claire des ressources humaines et monétaire de ces trois secteurs, on pourrait mieux comprendre l’enjeu de regrouper ces deux entités et le rapport de force qui s’établira dans un Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs.

  3. D’accord avec Jean en ce qui concerne la forêt privée. On devrait chiffrer le coût réel du bois récolté en forêt publique en y incluant tous le coûts absorbés par la population québécoise tels le budget complet du Ministère des forêt (salaire, fonctionnement, chemins, reboisements, traitement sylvicoles, insectes, crédits d’impôts aux compagnie etc) et le comparer avec le prix versé aux producteurs privés qui n’ont pas changé depuis plus de vingt ans. On nous promet électoralement un retour d’une partie des redevances forestiers pour les régions mais on ne le chiffre pas. Les meilleures retombés pour les régions seraient certainement d’établir un prix du bois de la forêt privé réaliste par rapport au vrai prix du bois récolté en forêt publique et d’appliquer le principe de résidualité. L’argent versé aux producteurs locaux irait directement dans l’économie des régions et revitaliserait nos communautés.
    Afin de contrer ce principe de résidualité, les normes de façonnage exigées par l’industrie prive les petits producteurs de revenus car on a pas tous les volumes de bois pour investir dans la machinerie nécessaire pour respecter les exigences de la mise en marché. Pourquoi ne pas obliger les compagnies de pâte à accepter la production en 4 pieds comme par le passé ( le bois fini de toute façon en  »chips », plusieurs petits producteurs pourraient ainsi tirer de meilleurs revenus de leurs lots.